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Économie Publié le lundi 22 octobre 2012 | Notre Voie

Soubré : Les producteurs refusent l’achat du cacao par les exportateurs

© Notre Voie Par DR
Point de presse de l`Ugpcci : Le président N’Dri N’Goran Martin annonce un Livre Blanc des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire
Vendredi 20 juillet 2012. Abidjan. ITES, II Plateaux, Aghien. Le président de l’Union Générale des Producteurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire (Ugpcci), M. N’Dri N’Goran Martin a animé un point de presse.
«Nous avons en notre possession l’ordonnance 2011 /481/2011 fixant la régulation du prix du cacao et son achat signé par le président de la république de la Côte d’Ivoire. Désormais les exportateurs devront opérer sur le même terrain que les coopératives.» Ces propos sont de Koffi Koua Simon, le président de la coopérative Ecaso de Soubré. Il les a tenus à l’occasion de la 13ème assemblée générale de ladite coopérative qui s’est tenue récemment à la maison du Pdci de la ville. Pour lui, cette ordonnance établit une concurrence déloyale sur le terrain parce que soutient-il, «les coopératives n’ont pas les mêmes moyens que les grandes firmes pour acheter les produits des planteurs et cette situation nous met en position de faiblesse car les coopératives travaillent sur la base de dépôt vente». Le président de la coopérative Ecaso a saisi cette occasion pour mettre en garde le régime Ouattara en ces termes» : si rien n’est fait face à cette ordonnance, nous allons bloquer les nouvelles reformes entreprises dans la filière café-cacao et étendre cette grève dans tout le Bas Sassandra, voire dans toutes les régions. Car cette ordonnance n’existe pas dans le journal officiel. Nous ne sommes pas d’accord que les coopératives soient en concurrence avec les exportateurs, cela va entraver nos efforts «Selon lui, cette décision risque de favoriser la vente du cacao de mauvaise qualité en Cote d’ivoire «les exportateurs n’achèteront pas du cacao de bonne qualité et si cela continue, c’est notre pays qui va prendre les pots cassés. Ce sont des risques que nous courons c’est pourquoi nous demandons au président de la république de revoir sa position», soutient Koffi Koua. Qui, a révélé que les forces de l’ordre prennent en moyenne 3 millions FCFA par an sur le transport des produits vers le port.

Robalé Symphorien
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