A l'occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le mercredi 14 novembre, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, selon le site d’informations chinois ‘’Xinhua.net’’, a rappelé que cette maladie non transmissible était l'une des plus répandues.
Cinquante millions de personnes dans le monde, dont 80% dans les pays en développement, selon l’agence de Presse Xinhua, vivent avec le diabète, qui se propage d'année en année du fait du vieillissement de la population et de la généralisation de modes de vie malsains. « Faute de diagnostic et de traitement précoce, le diabète peut entraîner de graves maladies. Chaque année, plus de trois millions de diabétiques décèdent d'une crise cardiaque, d'un accident vasculaire cérébral ou d'insuffisance rénale. D'après l'Organisation mondiale de la Santé, les décès imputables au diabète augmenteront de deux tiers d'ici à 2030 », prévient M. Ban dans son message adressé aux dirigeants lors de la journée mondiale de cette maladie, célébrée le mercredi 14 novembre 2012. Le diabète est une question de développement. Les pauvres sont de loin les plus exposés et les familles touchées, souvent, s'enfoncent davantage dans la pauvreté.
Les causes d’un mal non
transmissible
Le diabète draine également les systèmes de santé nationaux et menace d'annuler les progrès durement acquis en matière de développement dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, ainsi que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement d'ici à 2015. Les modes de vie malsains, notamment une alimentation trop riche, une consommation excessive d'alcool et l'inactivité physique sont parmi les principales causes de cette maladie. Dans le monde entier, les pays cherchent à sensibiliser les populations à ces facteurs et à associer les conseils de santé et les traitements. Il s'agit là d'une tâche difficile pour de nombreux pays. En septembre 2011, l'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que le diabète et d'autres maladies non transmissibles constituaient un problème de santé et de développement mondial majeur. Elle s'est engagée à renforcer les dispositifs de prévention et de lutte à cet égard. Lors de l'Assemblée mondiale de la santé, qui s'est déroulée en mai dernier, les pays se sont fixés un nouvel objectif, qui a été bien accueilli notamment, celui de réduire de 25%, d'ici à 2025, les décès prématurés imputables à des maladies chroniques.
Les remèdes pour l’éviter
« Nous pouvons faire grandement progresser cet objectif en attirant l'attention sur la menace que pose le diabète. L'activité physique régulière et une alimentation saine sont des remèdes efficaces que tous les gouvernements devraient promouvoir activement. Les soins de santé ²primaires doivent être renforcés pour que le diabète soit diagnostiqué et traité rapidement », a souligné le secrétaire général. Selon lui, l'industrie pharmaceutique peut contribuer à la réalisation de cet objectif en mettant sur le marché des médicaments et des technologies abordables, ainsi que des appareils à bas prix permettant de vérifier le taux de glycémie. Quant aux entreprises, particulièrement celles qui tirent des revenus de la vente d'aliments transformés aux enfants, elles devraient selon Ban Ki Moon, s'engager à commercialiser des produits plus sains et plus viables. « A l'occasion de la Journée mondiale du diabète, prenons l'engagement de redoubler d'efforts, ensemble, pour prévenir le diabète et améliorer la qualité de vie de toutes les personnes qui en sont atteintes, notamment les pauvres et les défavorisés », a lancé le secrétaire général en conclusion.
J. CESAR
Cinquante millions de personnes dans le monde, dont 80% dans les pays en développement, selon l’agence de Presse Xinhua, vivent avec le diabète, qui se propage d'année en année du fait du vieillissement de la population et de la généralisation de modes de vie malsains. « Faute de diagnostic et de traitement précoce, le diabète peut entraîner de graves maladies. Chaque année, plus de trois millions de diabétiques décèdent d'une crise cardiaque, d'un accident vasculaire cérébral ou d'insuffisance rénale. D'après l'Organisation mondiale de la Santé, les décès imputables au diabète augmenteront de deux tiers d'ici à 2030 », prévient M. Ban dans son message adressé aux dirigeants lors de la journée mondiale de cette maladie, célébrée le mercredi 14 novembre 2012. Le diabète est une question de développement. Les pauvres sont de loin les plus exposés et les familles touchées, souvent, s'enfoncent davantage dans la pauvreté.
Les causes d’un mal non
transmissible
Le diabète draine également les systèmes de santé nationaux et menace d'annuler les progrès durement acquis en matière de développement dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, ainsi que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement d'ici à 2015. Les modes de vie malsains, notamment une alimentation trop riche, une consommation excessive d'alcool et l'inactivité physique sont parmi les principales causes de cette maladie. Dans le monde entier, les pays cherchent à sensibiliser les populations à ces facteurs et à associer les conseils de santé et les traitements. Il s'agit là d'une tâche difficile pour de nombreux pays. En septembre 2011, l'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que le diabète et d'autres maladies non transmissibles constituaient un problème de santé et de développement mondial majeur. Elle s'est engagée à renforcer les dispositifs de prévention et de lutte à cet égard. Lors de l'Assemblée mondiale de la santé, qui s'est déroulée en mai dernier, les pays se sont fixés un nouvel objectif, qui a été bien accueilli notamment, celui de réduire de 25%, d'ici à 2025, les décès prématurés imputables à des maladies chroniques.
Les remèdes pour l’éviter
« Nous pouvons faire grandement progresser cet objectif en attirant l'attention sur la menace que pose le diabète. L'activité physique régulière et une alimentation saine sont des remèdes efficaces que tous les gouvernements devraient promouvoir activement. Les soins de santé ²primaires doivent être renforcés pour que le diabète soit diagnostiqué et traité rapidement », a souligné le secrétaire général. Selon lui, l'industrie pharmaceutique peut contribuer à la réalisation de cet objectif en mettant sur le marché des médicaments et des technologies abordables, ainsi que des appareils à bas prix permettant de vérifier le taux de glycémie. Quant aux entreprises, particulièrement celles qui tirent des revenus de la vente d'aliments transformés aux enfants, elles devraient selon Ban Ki Moon, s'engager à commercialiser des produits plus sains et plus viables. « A l'occasion de la Journée mondiale du diabète, prenons l'engagement de redoubler d'efforts, ensemble, pour prévenir le diabète et améliorer la qualité de vie de toutes les personnes qui en sont atteintes, notamment les pauvres et les défavorisés », a lancé le secrétaire général en conclusion.
J. CESAR