Le lundi 12 mars 2012, lors de son investiture à Yamoussoukro, le président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro, n’a pas manqué de mentionner que le parlement ivoirien ne serait pas un passoir pour les projets de loi : « Nous aurons à contrôler l’action du gouvernement ivoirien, car tel est notre rôle ». Ci-dessous, de larges extraits de son discours.
(...)Chers collègues, je le dis avec force : je suis fier de vous !
(...) Pour ma part, je m’engage à ne pas vous décevoir. Vous me connaissez, je ne suis animé que d’une passion : servir mon pays.
J’en ai administré, la preuve lorsque j’ai eu à assumer les fonctions de Premier ministre pendant cinq ans, à un moment difficile de la vie de notre nation. Je n’ai pas une conception manichéenne de la Côte d’Ivoire, les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Je veux être digne de cette prestigieuse fonction en travaillant sans relâche au rassemblement des Ivoiriens. Nous devons tous, autant que nous sommes, apporter notre contribution à l’œuvre de réconciliation nationale et de reconstruction entreprise par Son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, grand homme d’Etat, pour qui j’ai une profonde admiration et un grand respect et qui m’honore de sa confiance et de son affection. Chers collègues, je vous le dis, en tant que représentants du peuple ivoirien, nous aurons à contrôler l’action du gouvernement ivoirien, car tel est notre rôle. Mais nous devons le faire dans un esprit de responsabilité, dans le souci constant d’améliorer notre gouvernance, conformément à la volonté exprimée par le Président de la République lui-même. Profondément attaché au principe de la séparation des pouvoirs, le Chef de l’Etat ne concevra pas, je vous le dis, que notre Assemblée soit une chambre d’enregistrement. Elle doit être plutôt utile à notre pays, une grande Assemblée digne des grandes nations démocratiques. Je veux ici saluer le RDR, ce grand parti qui a porté ma candidature en me donnant son onction. Je veux saluer la sagesse du Président Henri Konan Bédié qui m’a accordé son affection et son appui. Je n’oublie pas, chers amis et collègues, Messieurs Mabri Toikeusse, Anaky Kobena et Gnamien Konan qui m’ont accordé leur soutien. Je joins à ces remerciements, tous les députés indépendants. A présent, me remémorant la liste de mes illustres prédécesseurs, j’ai été saisi d’inspiration et leur rends hommage pour leur contribution au rayonnement de notre Institution. Au moment où nous allons écrire une nouvelle page de l’histoire de notre nation, la Côte d’Ivoire a besoin au plus vite, que toutes les énergies institutionnelles se conjuguent à réaliser ensemble l’édification de ce pays. A cet effet, l’Assemblée Nationale jouera pleinement le rôle qui est le sien. La première marche vers le réveil définitif de notre jeune nation est sans aucun doute la Réconciliation entre ses filles et ses fils, après la fracture profonde qui a ébranlé la cohésion nationale que l’Accord Politique de Ouagadougou a heureusement réparée. Je veux dire mon infinie gratitude au Président du Faso, Son Excellence Blaise Compaoré, entremetteur de cet Accord décisif et historique. A présent, je veux m’adresser à tous nos invités, vous, mesdames et messieurs les ambassadeurs, mesdames et messieurs les représentants des institutions internationales, les officiers généraux et officiers supérieurs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, autorités religieuses, chefs traditionnels, chers compagnons des Forces nouvelles, je veux vous dire ma reconnaissance, merci de votre soutien, merci de nous accompagner.
Chers collègues,
Il urge pour notre Assemblée nationale véritable creuset du rassemblement, de la tolérance et du pardon, de constituer tous ses organes : le bureau, les commissions permanentes. C’est pour cela que j’entamerai, sans tarder, de larges concertations à cet effet. Nous devrons être fin prêt pour la session ordinaire de l’Assemblée nationale, le 25 avril prochain. Enfin, en mon nom et au nom de Madame Sacko Sarra Fadika, Première vice-présidente, je veux rendre hommage au bureau d’âge de notre assemblée, à savoir le Général Ouassénan Koné, Madame Yasmina Ouégnin et Monsieur Dah Sansan qui a enregistré et conduit avec brio les débats et l’organisation de l’élection de ce jour. Pour terminer mon propos, je vous invite à vous souvenir respectueusement avec moi de ce grand homme de paix, natif de cette ville de Yamoussoukro, père de la nation ivoirienne, qui traça les sillons de notre Etat et de ses Institutions, feu le Président Félix Houphouët-Boigny. En sa mémoire, j’irai tout à l’heure, m’incliner sur sa tombe, avec respect et dévouement. Chers collègues, pour chacun d’entre vous, je forme des vœux sincères de réussite dans vos fonctions. Je souhaite que cette deuxième législature de la deuxième République soit à l’honneur de la République et des Ivoiriens.
Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Guillaume Soro
(...)Chers collègues, je le dis avec force : je suis fier de vous !
(...) Pour ma part, je m’engage à ne pas vous décevoir. Vous me connaissez, je ne suis animé que d’une passion : servir mon pays.
J’en ai administré, la preuve lorsque j’ai eu à assumer les fonctions de Premier ministre pendant cinq ans, à un moment difficile de la vie de notre nation. Je n’ai pas une conception manichéenne de la Côte d’Ivoire, les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Je veux être digne de cette prestigieuse fonction en travaillant sans relâche au rassemblement des Ivoiriens. Nous devons tous, autant que nous sommes, apporter notre contribution à l’œuvre de réconciliation nationale et de reconstruction entreprise par Son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, grand homme d’Etat, pour qui j’ai une profonde admiration et un grand respect et qui m’honore de sa confiance et de son affection. Chers collègues, je vous le dis, en tant que représentants du peuple ivoirien, nous aurons à contrôler l’action du gouvernement ivoirien, car tel est notre rôle. Mais nous devons le faire dans un esprit de responsabilité, dans le souci constant d’améliorer notre gouvernance, conformément à la volonté exprimée par le Président de la République lui-même. Profondément attaché au principe de la séparation des pouvoirs, le Chef de l’Etat ne concevra pas, je vous le dis, que notre Assemblée soit une chambre d’enregistrement. Elle doit être plutôt utile à notre pays, une grande Assemblée digne des grandes nations démocratiques. Je veux ici saluer le RDR, ce grand parti qui a porté ma candidature en me donnant son onction. Je veux saluer la sagesse du Président Henri Konan Bédié qui m’a accordé son affection et son appui. Je n’oublie pas, chers amis et collègues, Messieurs Mabri Toikeusse, Anaky Kobena et Gnamien Konan qui m’ont accordé leur soutien. Je joins à ces remerciements, tous les députés indépendants. A présent, me remémorant la liste de mes illustres prédécesseurs, j’ai été saisi d’inspiration et leur rends hommage pour leur contribution au rayonnement de notre Institution. Au moment où nous allons écrire une nouvelle page de l’histoire de notre nation, la Côte d’Ivoire a besoin au plus vite, que toutes les énergies institutionnelles se conjuguent à réaliser ensemble l’édification de ce pays. A cet effet, l’Assemblée Nationale jouera pleinement le rôle qui est le sien. La première marche vers le réveil définitif de notre jeune nation est sans aucun doute la Réconciliation entre ses filles et ses fils, après la fracture profonde qui a ébranlé la cohésion nationale que l’Accord Politique de Ouagadougou a heureusement réparée. Je veux dire mon infinie gratitude au Président du Faso, Son Excellence Blaise Compaoré, entremetteur de cet Accord décisif et historique. A présent, je veux m’adresser à tous nos invités, vous, mesdames et messieurs les ambassadeurs, mesdames et messieurs les représentants des institutions internationales, les officiers généraux et officiers supérieurs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, autorités religieuses, chefs traditionnels, chers compagnons des Forces nouvelles, je veux vous dire ma reconnaissance, merci de votre soutien, merci de nous accompagner.
Chers collègues,
Il urge pour notre Assemblée nationale véritable creuset du rassemblement, de la tolérance et du pardon, de constituer tous ses organes : le bureau, les commissions permanentes. C’est pour cela que j’entamerai, sans tarder, de larges concertations à cet effet. Nous devrons être fin prêt pour la session ordinaire de l’Assemblée nationale, le 25 avril prochain. Enfin, en mon nom et au nom de Madame Sacko Sarra Fadika, Première vice-présidente, je veux rendre hommage au bureau d’âge de notre assemblée, à savoir le Général Ouassénan Koné, Madame Yasmina Ouégnin et Monsieur Dah Sansan qui a enregistré et conduit avec brio les débats et l’organisation de l’élection de ce jour. Pour terminer mon propos, je vous invite à vous souvenir respectueusement avec moi de ce grand homme de paix, natif de cette ville de Yamoussoukro, père de la nation ivoirienne, qui traça les sillons de notre Etat et de ses Institutions, feu le Président Félix Houphouët-Boigny. En sa mémoire, j’irai tout à l’heure, m’incliner sur sa tombe, avec respect et dévouement. Chers collègues, pour chacun d’entre vous, je forme des vœux sincères de réussite dans vos fonctions. Je souhaite que cette deuxième législature de la deuxième République soit à l’honneur de la République et des Ivoiriens.
Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Guillaume Soro