Abidjan, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman rassure que toutes les dispositions tant matérielles que financières ont été prises pour la réussite de la caravane de la réconciliation et de la paix qui débute ce samedi à San Pedro pour s`achever le 03 novembre à Abidjan, tout engageant les 200 artistes mobilisés pour le succès de l’opération.
Vendredi lors d’une conférence de presse organisée à son cabinet (22ème étage de la Tour E, Cité administrative – Plateau), le ministre a précisé que son département en assure le suivi technique et la coordination, tandis que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) apporte sa caution morale et le Président de la République, Alassane Ouattara, son appui à cette caravane initiée par les artistes eux-mêmes.
Pour l’organisation pratique de l’opération, l’Etat a dégagé 824 millions FCFA, a souligné le premier responsable de la Culture. Faisant état de la répartition de ce budget, il a expliqué que 45% sont consacrés aux cachets des artistes, 35% à la logistique et à l’organisation (location d’appareils et de matériels) et 20% dédiés au volet social.
En effet, Maurice Kouakou Bandaman a noté que cette caravane n’est pas faite pour enrichir les artistes car ils ont décidé d’accorder une part de leur cachet au social, ce qui a abouti au budget de 824 millions FCFA, au lieu de 1,5 milliard prevu initialement.
Evoquant l’aspect « économie culturelle » qui va se développer autour de cette caravane qui sillonnera deux semaines durant, les villes de San Pedro, Gagnoa, Man, Korhogo, Bouaké, Abengourou, puis Abidjan, le ministre a fait observer que sur le trajet, des activités, charges et dépenses seront réalisées, et des emplois et ressources ponctuelles créés.
Ces activités qui concernent divers opérateurs (restaurateurs, hôteliers, transporteurs…) concerneront au minimum 200 personnes par ville, soit « 1.200 personnes touchées directement par les effets financiers de la caravane ».
La caravane de la réconciliation et de la paix va consister, en plus des concerts, en des rencontres, échanges et œuvres sociales menés par les artistes au bénéfice des populations, victimes de la crise ivoirienne. L’opération ambitionne de fédérer les différentes initiatives similaires et sera portée par des têtes d’affiche, en l’occurrence Alpha Blondy, Meiway, Tiken Jah Fakoly et Asalfo. Ceux-ci s’étaient engagés, depuis 2011, à organiser des caravanes une fois le pays revenu à la paix après la crise postélectorale, a souligné le ministre.
Il a révélé qu’il a fallu beaucoup de temps et de tact pour accorder ces différentes projets qui visaient le même objectif, pour les intégrer dans la presente caravane. Le ministère est épaulé dans sa tâche de coordination par le conseiller du Président de la République chargé de la Communication, Amadou Coulibaly (présent à la rencontre) et par l’agence de communication Voodoo.
La conférence de presse a été également l’occasion pour le ministre d’accueillir les artistes musiciens Yodé & Siro, rentrés la veille de leur « exil parisien». Ce, grâce à la médiation d’Asalfo. Ils ont, tour à tour, exprimé leur engagement à participer activement à la consolidation de la cohésion sociale tout en remerciant les volontés qui ont œuvré à leur retour au pays.
(AIP)
kkp/cmas
Vendredi lors d’une conférence de presse organisée à son cabinet (22ème étage de la Tour E, Cité administrative – Plateau), le ministre a précisé que son département en assure le suivi technique et la coordination, tandis que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) apporte sa caution morale et le Président de la République, Alassane Ouattara, son appui à cette caravane initiée par les artistes eux-mêmes.
Pour l’organisation pratique de l’opération, l’Etat a dégagé 824 millions FCFA, a souligné le premier responsable de la Culture. Faisant état de la répartition de ce budget, il a expliqué que 45% sont consacrés aux cachets des artistes, 35% à la logistique et à l’organisation (location d’appareils et de matériels) et 20% dédiés au volet social.
En effet, Maurice Kouakou Bandaman a noté que cette caravane n’est pas faite pour enrichir les artistes car ils ont décidé d’accorder une part de leur cachet au social, ce qui a abouti au budget de 824 millions FCFA, au lieu de 1,5 milliard prevu initialement.
Evoquant l’aspect « économie culturelle » qui va se développer autour de cette caravane qui sillonnera deux semaines durant, les villes de San Pedro, Gagnoa, Man, Korhogo, Bouaké, Abengourou, puis Abidjan, le ministre a fait observer que sur le trajet, des activités, charges et dépenses seront réalisées, et des emplois et ressources ponctuelles créés.
Ces activités qui concernent divers opérateurs (restaurateurs, hôteliers, transporteurs…) concerneront au minimum 200 personnes par ville, soit « 1.200 personnes touchées directement par les effets financiers de la caravane ».
La caravane de la réconciliation et de la paix va consister, en plus des concerts, en des rencontres, échanges et œuvres sociales menés par les artistes au bénéfice des populations, victimes de la crise ivoirienne. L’opération ambitionne de fédérer les différentes initiatives similaires et sera portée par des têtes d’affiche, en l’occurrence Alpha Blondy, Meiway, Tiken Jah Fakoly et Asalfo. Ceux-ci s’étaient engagés, depuis 2011, à organiser des caravanes une fois le pays revenu à la paix après la crise postélectorale, a souligné le ministre.
Il a révélé qu’il a fallu beaucoup de temps et de tact pour accorder ces différentes projets qui visaient le même objectif, pour les intégrer dans la presente caravane. Le ministère est épaulé dans sa tâche de coordination par le conseiller du Président de la République chargé de la Communication, Amadou Coulibaly (présent à la rencontre) et par l’agence de communication Voodoo.
La conférence de presse a été également l’occasion pour le ministre d’accueillir les artistes musiciens Yodé & Siro, rentrés la veille de leur « exil parisien». Ce, grâce à la médiation d’Asalfo. Ils ont, tour à tour, exprimé leur engagement à participer activement à la consolidation de la cohésion sociale tout en remerciant les volontés qui ont œuvré à leur retour au pays.
(AIP)
kkp/cmas