Les allégations de violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire dans le dernier rapport d’Amnesty international ressemblent fort bien à un coup de pouce d’un ami socialiste aux refondateurs qu’à la réalité des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Dans leur combat pour salir coûte que coûte le régime du président de la République, Alassane Ouattara, les frontistes ont un allié. En effet, l’auteur du rapport, l’enquêteur chargé de l’Afrique francophone au sein de l’ONG internationale de défense des droits de l’Homme, Gaetan Mootoo, fait partie de cette frange des socialistes qui ont des atomes crochus avec l’ancien président, Laurent Gbagbo, et qui se battent pour son retour au pouvoir ou du moins pour ternir l’image du régime Ouattara en l’accusant de tous les péchés d’Israël, quelquefois sans fondements ni justifications. En outre, les accointances du supposé militant des droits humains avec le milieu des pro-Gbagbo et surtout sa longue amitié avec ancien locateur du palais présidentiel d’Abidjan sont connus de tous. La preuve : l’ancien député de Yopougon, Attéby Williams aujourd’hui en exil a été depuis de longues années le représentant d’Amnesty international en Côte d’Ivoire. Dans cette veine, il a collaboré étroitement avec Gaetan Mootoo. Et ce lien entre eux est né depuis que l’inconditionnel député de Laurent Gbagbo et autres Dégny Ségui étaient membre de la ligue ivoirienne des droits de l’homme, (LIDHO). Ceci explique donc cela. Dans la droite ligne de ses camarades, Gaetan Mootoon a troqué la veste de militant des droits de l’homme contre celle du militant politique en Côte d’Ivoire. Il n’est pas par ailleurs à son premier coup d’essai visant à noircir l’image des autorités ivoiriennes. On se rappelle encore le fameux rapport d’Amnesty qu’il avait rédigé sur les tueries à l’Ouest de la Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale, précisément à Duékoué. Selon lui, près d’un millier de personnes avaient été massacrées par les FRCI. Délibérément, il avait attribué les tueries des miliciens, les atrocités des soldats qui avaient choisi Laurent Gbagbo au détriment de la République, aux forces républicaines de Côte d’Ivoire. Il a fallu la Croix rouge internationale et l’ONUCI pour rétablir la vérité des faits. Et le revoilà avec un autre rapport tout aussi controversé que partial. Pouvait-il en être autrement ? Selon des sources bien introduites, Gaetan Mooton avant chaque intervention en Côte d’Ivoire prend conseils auprès de son ami Attéby Williams et surtout atterrit sur les bords de la lagune ébrié avec des charges et non une volonté d’enquêter sérieusement. Le masque est tombé. Gaetan Mootoo est en plein dans la politique en Côte d’Ivoire et veut malheureusement se servir d’Amnesty pour apporter de l’aide à ses amis refondateurs. Mais le peuple ivoirien n’est pas dupe et ne se laissera pas distraire par les élucubrations d’un défenseur de l’ancien régime qui se cache derrière les droits de l’homme.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
