Vos impressions après le bon accueil réservé au cacao ivoirien ?
Je me réjouis des impressions favorables réservé au cacao de Côte d'Ivoire à l'occasion de ce 18e Salon du chocolat de Paris. Notre pays a entrepris beaucoup d'efforts pour présenter un produit de qualité et je pense que nous sommes sur le bon chemin. Aujourd'hui, il s'agit de commercialiser notre produit. D'où notre présence à ce 18e Salon du chocolat de Paris pour prendre des contacts avec les chocolatiers et d'ouvrir de nouveaux marchés. Nous pensons notamment à des pays comme la Chine, l'Inde qui, ont de plus en plus un pouvoir d'achat élevé et qui commencent à s'intéresser au chocolat. Si nous menons une bonne politique d'ouverture, cela va contribuer à la durabilité de notre produit. Nous sommes très heureux parce que nous constatons qu'il y a eu des efforts au niveau de la consommation et du niveau de créativité que les gens déploient autour du cacao. Tout cela nous rassure. Je peux dire que nous repartons à Abidjan réconfortés.
La qualité du cacao de Côte d'Ivoire a fait l'unanimité à ce Salon. Quelles leçons en tirez-vous ?
Je dois rappeler que la qualité du cacao de Côte d'Ivoire avait été décriée d'il y a quelques années. C'est pourquoi, lorsque nous avons été choisis par le Président de la République pour diriger la filière, le Chef de l'Etat a insisté dans un premier temps sur la nécessité de relever la qualité et l'image de marque de la Côte d'Ivoire. Et dans un second temps, d'obtenir de meilleurs prix pour rémunérer de façon conséquente nos producteurs. Pour nous, ce sont deux objectifs majeurs. Nous avons donc mis toutes les dispositions en place pour parvenir à cette qualité. Je dois vous dire que personne n'imaginait que nous parviendrons atteindre ces objectifs cette année même. En effet, tous sont unanimes, la campagne a, non seulement, bien commencé, mais et surtout, la qualité du cacao s'est améliorée. Nous avons fait un bond qualitatif qui est reconnu par tous. Je pense que c'est le travail des uns et des autres, le dispositif de contrôle mis en place et surtout la campagne de sensibilisation sur la qualité adressée aux producteurs qui ont fini par payer.
Qu'est-ce ce qui est prévu pour les paysans dans la réforme du secteur du cacao que va engager le Conseil ?
La première des choses, c'est d'accroître le revenu des paysans. Si cet objectif est atteint, ils pourront réaliser, par eux-mêmes, bien d'autres choses. Nous avons également un fonds d'intervention en milieu rural destiné à la construction de dispensaires, de pistes de desserte, d'écoles, d'installations d'eau potable (.) Figurez-vous que pour cette campagne, nous avons débloqué près de 5 milliards de francs Cfa pour la réalisation de pistes dans toutes les zones de production. Tout ceci ne peut que motiver les producteurs. Nous essayons de les encourager à mieux s'organiser pour être plus professionnels à travers les coopératives et les unions de coopératives. Je peux vous assurer que cette année, les coopératives travaillent mieux que par le passé. S'agissant des coopératives fictives, nous nous sommes engagés à faire le tri pour en garder que les meilleures et les encourager par la même occasion. Nous allons également faire un recensement exhaustif de tous les producteurs de sorte que les appuis que nous allons apporter, que ce soit financiers, en intrants, en engrais (.), puisse réellement profiter aux vrais bénéficiaires.
Propos recueilli par Clément Yao
Je me réjouis des impressions favorables réservé au cacao de Côte d'Ivoire à l'occasion de ce 18e Salon du chocolat de Paris. Notre pays a entrepris beaucoup d'efforts pour présenter un produit de qualité et je pense que nous sommes sur le bon chemin. Aujourd'hui, il s'agit de commercialiser notre produit. D'où notre présence à ce 18e Salon du chocolat de Paris pour prendre des contacts avec les chocolatiers et d'ouvrir de nouveaux marchés. Nous pensons notamment à des pays comme la Chine, l'Inde qui, ont de plus en plus un pouvoir d'achat élevé et qui commencent à s'intéresser au chocolat. Si nous menons une bonne politique d'ouverture, cela va contribuer à la durabilité de notre produit. Nous sommes très heureux parce que nous constatons qu'il y a eu des efforts au niveau de la consommation et du niveau de créativité que les gens déploient autour du cacao. Tout cela nous rassure. Je peux dire que nous repartons à Abidjan réconfortés.
La qualité du cacao de Côte d'Ivoire a fait l'unanimité à ce Salon. Quelles leçons en tirez-vous ?
Je dois rappeler que la qualité du cacao de Côte d'Ivoire avait été décriée d'il y a quelques années. C'est pourquoi, lorsque nous avons été choisis par le Président de la République pour diriger la filière, le Chef de l'Etat a insisté dans un premier temps sur la nécessité de relever la qualité et l'image de marque de la Côte d'Ivoire. Et dans un second temps, d'obtenir de meilleurs prix pour rémunérer de façon conséquente nos producteurs. Pour nous, ce sont deux objectifs majeurs. Nous avons donc mis toutes les dispositions en place pour parvenir à cette qualité. Je dois vous dire que personne n'imaginait que nous parviendrons atteindre ces objectifs cette année même. En effet, tous sont unanimes, la campagne a, non seulement, bien commencé, mais et surtout, la qualité du cacao s'est améliorée. Nous avons fait un bond qualitatif qui est reconnu par tous. Je pense que c'est le travail des uns et des autres, le dispositif de contrôle mis en place et surtout la campagne de sensibilisation sur la qualité adressée aux producteurs qui ont fini par payer.
Qu'est-ce ce qui est prévu pour les paysans dans la réforme du secteur du cacao que va engager le Conseil ?
La première des choses, c'est d'accroître le revenu des paysans. Si cet objectif est atteint, ils pourront réaliser, par eux-mêmes, bien d'autres choses. Nous avons également un fonds d'intervention en milieu rural destiné à la construction de dispensaires, de pistes de desserte, d'écoles, d'installations d'eau potable (.) Figurez-vous que pour cette campagne, nous avons débloqué près de 5 milliards de francs Cfa pour la réalisation de pistes dans toutes les zones de production. Tout ceci ne peut que motiver les producteurs. Nous essayons de les encourager à mieux s'organiser pour être plus professionnels à travers les coopératives et les unions de coopératives. Je peux vous assurer que cette année, les coopératives travaillent mieux que par le passé. S'agissant des coopératives fictives, nous nous sommes engagés à faire le tri pour en garder que les meilleures et les encourager par la même occasion. Nous allons également faire un recensement exhaustif de tous les producteurs de sorte que les appuis que nous allons apporter, que ce soit financiers, en intrants, en engrais (.), puisse réellement profiter aux vrais bénéficiaires.
Propos recueilli par Clément Yao