Les parents des élèves exclus de l’Ecole militaire préparatoire et technique (EMPT) n’entendent pas lâcher du lest pour la réintégration de leurs enfants dans cette école militaire. Ils ont une fois de plus crié leur ras-le-bol face à ce qu’ils qualifient d’une injustice contre leurs enfants. C’était au cours d’une conférence de presse organisée le mardi 06 novembre 2012, au Deux-Plateaux. André Marouf, porte-parole de ces parents d’élèves, a soutenu que l’organisation du test de confirmation s’est faite sans l’implication du ministre en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi.
Réunis au sein d’un collectif, les parents des 28 élèves admis à l’EMPT à l’issue d’un premier concours puis déclarés non admis, suite à un second test dit de confirmation, ont révélé à demi-mot que ce deuxième concours s’est exclusivement déroulé sous le contrôle de l’état-major. « Normalement, c’est le ministère de la Défense qui organise le concours comme cela a été pour le premier test », précise André Marouf, porte-parole dudit collectif. Puis de renchérir : «Contrairement au premier concours où le ministre de la Défense a validé la liste des admis en apposant sa signature, il n’y a aucune signature sur la note où s’y trouvent les résultats de ce second test». Poursuivant, André Marouf a dénoncé l’exclusion manu-militari, le dimanche 04 novembre 2012, des 15 enfants qui étaient toujours à l’EMPT, malgré qu’ils soient déclarés non admis après le test de confirmation. «Nous déplorons la force avec laquelle on a exclu ces élèves. Comment peut-on mettre définitifs des enfants de 8 ou 9 ans dans un cargo militaire et aller les déposer à leur domicile respectif», s’est-il offusqué. Le porte-parole des parents d’élèves en appelle à la sagesse des uns et des autres pour la réintégration de leurs enfants dans cette école militaire. «Nous comptons sur le chef d’état-major, le ministre en charge de la Défense et surtout sur le président de la République qui est un homme d’équité et de justice», a-t-il espéré. Tout en soutenant que les cours ont débuté, depuis environ deux mois dans les lycées et collèges, André Marouf estime que la seule façon de sauver l’année scolaire de leurs enfants, c’est de permettre leur réintégration à l’école militaire. «On peut ouvrir une quatrième classe à l’EMPT pour ces 28 élèves. Et à ce niveau, nous sommes prêts à apporter notre contribution», a-t-il conclu.
Raymond Dibi
Réunis au sein d’un collectif, les parents des 28 élèves admis à l’EMPT à l’issue d’un premier concours puis déclarés non admis, suite à un second test dit de confirmation, ont révélé à demi-mot que ce deuxième concours s’est exclusivement déroulé sous le contrôle de l’état-major. « Normalement, c’est le ministère de la Défense qui organise le concours comme cela a été pour le premier test », précise André Marouf, porte-parole dudit collectif. Puis de renchérir : «Contrairement au premier concours où le ministre de la Défense a validé la liste des admis en apposant sa signature, il n’y a aucune signature sur la note où s’y trouvent les résultats de ce second test». Poursuivant, André Marouf a dénoncé l’exclusion manu-militari, le dimanche 04 novembre 2012, des 15 enfants qui étaient toujours à l’EMPT, malgré qu’ils soient déclarés non admis après le test de confirmation. «Nous déplorons la force avec laquelle on a exclu ces élèves. Comment peut-on mettre définitifs des enfants de 8 ou 9 ans dans un cargo militaire et aller les déposer à leur domicile respectif», s’est-il offusqué. Le porte-parole des parents d’élèves en appelle à la sagesse des uns et des autres pour la réintégration de leurs enfants dans cette école militaire. «Nous comptons sur le chef d’état-major, le ministre en charge de la Défense et surtout sur le président de la République qui est un homme d’équité et de justice», a-t-il espéré. Tout en soutenant que les cours ont débuté, depuis environ deux mois dans les lycées et collèges, André Marouf estime que la seule façon de sauver l’année scolaire de leurs enfants, c’est de permettre leur réintégration à l’école militaire. «On peut ouvrir une quatrième classe à l’EMPT pour ces 28 élèves. Et à ce niveau, nous sommes prêts à apporter notre contribution», a-t-il conclu.
Raymond Dibi