Les hommes d’affaires Burkinabé depuis l’installation d’Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire, le 11 avril 2011, s’accapare de plus en plus de marchés dans notre pays dans différents domaines d’activités. C’est La Lettre du continent, n° 644 du 11 octobre, qui donne l’information.
Le nouvel ambassadeur du Burkina Faso à Abidjan, Justin Koutaba, est celui là même qui prospecte en Côte d’Ivoire pour les opérateurs de son pays. Selon La Lettre du continent, il s’appuie sur des personnalités ivoiro-burkinabé déjà installées en Côte d’Ivoire comme Mady Ouédraogo, ex-patron de SNC Western union et actuel Pdg d’Africards. C’est en cela que Mohamed Abdulai, le patron de Faso construction et services a eu le marché de réhabilitation du palais des sports, à Abidjan-Treichville ainsi que le futur stade Alassane Ouattara de Grand Bassam d’un coût de 7,3 milliards Fcfa. Il semblerait aussi qu’il a eu le marché de réhabilitation du siège du Parlement ivoirien, à Abidjan-Plateau, qui a coûté plus de 600 millions Fcfa. Par ailleurs, Lassine Diawara, patron de Sitarail, la filiale du groupe Bolloré qui gère la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou s’active pour défendre les intérêts du groupe. Il est l’homme de confiance de Vincent Bolloré dans la sous région. Un autre pion de la connexion Ouagadougou-Abidjan, Adama Bictogo, d’origine burkinabé, ex-ministre ivoirien de l’Intégration africaine, a repris le contrôle de son entreprise SNDAI (qui confectionne les passeports biométriques), après son limogeage suite au détournement des fonds. Ces fonds étaient destinés aux dédommagements des victimes des déchets toxiques. Il prend des initiatives pour le compte d’Apollinaire Compaoré, le magnat des télécoms et de la vente de mobylettes au Burkina Faso.
Idrissa Nassa, un banquier proche du régime de Ouagadougou, a, pour sa part, ouvert une filiale de Coris Bank à Abidjan. Quant à Mustafa Limane Chafi, conseiller spécial de Blaise Compaoré, chef de l’Etat du Burkina Faso, il travaille ses réseaux à Abidjan en s’appuyant sur Soro Guillaume. Soro, en effet, joue un rôle non négligeable dans l’acquisition des marchés pour les opérateurs burkinabé d’autant que Blaise Compaoré est son parrain dans l’acquisition du pouvoir à Abidjan. Quant à Eddie Komboïgo, le patron du cabinet d’audit financier et d’expertise comptable Komboïgo et associés (Cafec-Ka), il est en pourparlers avecle régime Ouattara pour avoir des marchés.
Gomon Edmond
Le nouvel ambassadeur du Burkina Faso à Abidjan, Justin Koutaba, est celui là même qui prospecte en Côte d’Ivoire pour les opérateurs de son pays. Selon La Lettre du continent, il s’appuie sur des personnalités ivoiro-burkinabé déjà installées en Côte d’Ivoire comme Mady Ouédraogo, ex-patron de SNC Western union et actuel Pdg d’Africards. C’est en cela que Mohamed Abdulai, le patron de Faso construction et services a eu le marché de réhabilitation du palais des sports, à Abidjan-Treichville ainsi que le futur stade Alassane Ouattara de Grand Bassam d’un coût de 7,3 milliards Fcfa. Il semblerait aussi qu’il a eu le marché de réhabilitation du siège du Parlement ivoirien, à Abidjan-Plateau, qui a coûté plus de 600 millions Fcfa. Par ailleurs, Lassine Diawara, patron de Sitarail, la filiale du groupe Bolloré qui gère la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou s’active pour défendre les intérêts du groupe. Il est l’homme de confiance de Vincent Bolloré dans la sous région. Un autre pion de la connexion Ouagadougou-Abidjan, Adama Bictogo, d’origine burkinabé, ex-ministre ivoirien de l’Intégration africaine, a repris le contrôle de son entreprise SNDAI (qui confectionne les passeports biométriques), après son limogeage suite au détournement des fonds. Ces fonds étaient destinés aux dédommagements des victimes des déchets toxiques. Il prend des initiatives pour le compte d’Apollinaire Compaoré, le magnat des télécoms et de la vente de mobylettes au Burkina Faso.
Idrissa Nassa, un banquier proche du régime de Ouagadougou, a, pour sa part, ouvert une filiale de Coris Bank à Abidjan. Quant à Mustafa Limane Chafi, conseiller spécial de Blaise Compaoré, chef de l’Etat du Burkina Faso, il travaille ses réseaux à Abidjan en s’appuyant sur Soro Guillaume. Soro, en effet, joue un rôle non négligeable dans l’acquisition des marchés pour les opérateurs burkinabé d’autant que Blaise Compaoré est son parrain dans l’acquisition du pouvoir à Abidjan. Quant à Eddie Komboïgo, le patron du cabinet d’audit financier et d’expertise comptable Komboïgo et associés (Cafec-Ka), il est en pourparlers avecle régime Ouattara pour avoir des marchés.
Gomon Edmond