Bouaké - Décidemment des individus mal intentionnés ont décidé de semer l’incertitude et la peur au sein des enseignants chercheurs, du personnel administratif et technique de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 Novembre 2012 à Bouaké, le domicile du Chef de département de Philosophie de cette Institution a été assiégé pendant plusieurs heures par des bandits lourdement armés. Aux environs de 2 heures du matin, alors que l’enseignant et sa famille étaient couchés après une dure journée, ces bandits ont fait céder le portail avant de prendre le contrôle de toute la maison. Sous la menace de leurs armes, ils ont réussi a dépouillé l’enseignant, son épouse et les enfants. Comme si les supplications de cette famille les requinquaient, ils ont emporté une forte somme d’argent, des bijoux, des téléphones portables de valeur. Ils ne se sont pas arrêtés là. Ils ont emporté également deux ordinateurs portables dont l’un contenant ses travaux de recherches de plusieurs années et l'autre, la thèse de Doctorat de son épouse qui est en troisième année de thèse. Ils ont laissé derrière eux, une famille traumatisée et humiliée.
Quelques semaines avant, c’est une dame exerçant à la scolarité de cette Université qui a été violée par de solides gaillards alors qu’elle était chez elle au quartier Ngattakro. Dans la nuit du 15 octobre 2012 au quartier Municipal de la ville, c’était le tour du secrétaire général de l’Université Alassane Ouattara d’être visité par des bandits. La résidence du secrétaire général de cette Institution a été radicalement vidée jusqu’à la moquette et au décodeur de son antenne parabolique. Le propriétaire des lieux qui y aménageait progressivement n’a eu que ses yeux pour pleurer.
Aujourd'hui, à l’instar de la famille du chef de département de Philosophie, c’est l’ensemble du corps enseignant ainsi que le personnel administratif et technique qui vit dans la crainte et le doute perpétuel. Tous se sentent abandonnés, alors qu’ils travail dans une Université qui porte le prestigieux nom du Président de la République, Alassane Ouattara. Que font les autorités compétentes face à cette succession d’attaques de ce personnel ? En septembre 2002 au début de la crise militaro-politique, les enseignants-chercheurs, les membres du personnel administratif et technique de cette Université ont perdu leurs biens et subi un traumatisme psychologique. En 2012 sans avoir reçu de dédommagement ils décident d’y retourner pour rouvrir les portes de l’Université. Ils sont tous unanimes aujourd’hui, ils ont plutôt ouvert les portes de l’enfer.
Edgar Kouassi
Quelques semaines avant, c’est une dame exerçant à la scolarité de cette Université qui a été violée par de solides gaillards alors qu’elle était chez elle au quartier Ngattakro. Dans la nuit du 15 octobre 2012 au quartier Municipal de la ville, c’était le tour du secrétaire général de l’Université Alassane Ouattara d’être visité par des bandits. La résidence du secrétaire général de cette Institution a été radicalement vidée jusqu’à la moquette et au décodeur de son antenne parabolique. Le propriétaire des lieux qui y aménageait progressivement n’a eu que ses yeux pour pleurer.
Aujourd'hui, à l’instar de la famille du chef de département de Philosophie, c’est l’ensemble du corps enseignant ainsi que le personnel administratif et technique qui vit dans la crainte et le doute perpétuel. Tous se sentent abandonnés, alors qu’ils travail dans une Université qui porte le prestigieux nom du Président de la République, Alassane Ouattara. Que font les autorités compétentes face à cette succession d’attaques de ce personnel ? En septembre 2002 au début de la crise militaro-politique, les enseignants-chercheurs, les membres du personnel administratif et technique de cette Université ont perdu leurs biens et subi un traumatisme psychologique. En 2012 sans avoir reçu de dédommagement ils décident d’y retourner pour rouvrir les portes de l’Université. Ils sont tous unanimes aujourd’hui, ils ont plutôt ouvert les portes de l’enfer.
Edgar Kouassi