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Société Publié le mardi 23 octobre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Université Nanguy Abrogoua / Annonce du début des enseignements : Des soutenances de thèse à la place des cours

Le démarrage effectif des cours à l’Université Nanguy Abrogoua (ex-université d’Abobo-Adjamé) était prévu pour le lundi 22 octobre 2012. Nous y étions hier dans ce temple du savoir pour constater l’effectivité du début des enseignements. La reprise est pour l’heure timide. A l’université Nanguy Abrogoua, nous sommes encore loin d’un environnement où est dispensé le savoir. Un site très clairsemé. Difficile hier de rencontrer étudiants, enseignants ou personnel administratif à l’ex Université d’Abobo-Adjamé. La raison : le début des cours n’est pas encore effectif malgré toutes les assurances pour le démarrage le lundi 22 octobre. « Nous sommes venus pour la reprise. Mais nous constatons que les cours n’ont pas encore commencé », confirme Mlle Anzian Tatiana, étudiante en licence 3 de microbiologie. Sur cette rentrée qui traîne toujours, N’dori Adja Romuald, étudiant en master 1 de protection des végétaux des environnements, va plus loin dans les explications. « Nous avons appris que ce sont seulement les cours magistraux qui peuvent se faire. Et que le matériel pour les enseignements pratiques n’est pas encore prêt », souligne-t-il. Puis d’ajouter qu’on est toujours dans les aménagements des services. Ces propos sont appuyés par M. Kané Fako, attaché administratif au service de la gestion du personnel de cette université. Il met à nu l’insuffisance des équipements dans les bureaux. « Nos bureaux sont encore à moitié équipés au niveau du mobilier et du matériel informatique », a-t-il affirmé. Un enseignant de ce temple du savoir, sous le couvert de l’anonymat, nous signale que depuis l’annonce de la rentrée universitaire, l’on assiste seulement à des soutenances de thèse. « Ce matin même, il y en a eu deux», soutient-il. Puis d’indiquer que la reprise est certes timide mais il y a eu des cours dans des départements. « Il y a eu deux cours en Biochimie », a-t-il soutenu. Un petit tour à la présidence et à la scolarité de ladite université. Aucun interlocuteur. Tous les bureaux étaient fermés.

R. Dibi
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