Le vendredi 2 novembre 2012, lors de la cérémonie de remise de véhicules au bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie a traduit sa volonté de «redonner au Burida ses lettres à noblesse». Ce don a pour objectif, selon le ministre, de «traquer les fossoyeurs des œuvres de l’esprit». Maurice Bandaman s’est voulu transparent, en donnant la valeur de ce don : 50 millions de Fcfa. Poursuivant, le ministre a dit que ce fond est un appui au monde culturel dans toute sa diversité. ‘’L’homme de la maison’’, c’est ainsi qu’il s’est appelé lui-même, a réaffirmé sa ferme volonté de freiner la piraterie. «Nous nous donnons un an, pour que la piraterie soit limitée dans ses minimes proportions», a-t-il lancé. Maurice Bandaman n’a pas oublié les artistes emportés par la vague de la mort, notamment Houon Pierre (décédé pendant la caravane de la paix) à qui il a rendu un vibrant hommage. Sociétaire du Burida depuis le 14 Mars 1988 (en tant qu’auteur littéraire), Maurice Bandaman a conclu en ces termes : «ensemble, nous allons continuer à travailler, je vous fais confiance et faites-moi confiance, je sais que vous ferez bon usage de ces véhicules». Léonard Groguhet, président du comité de gestion du Burida, a demandé une minute de silence à la mémoire de tous les artistes disparus. Avant de traduire sa gratitude au ministre pour ce soutien. Il n’a pas manqué d’exhorter les cinq chefs des bureaux urbains (bénéficiaires des véhicules), quant à l’utilisation efficiente des cinq véhicules de type camionnettes. «Traquer tous les utilisateurs de nos œuvres qui sont dans la clandestinité», a-t-il motivé.
Ben T.
Ben T.