Après une période de dissension entre frères ivoiriens, vous êtes parvenus à rapprocher les positions. Quels sont vos sentiments?
Permettez-nous tout d’abord de nous présenter. Je me nomme Gustave Biaka. Je suis professeur certifié en mathématiques des lycées et collèges et aussi professeur certifié en Éducation Spéciale dans l’État de Maryland, aux États-Unis d’Amérique; précisément dans le Prince George County.
En Côte d’Ivoire, j’étais professeur mathématique, membre de la commission des choix sujets de B.E.P.C. et d’entrée en seconde.
Nous voudrions ici remercier Lebanco.net pour cette opportunité qu’il nous offre de remercier les Ivoiriennes et Ivoiriens . Ils nous ont fait confiance, et qui plus est ils ont été extrêmement patients.
Permettez que nous revenions maintenant à votre question.
Nos sentiments sont des sentiments de satisfaction et de fierté; fierté, d’être Ivoirien.
. Quels sont les objectifs de votre union?
Notre union est baptisée l’Union Fraternelle des Ivoiriens (UFI). Notre organisation est à caractère social. Elle est apolitique. Dans son préambule, nos textes stipulent et je cite ”L’Union Fraternelle des Ivoiriens vise les objectifs suivants :
- Améliorer les conditions de vie de ses membres; ; - contribuer à l’orientation et à l’épanouissement des membres par la mise à leur disposition d’informations utiles et nécessaires en matière de santé, de formation et d’immigration; ; - sensibiliser les membres au respect crupuleux des lois et règlements de leur pays d’accueil;; - collaborer et/ou fédérer avec d’autres associations ou organisations ayant des buts et objectifs similaires.” Fin de citation.
Après vingt ans d’existence, l’UFI aspire aujourd’hui à faire peau neuve. Les Ivoiriens et Ivoiriennes, dans l’ensemble, veulent donner à leur organisation, une autre direction. Une direction qui s’accommode à cette nouvelle génération de la globalisation.
. Quelle a été la contribution de SEM Daouda Diabaté dans la résolution de ce conflit fraternel?
Je voudrais ici publiquement remercier SEM l’Ambassadeur Daouda Diabaté.
Au moment où nous cherchions à savoir, comment nous allions nous y prendre pour répondre à la sollicitation de certains des présidents des associations des Ivoiriens, l’Ambassadeur a convoqué une réunion de crise à son domicile. C’était le 26 mars 2012. Entre-temps, le 25 mars la veille, nous avions convoqué, nous, une réunion en ligne à 20 heures avec les présidents des infra groupes. Nous nous étions donc préparés pour la réunion de l’Ambassadeur; d’autant plus que les rumeurs nous avaient laissé croire que l’Ambassadeur voulait utiliser l’UFI à des fins politiques.
Mais nous avions été agréablement surpris.
SEM Daouda Diabaté a plutôt demandé aux Ivoiriens de prendre leurs responsabilités. Il nous a martelé qu’il pouvait aider, mais que ce n’était pas à lui de trouver des solutions à des conflits dans la communauté, mais plutôt aux présidents des infra groupes. Les infra groupes sont l’émanation de l’UFI, a-t-il poursuivi.
Et donc c’est cette assemblée extraordinaire qui a conféré la tâche au collectif des présidents des Infra-groupes de trouver une solution á la crise à l’UFI.
Mieux, SEM Daouda Diabaté avait fait savoir aux deux camps qu’il ne reconnaîtrait qu’un seul président issu de la médiation des présidents des infra groupes. Il l’a dit tout haut et a tenu parole. Tout cela nous a beaucoup aidés.
Oui, parce qu’avant que nous ne venions sur la scène, l’ambassadeur avait déjà tenté, par l’intermédiaire du Ministre Sekou Toure, de résoudre la crise
. La crise que vous avez vécue ressemble à celle que connaît votre pays, la Côte d’Ivoire. Quelle leçon les acteurs politiques ivoiriens devraient tirer de votre processus de paix?
Vous avez pleinement raison. La crise qui a fragilisé l’UFI est étrangement calquée sur celle de la Côte d’Ivoire, notre pays. Deux présidents élus à la tête de l’UFI. Deux présidents élus par deux différentes décisions des comités électoraux.
Vous comprenez que notre rôle était difficile. Il nous faut ramener la paix dans communauté divisée. Mais par la grâce de Dieu, nous sommes sur la bonne voie.
Êtes-vous disposés à venir enseigner cette expérience à vos compatriotes au pays, à vous engager dans le processus de réconciliation nationale qui marque le pas en Côte d’Ivoire?
Oui, nous l’avons dit plus haut, nous sommes prêts à apporter notre contribution à la réconciliation nationale. L’avenir de nos enfants, des générations futures, somme toute de la Côte d’Ivoire, en dépend. Mais nous vous le répétons, une réconciliation réussie dépend, certes, du comportement de celui qui dirige le processus, mais surtout de l’application des règles fondamentales dont nous parlions plus haut.
Pour conclure sur cette question, nous disons, oui, nous sommes prêts à aider notre pays à retrouver la paix si nous sommes sollicités pour notre méthode.
Mieux, nous disons que le Président de la République doit pardonner et accorder une amnistie à toutes les personnes en prison, y compris le Président Laurent Gbagbo.
Nous disons bien y compris le Président Laurent Gbagbo, parce que c’est tout simplement une question de politique. Et comme cela se fait en politique, le Président Alassane Ouattara, que dis-je, la communauté internationale, peut habiller la libération de Laurent Gbagbo. C’est au président de faire le premier pas vers la réconciliation vraie !
Pour conclure, nous voudrions remercier lebanco.net pour nous avoir permis de donner notre point de vue sur le processus de réconciliation dans notre pays; de nous avoir donné cette opportunité pour expliquer, comment nous sommes arrivés à ramener la paix dans la communauté de la région métropolitaine de Washington, DC. Nous voudrions ici remercier SEM l’Ambassadeur Daouda Diabaté pour la totale confiance qu’il a faite à notre processus de résolution de ladite crise et surtout pour ses conseils qui nous ont été très utiles.
Permettez- nous de remercier sincèrement le Pasteur Daniel Goulia, ce grand homme de Dieu, qui nous a permis de décanter certaines situations difficiles, l’Imam Yao et tous les Hommes de Dieu. Nous remercions les présidents élus Diomandé Moussa et Guy Kouamel à et leurs staffs respectifs qui nous ont donné une leçon d’humilité et de leadership. Nos remerciements vont à tous les présidents des associations des Ivoiriens de Washington, DC et sa région, et particulièrement aux anciens présidents pour leurs contributions actives à ce processus de paix. Nous n’oublierons pas les Ivoiriennes et les Ivoiriens pour leur patience. Nous invitons les Ivoiriennes et Ivoiriens à venir massivement à l’assemblée générale extraordinaire de réconciliation. Cette assemblée aura lieu le samedi 24 novembre 2012, à Georgian Colonies Communities Center, 3725 Dunsinun Drive, Silver Spring,MD 20906, de 14 heures à 17 heures. Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, une bonne période de fête.
Réalisée par Adam’s Régis Souaga(Source Lebanco.net)
Permettez-nous tout d’abord de nous présenter. Je me nomme Gustave Biaka. Je suis professeur certifié en mathématiques des lycées et collèges et aussi professeur certifié en Éducation Spéciale dans l’État de Maryland, aux États-Unis d’Amérique; précisément dans le Prince George County.
En Côte d’Ivoire, j’étais professeur mathématique, membre de la commission des choix sujets de B.E.P.C. et d’entrée en seconde.
Nous voudrions ici remercier Lebanco.net pour cette opportunité qu’il nous offre de remercier les Ivoiriennes et Ivoiriens . Ils nous ont fait confiance, et qui plus est ils ont été extrêmement patients.
Permettez que nous revenions maintenant à votre question.
Nos sentiments sont des sentiments de satisfaction et de fierté; fierté, d’être Ivoirien.
. Quels sont les objectifs de votre union?
Notre union est baptisée l’Union Fraternelle des Ivoiriens (UFI). Notre organisation est à caractère social. Elle est apolitique. Dans son préambule, nos textes stipulent et je cite ”L’Union Fraternelle des Ivoiriens vise les objectifs suivants :
- Améliorer les conditions de vie de ses membres; ; - contribuer à l’orientation et à l’épanouissement des membres par la mise à leur disposition d’informations utiles et nécessaires en matière de santé, de formation et d’immigration; ; - sensibiliser les membres au respect crupuleux des lois et règlements de leur pays d’accueil;; - collaborer et/ou fédérer avec d’autres associations ou organisations ayant des buts et objectifs similaires.” Fin de citation.
Après vingt ans d’existence, l’UFI aspire aujourd’hui à faire peau neuve. Les Ivoiriens et Ivoiriennes, dans l’ensemble, veulent donner à leur organisation, une autre direction. Une direction qui s’accommode à cette nouvelle génération de la globalisation.
. Quelle a été la contribution de SEM Daouda Diabaté dans la résolution de ce conflit fraternel?
Je voudrais ici publiquement remercier SEM l’Ambassadeur Daouda Diabaté.
Au moment où nous cherchions à savoir, comment nous allions nous y prendre pour répondre à la sollicitation de certains des présidents des associations des Ivoiriens, l’Ambassadeur a convoqué une réunion de crise à son domicile. C’était le 26 mars 2012. Entre-temps, le 25 mars la veille, nous avions convoqué, nous, une réunion en ligne à 20 heures avec les présidents des infra groupes. Nous nous étions donc préparés pour la réunion de l’Ambassadeur; d’autant plus que les rumeurs nous avaient laissé croire que l’Ambassadeur voulait utiliser l’UFI à des fins politiques.
Mais nous avions été agréablement surpris.
SEM Daouda Diabaté a plutôt demandé aux Ivoiriens de prendre leurs responsabilités. Il nous a martelé qu’il pouvait aider, mais que ce n’était pas à lui de trouver des solutions à des conflits dans la communauté, mais plutôt aux présidents des infra groupes. Les infra groupes sont l’émanation de l’UFI, a-t-il poursuivi.
Et donc c’est cette assemblée extraordinaire qui a conféré la tâche au collectif des présidents des Infra-groupes de trouver une solution á la crise à l’UFI.
Mieux, SEM Daouda Diabaté avait fait savoir aux deux camps qu’il ne reconnaîtrait qu’un seul président issu de la médiation des présidents des infra groupes. Il l’a dit tout haut et a tenu parole. Tout cela nous a beaucoup aidés.
Oui, parce qu’avant que nous ne venions sur la scène, l’ambassadeur avait déjà tenté, par l’intermédiaire du Ministre Sekou Toure, de résoudre la crise
. La crise que vous avez vécue ressemble à celle que connaît votre pays, la Côte d’Ivoire. Quelle leçon les acteurs politiques ivoiriens devraient tirer de votre processus de paix?
Vous avez pleinement raison. La crise qui a fragilisé l’UFI est étrangement calquée sur celle de la Côte d’Ivoire, notre pays. Deux présidents élus à la tête de l’UFI. Deux présidents élus par deux différentes décisions des comités électoraux.
Vous comprenez que notre rôle était difficile. Il nous faut ramener la paix dans communauté divisée. Mais par la grâce de Dieu, nous sommes sur la bonne voie.
Êtes-vous disposés à venir enseigner cette expérience à vos compatriotes au pays, à vous engager dans le processus de réconciliation nationale qui marque le pas en Côte d’Ivoire?
Oui, nous l’avons dit plus haut, nous sommes prêts à apporter notre contribution à la réconciliation nationale. L’avenir de nos enfants, des générations futures, somme toute de la Côte d’Ivoire, en dépend. Mais nous vous le répétons, une réconciliation réussie dépend, certes, du comportement de celui qui dirige le processus, mais surtout de l’application des règles fondamentales dont nous parlions plus haut.
Pour conclure sur cette question, nous disons, oui, nous sommes prêts à aider notre pays à retrouver la paix si nous sommes sollicités pour notre méthode.
Mieux, nous disons que le Président de la République doit pardonner et accorder une amnistie à toutes les personnes en prison, y compris le Président Laurent Gbagbo.
Nous disons bien y compris le Président Laurent Gbagbo, parce que c’est tout simplement une question de politique. Et comme cela se fait en politique, le Président Alassane Ouattara, que dis-je, la communauté internationale, peut habiller la libération de Laurent Gbagbo. C’est au président de faire le premier pas vers la réconciliation vraie !
Pour conclure, nous voudrions remercier lebanco.net pour nous avoir permis de donner notre point de vue sur le processus de réconciliation dans notre pays; de nous avoir donné cette opportunité pour expliquer, comment nous sommes arrivés à ramener la paix dans la communauté de la région métropolitaine de Washington, DC. Nous voudrions ici remercier SEM l’Ambassadeur Daouda Diabaté pour la totale confiance qu’il a faite à notre processus de résolution de ladite crise et surtout pour ses conseils qui nous ont été très utiles.
Permettez- nous de remercier sincèrement le Pasteur Daniel Goulia, ce grand homme de Dieu, qui nous a permis de décanter certaines situations difficiles, l’Imam Yao et tous les Hommes de Dieu. Nous remercions les présidents élus Diomandé Moussa et Guy Kouamel à et leurs staffs respectifs qui nous ont donné une leçon d’humilité et de leadership. Nos remerciements vont à tous les présidents des associations des Ivoiriens de Washington, DC et sa région, et particulièrement aux anciens présidents pour leurs contributions actives à ce processus de paix. Nous n’oublierons pas les Ivoiriennes et les Ivoiriens pour leur patience. Nous invitons les Ivoiriennes et Ivoiriens à venir massivement à l’assemblée générale extraordinaire de réconciliation. Cette assemblée aura lieu le samedi 24 novembre 2012, à Georgian Colonies Communities Center, 3725 Dunsinun Drive, Silver Spring,MD 20906, de 14 heures à 17 heures. Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, une bonne période de fête.
Réalisée par Adam’s Régis Souaga(Source Lebanco.net)