Le parc automobile ivoirien doit continuer de faire son toilettage. En effet, il y a environ sept mois, le ministre des transports, Gaoussou Touré a procédé au lancement officiel du renouvellement du parc, suivie de la signature de convention entre la Sib et la Cfao d'une part et le gouvernement d'autre part. Ces deux partenaires ont permis au ministère des transports de livrer 112 véhicules de toutes catégories aux transporteurs. Aujourd’hui, bien que utile, cette action semble une goute d’eau dans la mer. D’autant que la population abidjanaise souffre terriblement de l’insuffisance des moyens de transports. Tôt le matin et aux heures de descente de travail, communément appelé ‘’heures de pointe’’, le constat est triste dans différentes gares. Longues files d’attente, lutte pour avoir accès aux véhicules, les disputes entre chauffeurs et syndicats…, constituent un tableau sombre pour l’économie d’un pays qui se veut émergent à l’horizon 2020. En clair, de nombreux défis attendent le gouvernement à cette épineuse préoccupation des ivoiriens, qui est d’avoir des moyens de transports décents à leur service. Le ministre Gaoussou, quant à lui, multiplie les rencontres avec les opérateurs en vue de trouver une solution à ce problème. Il a reçu en octobre dernier, à son cabinet, une délégation de chefs d’entreprises suédois qu’il a estimés « très intéressés par le projet de renouvellement du parc automobile ». « Nous avons passé en revue l’ensemble des projets sur la table du Ministère. Les Suédois veulent être nos partenaires pour le renouvellement du parc auto à travers la société Scania très active dans la production de véhicules utilitaires, taxis, autobus et gros camions », a indiqué le ministre, en rappelant l’attachement du gouvernement aux principes du libéralisme économique. Vivement, que ces rencontres ne soient pas stériles, car la population attend le changement.
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio
