L’Observatoire pour la liberté de la presse, de l’étique et de la déontologie (Olped) veut reprendre sa mission d’autorégulation dans les secteurs de la presse et de la communication audio visuelle. C’est dans cette perspective qu’il a été organisé un atelier le week-end dernier, à Grand-Bassam.
Quatre années de léthargie, ça suffit ! Et pour signer son retour, l’Observatoire pour la liberté de la presse, de l’étique et de la déontologie (Olped) a initié un atelier, à Grand- Bassam (N’Sa Hôtel), les 15, 16 et 17 novembre derniers. Les assises organisées en partenariat, avec la Fondation Friedrich Hebert avaient pour thème, «L’Olped, 17 ans après : bilan et perspectives». Et ont permis de poser un «diagnostic opérationnel» afin de penser à des perspectives nouvelles pour l’observatoire.
Aux termes des travaux, plusieurs recommandations, dont deux principales, ont été faites au bureau exécutif présidé par Zio Moussa. Au titre des actions urgentes à mener, l’atelier a recommandé au bureau «d’engager immédiatement la procédure administrative en vue de la légalisation de l’observatoire», et «de prendre des mesures idoines pour organiser dans la deuxième quinzaine du mois d’avril, le 3e congrès ordinaire de l’Olped». Cette double recommandation se fonde sur l’état des lieux fait par les participants. L’atelier a constaté qu’après 17 ans d’existence, l’Olped n’est pas déclaré au ministère de l’Intérieur, donc a fonctionné dans l’illégalité. Cette situation a joué contre l’organisation, dans la mesure où elle n’a pu bénéficier d’un certain nombre de subventions, de la part de quelques partenaires du secteur de la presse et de l’audiovisuel.
Quand à la résolution relative à l’organisation du congrès, elle se justifie d’abord par le fait que le mandat du bureau exécutif actuel est venu à expiration depuis quatre années, ensuite «par la nécessité de renouveler les organes dont le bureau exécutif et le conseil d’administration», enfin par la volonté de revisiter les textes fondateurs de l’organisation. L’atelier s’est déroulé en trois étapes. La cérémonie d’ouverture à laquelle a participé entre autres, le représentant de la fondation Friedrich Hebert Kouamé David, et plusieurs responsable d’organisations professionnelles.
A l’ouverture, Zio Moussa a expliqué les objectifs, que vise l’atelier de Gd Bassam. Notamment faire le diagnostic. Au cours de la deuxième étape, les participants ont eu droit à trois exposés théoriques : de Zio Moussa, président de l’Olped sur les instruments de l’observatoire, du président Samba Koné, sur la co-régulation et d’André Ouohi, consultant en management, sur le financement de la structure. La troisième étape a été consacrée à des débats en plénière qui ont porté sur les exposés. Après deux jours de discussions, les participants ont arrêté, de façon unanime, le principe de la reprise immédiate des activités de l’Olped.
Dans le fond, l’atelier a fait le constat que la régulation de la presse et de l’audiovisuelle a été confiée par la loi à des organes, au Conseil de la Presse (CNP) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca). C’est pourquoi, concernant l’autorégulation, il a souligné la nécessité du retour de l’Olped.
Cependant, tenant compte des nouveaux défis, l’atelier a adopté le principe d’une co-régulation. Pour cela, il préconise la mise sur pied d’une plate forme de collaboration. Par ailleurs, les débats ont tourné autour de la question du financement. Dans cette perspective, une résolution demande au bureau exécutif de s’adresser à un certain nombre d’organismes telle que Friedrich Hebert Stieftung et le Fonds de soutien et de développement de la presse ( Fsdp).
Koulibaly Dou
Quatre années de léthargie, ça suffit ! Et pour signer son retour, l’Observatoire pour la liberté de la presse, de l’étique et de la déontologie (Olped) a initié un atelier, à Grand- Bassam (N’Sa Hôtel), les 15, 16 et 17 novembre derniers. Les assises organisées en partenariat, avec la Fondation Friedrich Hebert avaient pour thème, «L’Olped, 17 ans après : bilan et perspectives». Et ont permis de poser un «diagnostic opérationnel» afin de penser à des perspectives nouvelles pour l’observatoire.
Aux termes des travaux, plusieurs recommandations, dont deux principales, ont été faites au bureau exécutif présidé par Zio Moussa. Au titre des actions urgentes à mener, l’atelier a recommandé au bureau «d’engager immédiatement la procédure administrative en vue de la légalisation de l’observatoire», et «de prendre des mesures idoines pour organiser dans la deuxième quinzaine du mois d’avril, le 3e congrès ordinaire de l’Olped». Cette double recommandation se fonde sur l’état des lieux fait par les participants. L’atelier a constaté qu’après 17 ans d’existence, l’Olped n’est pas déclaré au ministère de l’Intérieur, donc a fonctionné dans l’illégalité. Cette situation a joué contre l’organisation, dans la mesure où elle n’a pu bénéficier d’un certain nombre de subventions, de la part de quelques partenaires du secteur de la presse et de l’audiovisuel.
Quand à la résolution relative à l’organisation du congrès, elle se justifie d’abord par le fait que le mandat du bureau exécutif actuel est venu à expiration depuis quatre années, ensuite «par la nécessité de renouveler les organes dont le bureau exécutif et le conseil d’administration», enfin par la volonté de revisiter les textes fondateurs de l’organisation. L’atelier s’est déroulé en trois étapes. La cérémonie d’ouverture à laquelle a participé entre autres, le représentant de la fondation Friedrich Hebert Kouamé David, et plusieurs responsable d’organisations professionnelles.
A l’ouverture, Zio Moussa a expliqué les objectifs, que vise l’atelier de Gd Bassam. Notamment faire le diagnostic. Au cours de la deuxième étape, les participants ont eu droit à trois exposés théoriques : de Zio Moussa, président de l’Olped sur les instruments de l’observatoire, du président Samba Koné, sur la co-régulation et d’André Ouohi, consultant en management, sur le financement de la structure. La troisième étape a été consacrée à des débats en plénière qui ont porté sur les exposés. Après deux jours de discussions, les participants ont arrêté, de façon unanime, le principe de la reprise immédiate des activités de l’Olped.
Dans le fond, l’atelier a fait le constat que la régulation de la presse et de l’audiovisuelle a été confiée par la loi à des organes, au Conseil de la Presse (CNP) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca). C’est pourquoi, concernant l’autorégulation, il a souligné la nécessité du retour de l’Olped.
Cependant, tenant compte des nouveaux défis, l’atelier a adopté le principe d’une co-régulation. Pour cela, il préconise la mise sur pied d’une plate forme de collaboration. Par ailleurs, les débats ont tourné autour de la question du financement. Dans cette perspective, une résolution demande au bureau exécutif de s’adresser à un certain nombre d’organismes telle que Friedrich Hebert Stieftung et le Fonds de soutien et de développement de la presse ( Fsdp).
Koulibaly Dou