Abidjan, le retour de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan, n’est plus qu’à une ultime étape de son effectivité, a annoncé la vice-présidente de l’Institution, Sue Wardell, au sortir d’une audience avec le Premier ministre ivoirien, Jeannot Kouadio-Ahoussou, ce jeudi, à son cabinet au Plateau (Abidjan).
"Le Conseil consultatif des gouverneurs de la Banque africaine de développement s’est réuni, à Tokyo, au Japon, en marge des réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international(FMI) pour entériner la feuille de route du retour à Abidjan", a déclaré Sue Wardell.
"Cette feuille de route doit pouvoir être présentée lors des assemblées annuelles de la BAD en mai prochain", a précisé Mme Wardell, rassurant au passage que "l’entérinement de cette feuille de route est un signal très fort dans le processus du retour de la Banque à Abidjan".
La vice-présidente de l’institution financière panafricaine a souligné que le retour du siège de la Bad tiendrait compte d’un certain nombre de facteurs déclencheurs qui ont été intégrés dans ladite feuille de route, notamment les aspects sécurité, logement et éducation, "puisque, c’est une équipe de plus de cinq mille personnes, familles inclues, qui doit se rendre dans la capitale ivoirienne", a-t-elle fait savoir.
Selon elle, il a appartient donc aux dirigeants de l`institution d’évaluer avec les autorités ivoiriennes les étapes de ce qui faut faire pour la mise en œuvre de cette feuille de route et, surtout, l’établissement d’un "budget détaillé" par rapport au retour de la Banque à présenter au Conseil des gouverneurs en mai 2013, lors des assemblées annuelles, après l’avoir présenté au Conseil d’administration. Une fois, les gouverneurs auront donné leur accord officiel, le retour concret de l`Institution sera effectif", a signifié sa vice-présidente, Sue Wardell, qui conduisait la délégation de la BAD.
Début mars 2003, la Banque Africaine de développement qui a son siège à Abidjan, depuis sa création, a dû délocaliser à Tunis, en Tunisie, en raison de la crise militaro-politique qua connue le pays, dès le 19 septembre 2002, rappelle-t-on. Aujourd’hui, les choses semblent rentrer dans l’ordre et l’institution panafricaine percevant la stabilité à l’horizon décide de rentrer au bercail et, pour cela, d’importants fonds ont été mobilisés pour la réhabilitation de son site d’accueil, indique-t-on.
(AIP)
jbk/nf
"Le Conseil consultatif des gouverneurs de la Banque africaine de développement s’est réuni, à Tokyo, au Japon, en marge des réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international(FMI) pour entériner la feuille de route du retour à Abidjan", a déclaré Sue Wardell.
"Cette feuille de route doit pouvoir être présentée lors des assemblées annuelles de la BAD en mai prochain", a précisé Mme Wardell, rassurant au passage que "l’entérinement de cette feuille de route est un signal très fort dans le processus du retour de la Banque à Abidjan".
La vice-présidente de l’institution financière panafricaine a souligné que le retour du siège de la Bad tiendrait compte d’un certain nombre de facteurs déclencheurs qui ont été intégrés dans ladite feuille de route, notamment les aspects sécurité, logement et éducation, "puisque, c’est une équipe de plus de cinq mille personnes, familles inclues, qui doit se rendre dans la capitale ivoirienne", a-t-elle fait savoir.
Selon elle, il a appartient donc aux dirigeants de l`institution d’évaluer avec les autorités ivoiriennes les étapes de ce qui faut faire pour la mise en œuvre de cette feuille de route et, surtout, l’établissement d’un "budget détaillé" par rapport au retour de la Banque à présenter au Conseil des gouverneurs en mai 2013, lors des assemblées annuelles, après l’avoir présenté au Conseil d’administration. Une fois, les gouverneurs auront donné leur accord officiel, le retour concret de l`Institution sera effectif", a signifié sa vice-présidente, Sue Wardell, qui conduisait la délégation de la BAD.
Début mars 2003, la Banque Africaine de développement qui a son siège à Abidjan, depuis sa création, a dû délocaliser à Tunis, en Tunisie, en raison de la crise militaro-politique qua connue le pays, dès le 19 septembre 2002, rappelle-t-on. Aujourd’hui, les choses semblent rentrer dans l’ordre et l’institution panafricaine percevant la stabilité à l’horizon décide de rentrer au bercail et, pour cela, d’importants fonds ont été mobilisés pour la réhabilitation de son site d’accueil, indique-t-on.
(AIP)
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