Dans cette interview à lui accordée, Dr N’douba Konin nous parle des difficultés qu’il rencontre dans l’exercice de sa profession, après avoir salué les actions du président de la république et son équipe en faveur de la promotion de la santé des populations.
Depuis quelque temps déjà, les services de chirurgie du Chr de Dimbokro ont été réhabilités par le programme présidentiel d’urgence. Aussi, a-t-on appris qu’ils ont été équipés. Êtes-vous satisfait des travaux effectués dans vos services?
Nous tenons avant tout propos à remercier le président de la république, SEM Alassane Ouattara, et son équipe pour tout ce qu’ils font pour promouvoir la santé en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le malade qui arrive dans le service de chirurgie du chr de Dimbokro éprouve un réel plaisir de ses conditions de prise en charge, de son entrée à sa sortie. Cependant, le seul problème qui nous empêche de véritablement fonctionner est le scialytique.
Est-ce pour ce problème de scialytique que nous assistons aux nombreuses évacuations de malades vers d’autres centres hospitaliers ?
Nombreuses, c’est un peu trop dire. Sinon, ce sont les pathologies qui demandent une ouverture abdominale que nous évacuons. Nous avons notifié d’ailleurs cela à nos responsables depuis le début de la reprise des activités.
Depuis donc le 1er août, vous avez repris le service malgré la défaillance du scialytique. Aujourd’hui, qu’en est-il de la situation de vos interventions chirurgicales ?
Effectivement, depuis le 1er août dernier, nous avons repris les activités dans l’attente d’avoir un scialytique nouvellement installé.
Et comme nous l’avons dit plus haut, cette reprise concernait uniquement les petites interventions. Malheureusement à ce jour où nous sommes, compte tenu de l’état défectueux très avancé de cette lampe, nous ne sommes plus en mesure de pouvoir faire ces petites interventions.
Quel appel lancez-vous dans le cadre de la facilitation de votre tâche ?
Je voudrais profiter de l’occasion que vous m’offrez pour lancer un vibrant appel, une fois de plus, à toutes les personnes de bonne volonté de nous venir en aide en attendant la deuxième phase du programme présidentiel d’urgence qui va concerner l’équipement pour que le service puisse continuer à fonctionner. Je remercie au passage Mme Henriette Konan Bédié pour les différents dons en équipement qu’elle a faits au Chr. Et je profite pour lancer un appel aux cadres de la région d’aider ce Chr comme l’a déjà fait l’un de leur fils en nous offrant une ambulance. Ceux-ci peuvent également nous offrir un scialytique pour écourter la souffrance des malades. Le gouvernement ne peut pas à lui seul tout faire. C’est chacun de son grain de sel qu’on pourra bâtir notre cher pays. Je voudrais également dire merci à votre journal "Le Nouveau Réveil" qui nous a donné l’occasion d’exprimer nos difficultés.
Interview réalisée par TANO KOFFI HENRI
Depuis quelque temps déjà, les services de chirurgie du Chr de Dimbokro ont été réhabilités par le programme présidentiel d’urgence. Aussi, a-t-on appris qu’ils ont été équipés. Êtes-vous satisfait des travaux effectués dans vos services?
Nous tenons avant tout propos à remercier le président de la république, SEM Alassane Ouattara, et son équipe pour tout ce qu’ils font pour promouvoir la santé en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le malade qui arrive dans le service de chirurgie du chr de Dimbokro éprouve un réel plaisir de ses conditions de prise en charge, de son entrée à sa sortie. Cependant, le seul problème qui nous empêche de véritablement fonctionner est le scialytique.
Est-ce pour ce problème de scialytique que nous assistons aux nombreuses évacuations de malades vers d’autres centres hospitaliers ?
Nombreuses, c’est un peu trop dire. Sinon, ce sont les pathologies qui demandent une ouverture abdominale que nous évacuons. Nous avons notifié d’ailleurs cela à nos responsables depuis le début de la reprise des activités.
Depuis donc le 1er août, vous avez repris le service malgré la défaillance du scialytique. Aujourd’hui, qu’en est-il de la situation de vos interventions chirurgicales ?
Effectivement, depuis le 1er août dernier, nous avons repris les activités dans l’attente d’avoir un scialytique nouvellement installé.
Et comme nous l’avons dit plus haut, cette reprise concernait uniquement les petites interventions. Malheureusement à ce jour où nous sommes, compte tenu de l’état défectueux très avancé de cette lampe, nous ne sommes plus en mesure de pouvoir faire ces petites interventions.
Quel appel lancez-vous dans le cadre de la facilitation de votre tâche ?
Je voudrais profiter de l’occasion que vous m’offrez pour lancer un vibrant appel, une fois de plus, à toutes les personnes de bonne volonté de nous venir en aide en attendant la deuxième phase du programme présidentiel d’urgence qui va concerner l’équipement pour que le service puisse continuer à fonctionner. Je remercie au passage Mme Henriette Konan Bédié pour les différents dons en équipement qu’elle a faits au Chr. Et je profite pour lancer un appel aux cadres de la région d’aider ce Chr comme l’a déjà fait l’un de leur fils en nous offrant une ambulance. Ceux-ci peuvent également nous offrir un scialytique pour écourter la souffrance des malades. Le gouvernement ne peut pas à lui seul tout faire. C’est chacun de son grain de sel qu’on pourra bâtir notre cher pays. Je voudrais également dire merci à votre journal "Le Nouveau Réveil" qui nous a donné l’occasion d’exprimer nos difficultés.
Interview réalisée par TANO KOFFI HENRI