Des parents d`élèves ne sont pas contents du traitement dont sont victimes leurs enfants. Hier, lors d`une rencontre avec la presse, ils ont invité les autorités ivoiriennes en charge des questions de défense à réparer ce qu`ils qualifient d`injustice. De quoi s`agit-il? Tout est parti du concours d`entrée à l`Ecole militaire préparatoire technique de Bingerville(EMPT) organisé le 30 mars 2O12. Sur les 150 candidats, 94 d`entre eux ont été déclarés admis. Cette décision a été d`ailleurs rendue publique le 27 septembre dernier dans une note signée du ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Mais contre toute attente, l`Etat-major des Forces républicaines de Côte d`Ivoire(FRCI) émet des doutes sur la régularités du concours et annonce la tenue le 13 octobre, d`un test de confirmation. « A l`issue de ce test, les organisateurs du concours retirent de l`effectif initial des élèves préalablement admis 28 enfants, tout en faisant entrer 34 nouveaux élèves », explique le porte-parole des parents d`élèves, André Marouf. « Pour nous, il y a quelque chose qui cloche parce que nous ne savons pas d`où sont venus ces nouveaux élèves admis. En principe, le test de confirmation devrait concerner ceux dont on doute des capacités intellectuelles », relève-t-il. Pour ces parents d`élèves, toutes les démarches effectuées auprès du ministère de tutelle n`ont rien donné. Les mères des élèves virés, qui avaient tenté de manifester devant le ministère de la Défense, ont été d`ailleurs dégagées par la force. Tous les regards sont maintenant tournés vers le président Alassane Ouattara, en sa double qualité de ministre de Défense et de chef suprême des armées.
Bertrand GUEU
Bertrand GUEU