Abengourou – Le vice-président de l’Association des professionnels de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), Wadjas Honest dénonce la surtaxe de l’impôt dans la filière de l’hévéa et souhaite que l’Etat ivoirien leur fassent payer un "impôt juste".
« Nous ne demandons pas la suppression des taxations, mais nous demandons qu’on nous fasse payer un impôt juste, l’import juste existe, il faut regarder, faire en sorte que l’assiette soit juste, que tout le monde contribue à l’impôt et ne pas surtaxer une filière qui fait l’effort de se développer », a lancé le président de l'APROMAC, à la cérémonie d’ouverture de la journée du planteur d’hévéa organisée de jeudi à vendredi à Abengourou sur le thème « APROMAC, Interprofession agricole de la filière hévéa, face aux nouveaux défis ».
Pour Wadjas Honest, les producteurs du caoutchouc naturel attendent de l’Etat de Côte d’Ivoire qu’il encourage et accompagne les producteurs d’hévéa à faire en sorte que « l’investissement se développe toujours dans le secteur de l’hévéa et surtout que la deuxième et la troisième transformation se fassent en Côte d’Ivoire ». Cependant, il a précisé que bien que la première transformation apporte une valeur ajoutée, elle connaît malheureusement une surtaxe de 5% d’impôt sur leur chiffre d’affaires.
« La première transformation, c’est vrai, apporte une bonne valeur ajoutée en Côte d’Ivoire, mais malheureusement, avec la surtaxe de 5% d’impôt sur le chiffre d’affaires que l’Etat nous a imposé récemment, non seulement ça plombe les avantages que retire la filière de son gros effort d’investissement qu’elle fournit, mais cette impôt taxe doublement le caoutchouc du producteur d’hévéa », a expliqué M. Wadjas.
« Premièrement, nous payons 2,5% d’impôts quand nous vendons nos fonds de taxe produits du champ et ensuite quant les usiniers vendent le caoutchouc à l’extérieur, il y a une sur taxe de 5% qui vient peser encore sur notre caoutchouc et ca fait beaucoup de chose », a souligné le président de l’APROMAC qui a donc souhaité que leur cri de cœur soit entendu et que cette surtaxe soit ramenée à une juste valeur.
« Les conséquences de cette surtaxe sont que les primes exceptionnelles perçues par les producteurs sont supprimées, parce que les usiniers ne peuvent pas payer les primes et payer la surtaxe », a précisé M. Wadjas qui note également que certaines personnes sont obligées d’emprunter à leur banque pour payer la surtaxe.
« Nous ne demandons pas la suppression des taxations, mais nous demandons qu’on nous fasse payer un impôt juste, l’import juste existe, il faut regarder, faire en sorte que l’assiette soit juste, que tout le monde contribue à l’impôt et ne pas surtaxer une filière qui fait l’effort de se développer », a lancé le président de l'APROMAC, à la cérémonie d’ouverture de la journée du planteur d’hévéa organisée de jeudi à vendredi à Abengourou sur le thème « APROMAC, Interprofession agricole de la filière hévéa, face aux nouveaux défis ».
Pour Wadjas Honest, les producteurs du caoutchouc naturel attendent de l’Etat de Côte d’Ivoire qu’il encourage et accompagne les producteurs d’hévéa à faire en sorte que « l’investissement se développe toujours dans le secteur de l’hévéa et surtout que la deuxième et la troisième transformation se fassent en Côte d’Ivoire ». Cependant, il a précisé que bien que la première transformation apporte une valeur ajoutée, elle connaît malheureusement une surtaxe de 5% d’impôt sur leur chiffre d’affaires.
« La première transformation, c’est vrai, apporte une bonne valeur ajoutée en Côte d’Ivoire, mais malheureusement, avec la surtaxe de 5% d’impôt sur le chiffre d’affaires que l’Etat nous a imposé récemment, non seulement ça plombe les avantages que retire la filière de son gros effort d’investissement qu’elle fournit, mais cette impôt taxe doublement le caoutchouc du producteur d’hévéa », a expliqué M. Wadjas.
« Premièrement, nous payons 2,5% d’impôts quand nous vendons nos fonds de taxe produits du champ et ensuite quant les usiniers vendent le caoutchouc à l’extérieur, il y a une sur taxe de 5% qui vient peser encore sur notre caoutchouc et ca fait beaucoup de chose », a souligné le président de l’APROMAC qui a donc souhaité que leur cri de cœur soit entendu et que cette surtaxe soit ramenée à une juste valeur.
« Les conséquences de cette surtaxe sont que les primes exceptionnelles perçues par les producteurs sont supprimées, parce que les usiniers ne peuvent pas payer les primes et payer la surtaxe », a précisé M. Wadjas qui note également que certaines personnes sont obligées d’emprunter à leur banque pour payer la surtaxe.