La plupart des sociétés traditionnelles africaines ont en partage, des valeurs qui constituent le ciment de leurs pratiques sociétales. Le sens du sacré, le respect des aînés, les totems, les interdits etc sont autant d’éléments dont se sont nourris des siècles durant, nos ancêtres.
Cependant, l’avènement de la civilisation occidentale, tel un tsunami qui ravage tout sur son passage, a occasionné une regression spectaculaire des cultures africaines et des pratiques qui vont avec. Résultat : lorsque vous parcourez nos villages aujourd’hui, ils sont rares ceux qui conservent encore leurs traditions. Par exemple, dans les sociétés où l’on faisait usage des instruments parleurs comme moyen de communication et d’éducation, tout ou presque a été abandonné. Simplement parce que les hommes (sexe masculin), seuls habilités à les faire resonner dans le village, n’ont plus véritablement de considération pour ces instruments. Dans ces conditions, ne serait-il pas intéressant de revoir cette loi qui veut que seuls les hommes (sexe masculin) accèdent à ces tambours parleurs? En tout cas, cette question est à l’étude à Assouba, un village proche d’Aboisso où, le week-end dernier, nous avons séjourné. Permettre à des jeunes filles (celles qui s’y intéressent) d’apprendre à utiliser des objets auxquelles elles n’avaient pas accès est pour le moins qu’on puisse dire une bonne idée. D’autant qu’elle vise à préserver ce patrimoine. Par ailleurs, l’accès des femmes à ces instruments pourrait encourager les hommes à s’y intéresser de nouveau.
Francis Kouamé
Cependant, l’avènement de la civilisation occidentale, tel un tsunami qui ravage tout sur son passage, a occasionné une regression spectaculaire des cultures africaines et des pratiques qui vont avec. Résultat : lorsque vous parcourez nos villages aujourd’hui, ils sont rares ceux qui conservent encore leurs traditions. Par exemple, dans les sociétés où l’on faisait usage des instruments parleurs comme moyen de communication et d’éducation, tout ou presque a été abandonné. Simplement parce que les hommes (sexe masculin), seuls habilités à les faire resonner dans le village, n’ont plus véritablement de considération pour ces instruments. Dans ces conditions, ne serait-il pas intéressant de revoir cette loi qui veut que seuls les hommes (sexe masculin) accèdent à ces tambours parleurs? En tout cas, cette question est à l’étude à Assouba, un village proche d’Aboisso où, le week-end dernier, nous avons séjourné. Permettre à des jeunes filles (celles qui s’y intéressent) d’apprendre à utiliser des objets auxquelles elles n’avaient pas accès est pour le moins qu’on puisse dire une bonne idée. D’autant qu’elle vise à préserver ce patrimoine. Par ailleurs, l’accès des femmes à ces instruments pourrait encourager les hommes à s’y intéresser de nouveau.
Francis Kouamé