“Ensemble, pour une économie cacaoyère mondiale durable’’. Tel est le thème de la première conférence mondiale du cacao, qui doit s’ouvrir officiellement aujourd’hui, à l’hôtel Ivoire. Ce, du 19 au 23 novembre 2012. Tout le gotha mondial du cacao se trouve sur les bords de la lagune Ebrié. Les enjeux sont donc multiples pour la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial du cacao. Un pays incontournable dans ce secteur avec environ 40% de la production mondiale.
Ajouté à cela, les projecteurs qui seront tournés vers la Côte d’Ivoire et cette fois, pas pour parler de guerre mais plutôt pour réfléchir. Un pays où l’on réfléchit, où l’on jette les bases d’une économie cacaoyère durable. Mieux, ce sera aussi l’occasion pour les différents Etats de l’Organisation mondiale du cacao (Icco) de soutenir la Côte d’Ivoire dans tout ce qu’elle a traversé et est en train de traverser. Ce qu’il faut surtout préciser, c’est qu’avec le rang occupé par ce pays, il est ‘‘tout à fait légitime’’, selon Jean Marc Anga (Directeur exécutif de l’Icco), que ce soit en Côte d’Ivoire que tous les acteurs de la filière du cacao mondial se retrouvent pour ce rendez-vous du donner et du recevoir. En outre, lors de ces assises, les experts plancheront sur la production qui doit toujours être abondante mais de bonne qualité. Mais aussi sur l’adéquation demande et offre. Les producteurs seront également au cœur des réflexions car ce sont eux qui produisent le cacao. L’objectif étant de voir comment améliorer, dans la durabilité, leurs revenus. Un accent sera aussi mis sur l’importance de la transformation qui va générer de la valeur ajoutée pour les Etats producteurs. L’on annonce plus de 1000 participants parmi lesquels se trouvent des entreprises cacaoyères et chocolatières, des chercheurs et scientifiques et des organisations d'agriculteurs. Face au déficit structurel lié au vieillissement des exploitants et des vergers, les maladies cacaoyères, le boom de l'hévéa et de l'huile de palme, les experts entendent y apporter des réponses appropriées. Comme l’a dit, il y a quelques mois le ministre de l’agriculture de Côte d’Ivoire, Sangafowa Mamadou Coulibaly, les recommandations de ce forum devront aboutir à l’adoption d’un agenda global, un plan d’action stratégique et la création d’un fonds pour le financement du plan cacao. Le temps fort de cette cérémonie d’ouverture sera le message du président Alassane Ouattara. Au nom du premier producteur mondial du cacao, Ouattara s’adressera à ces sommités et évoquera les attentes des pays producteurs en général mais celles de la Côte d’Ivoire en particulier. Hier dans l’après-midi, le Premier ministre Ahoussou Kouadio a procédé à l’inauguration du parc d’exposition et à la visite des stands. Tout en souhaitant, au nom du Chef de l’Etat et du Gouvernement, la bienvenue aux participants, il a salué la tenue de cette conférence mondiale en Côte d’Ivoire et demandé aux participants d’en tirer. Rappelant que le véritable évènement, c’est aujourd’hui, avec l’allocution du chef de l’Etat. Pour terminer, Ahoussou Kouadio, a dans le livre d’or, réaffirmé la joie du peuple ivoirien d’accueillir ces assises.
Jean Eric ADINGRA
Ajouté à cela, les projecteurs qui seront tournés vers la Côte d’Ivoire et cette fois, pas pour parler de guerre mais plutôt pour réfléchir. Un pays où l’on réfléchit, où l’on jette les bases d’une économie cacaoyère durable. Mieux, ce sera aussi l’occasion pour les différents Etats de l’Organisation mondiale du cacao (Icco) de soutenir la Côte d’Ivoire dans tout ce qu’elle a traversé et est en train de traverser. Ce qu’il faut surtout préciser, c’est qu’avec le rang occupé par ce pays, il est ‘‘tout à fait légitime’’, selon Jean Marc Anga (Directeur exécutif de l’Icco), que ce soit en Côte d’Ivoire que tous les acteurs de la filière du cacao mondial se retrouvent pour ce rendez-vous du donner et du recevoir. En outre, lors de ces assises, les experts plancheront sur la production qui doit toujours être abondante mais de bonne qualité. Mais aussi sur l’adéquation demande et offre. Les producteurs seront également au cœur des réflexions car ce sont eux qui produisent le cacao. L’objectif étant de voir comment améliorer, dans la durabilité, leurs revenus. Un accent sera aussi mis sur l’importance de la transformation qui va générer de la valeur ajoutée pour les Etats producteurs. L’on annonce plus de 1000 participants parmi lesquels se trouvent des entreprises cacaoyères et chocolatières, des chercheurs et scientifiques et des organisations d'agriculteurs. Face au déficit structurel lié au vieillissement des exploitants et des vergers, les maladies cacaoyères, le boom de l'hévéa et de l'huile de palme, les experts entendent y apporter des réponses appropriées. Comme l’a dit, il y a quelques mois le ministre de l’agriculture de Côte d’Ivoire, Sangafowa Mamadou Coulibaly, les recommandations de ce forum devront aboutir à l’adoption d’un agenda global, un plan d’action stratégique et la création d’un fonds pour le financement du plan cacao. Le temps fort de cette cérémonie d’ouverture sera le message du président Alassane Ouattara. Au nom du premier producteur mondial du cacao, Ouattara s’adressera à ces sommités et évoquera les attentes des pays producteurs en général mais celles de la Côte d’Ivoire en particulier. Hier dans l’après-midi, le Premier ministre Ahoussou Kouadio a procédé à l’inauguration du parc d’exposition et à la visite des stands. Tout en souhaitant, au nom du Chef de l’Etat et du Gouvernement, la bienvenue aux participants, il a salué la tenue de cette conférence mondiale en Côte d’Ivoire et demandé aux participants d’en tirer. Rappelant que le véritable évènement, c’est aujourd’hui, avec l’allocution du chef de l’Etat. Pour terminer, Ahoussou Kouadio, a dans le livre d’or, réaffirmé la joie du peuple ivoirien d’accueillir ces assises.
Jean Eric ADINGRA