Abidjan – Le secteur privé africain a été invité à prendre des risques en investissant dans l’économie agro-alimentaire et particulièrement dans les industries agro-alimentaires en Afrique.
« Dans les pays africains, les produits agricoles (produits non transformés) sont encore dominants dans la consommation finale », a fait savoir Dr Guettia Kouassi, directeur des affaires économiques à la commission de l’Union africaine, à l’occasion de la conférence de presse sanctionnant le cinquième forum du secteur privé africain tenu du 05 au 08 novembre à Abidjan.
« La marge de transformation est donc importante en Afrique », a-t-il assuré indiquant qu’ « une action collective des secteurs public et privé est en mesure de générer une croissance agricole inclusive, réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire surtout pour les 70% d’africains qui vivent de l’agriculture.
Selon des estimations de la Banque mondiale, l’Afrique offre d’énormes possibilités au secteur privé dans divers domaines dont le tourisme, les transports, l’infrastructure, l’agriculture, l’énergie et les produits de base.
Le cinquième forum du secteur privé africain s’est surtout penché sur la question de l’atteinte des cibles des objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il a permis d’organiser une session sur le programme de développement post 2015 et a été le lieu de débattre sur les modalités de contribution du secteur privé à la formulation de ce programme.
Un rapport 2012 sur l’évaluation des progrès accomplis vers la réalisation des OMD, présenté à trois années de 2015, date butoir de la réalisation des OMD, montre que les progrès de l’Afrique vers les différentes cibles des OMD continuent d’être mitigés.
Afin d’élargir les consultations pour impliquer toutes les parties prenantes, la conférence a demandé à la commission, en consultation avec les Etats membres et les communautés économiques régionales, d’identifier les priorités de l’Afrique pour le développement de l’après 2015.
Le consensus a été fait autour de la participation du secteur privé dans la conception et la mise en œuvre du tout nouveau programme de développement. D’où la session organisée lors du cinquième forum du secteur privé africain, en vue d'enrichir le rapport.
Outre le rôle du secteur privé dans la promotion de l’agro-industrie pour la sécurité alimentaire et la réduction du chômage des jeunes, le forum a examiné la possibilité de mobiliser le potentiel du secteur privé pour accélérer la réalisation des OMD en Afrique.
Le rôle du secteur privé dans la mise en œuvre des programmes de développement tels les services d’éducation, les services de santé et l’accès aux médicaments abordables, aux technologies de l’information et de la télécommunication, a également fait l’objet de débats.
Les experts ont estimé que le secteur privé doit se joindre à ces initiatives et aider à offrir des possibilités de perfectionnement professionnel et d’exposition dans l’industrie locale. Il doit collaborer davantage dans les initiatives de recherche et de formation avec les instituts africaines de recherche par le biais de détachement de personnel, de stages ainsi que des emplois réguliers. Cela contribuerait, ont-ils souligné, à rendre l’Afrique plus attrayante pour les jeunes diplômés brillants et pourrait même attirer la diaspora.
Lors de ce forum, une table-ronde a été organisée sur l'initiative de solidarité africaine en appui à la réconstruction post-crise et au développement post-conflit en Afrique, relativement à la promotion de la paix ainsi que des discussions sur le développement des marchés de capitaux et investissement productif en Afrique.
(AIP)
kkf/cmas
(AIP)
« Dans les pays africains, les produits agricoles (produits non transformés) sont encore dominants dans la consommation finale », a fait savoir Dr Guettia Kouassi, directeur des affaires économiques à la commission de l’Union africaine, à l’occasion de la conférence de presse sanctionnant le cinquième forum du secteur privé africain tenu du 05 au 08 novembre à Abidjan.
« La marge de transformation est donc importante en Afrique », a-t-il assuré indiquant qu’ « une action collective des secteurs public et privé est en mesure de générer une croissance agricole inclusive, réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire surtout pour les 70% d’africains qui vivent de l’agriculture.
Selon des estimations de la Banque mondiale, l’Afrique offre d’énormes possibilités au secteur privé dans divers domaines dont le tourisme, les transports, l’infrastructure, l’agriculture, l’énergie et les produits de base.
Le cinquième forum du secteur privé africain s’est surtout penché sur la question de l’atteinte des cibles des objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il a permis d’organiser une session sur le programme de développement post 2015 et a été le lieu de débattre sur les modalités de contribution du secteur privé à la formulation de ce programme.
Un rapport 2012 sur l’évaluation des progrès accomplis vers la réalisation des OMD, présenté à trois années de 2015, date butoir de la réalisation des OMD, montre que les progrès de l’Afrique vers les différentes cibles des OMD continuent d’être mitigés.
Afin d’élargir les consultations pour impliquer toutes les parties prenantes, la conférence a demandé à la commission, en consultation avec les Etats membres et les communautés économiques régionales, d’identifier les priorités de l’Afrique pour le développement de l’après 2015.
Le consensus a été fait autour de la participation du secteur privé dans la conception et la mise en œuvre du tout nouveau programme de développement. D’où la session organisée lors du cinquième forum du secteur privé africain, en vue d'enrichir le rapport.
Outre le rôle du secteur privé dans la promotion de l’agro-industrie pour la sécurité alimentaire et la réduction du chômage des jeunes, le forum a examiné la possibilité de mobiliser le potentiel du secteur privé pour accélérer la réalisation des OMD en Afrique.
Le rôle du secteur privé dans la mise en œuvre des programmes de développement tels les services d’éducation, les services de santé et l’accès aux médicaments abordables, aux technologies de l’information et de la télécommunication, a également fait l’objet de débats.
Les experts ont estimé que le secteur privé doit se joindre à ces initiatives et aider à offrir des possibilités de perfectionnement professionnel et d’exposition dans l’industrie locale. Il doit collaborer davantage dans les initiatives de recherche et de formation avec les instituts africaines de recherche par le biais de détachement de personnel, de stages ainsi que des emplois réguliers. Cela contribuerait, ont-ils souligné, à rendre l’Afrique plus attrayante pour les jeunes diplômés brillants et pourrait même attirer la diaspora.
Lors de ce forum, une table-ronde a été organisée sur l'initiative de solidarité africaine en appui à la réconstruction post-crise et au développement post-conflit en Afrique, relativement à la promotion de la paix ainsi que des discussions sur le développement des marchés de capitaux et investissement productif en Afrique.
(AIP)
kkf/cmas
(AIP)