Le samedi 03 novembre, Lambert Kouassi Konan conduisait une forte délégation à l’annuel Salon du chocolat de Paris. Créé en 1994 pour célébrer le chocolat, l’édition 2012 du Salon du chocolat a eu lieu du 31 octobre au 4 novembre 2012 et a réservé bien d’alléchantes et chocolatées surprises aux visiteurs. Tout particulièrement, ce petit côté de luxe et de plaisir qui lui est associé est mis en scène grâce au fameux défilé de robes en chocolat des plus extravagants. C’est également le rendez-vous immanquable de tous les intervenants et partenaires dans l’élaboration du chocolat. A cet effet, la Côte d’Ivoire participe à ce salon depuis plus d’une dizaine d’années. Pour cette année, le président du conseil d’administration du Conseil du café-Cacao de Côte d’Ivoire est venu vendre la qualité du cacao de son pays. Pour Lambert Kouassi, «la libéralisation de la filière cacaoyère ivoirienne a entraîné une forte dégradation de la qualité de la fève, nous nous évertuons maintenant dans la nouvelle organisation du secteur à améliorer la qualité du cacao ivoirien (…) La qualité du cacao ivoirien était décriée ces dernières années (…) Tous les efforts que nous faisons visent à améliorer la qualité de nos produits de sorte à attirer de nouveaux partenaires que sont la Chine et de nombreux pays émergents», s’est ainsi exprimé le patron du conseil d’administration du Conseil du café-cacao, lors de la conférence publique qu’il a donné au Salon du chocolat en compagnie d’Ismaël Bamba, directeur technique dudit Conseil. Cette conférence publique a été également l’occasion pour Lambert Kouassi Konan, d’expliquer les nouvelles réformes dans le secteur de la cacaoculture. L’homme a évoqué devant son auditoire que ce vaste plan de réformes, visait à maintenir la Côte d’Ivoire au rang de leader mondial dans la production et l’exportation du cacao. Le président du conseil d’administration du Conseil du café-cacao a également annoncé aux partenaires du cacao ivoirien que la nouvelle administration de la filière cacaoyère garantissait un prix minimum aux producteurs. «Grâce à cette nouvelle gestion fondée sur la stabilisation, les planteurs ne subiront plus les conséquences des fluctuations des prix du cacao sur les marchés mondiaux», a affirmé Lambert Kouassi Konan. Il faudra noter aussi que la présence du président du conseil d’administration du Conseil café-cacao a servi à nouer de nombreux et nouveaux contacts avec des industriels et spécialistes du cacao et du chocolat du monde entier.
Jean-Paul Oro à Paris
Jean-Paul Oro à Paris
