De Gnahoré Bernard à Ibo Cheick Oumar, c’est toute une histoire dont le secret, en cette douloureuse circonstance, a été révélé par César Etou, Directeur général par intérim de La Refondation S.A. Révélations-témoignage: «J’ai connu Gnahoré Bernard en 1992. La direction du journal La Voie venait de me confier la mission de coordonner le service Politique du journal. (…) J’ai remarqué que beaucoup de gens nous envoyaient des informations de l’intérieur du pays. J’ai donc demandé à créer un service appelé Régions. Cela m’a été accordé. De Divo, je recevais régulièrement des articles d’un certain Gnahoré Bernard. Je ne le connaissais pas. J’ai pu établir un contact téléphonique avec lui. Mais je ne l’avais jamais rencontré. Un jour, une information envoyée par Gnahoré Bernard s’est avérée fausse. Je me suis fâché et je l’ai appelé au téléphone pour le sermonner. Au moment où je parlais, il m’a calmement interpellé et m’a dit : Chef, ce n’est pas moi qui ai écrit cet article. Cet article n’est pas de moi ».
«Mais qui donc écrit-il à Divo sous le même nom que notre correspondant en essai ? Pour tout tirer au clair, j’ai fait un communiqué dans le journal pour inviter le correspondant Gnahoré Bernard à venir me rencontrer au siège de La Voie à Adjamé, 220 Logements.
Au jour du rendez-vous, deux personnes se présentent à moi. Je leur demande de présenter leurs pièces d’identité. Incroyable mais vrai, les deux ont exactement le même nom, Gnahoré Dago Bernard. J’ai donc demandé au deuxième qui m’a envoyé la fausse information de ne plus écrire. Mais pour être sûr que cela sera respecté, j’ai demandé au premier Gnahoré Bernard, celui que nous pleurons aujourd’hui, de changer de nom. De prendre un pseudonyme parce que cela se fait dans la presse. Moi-même, mon nom César Etou est un pseudonyme qui me colle bien à la peau aujourd’hui. Calmement, il m’a dit : «Chef, il faut me donner un nom toi-même». Je lui ai dit : « Tu t’appelleras désormais IBO CHEICK OUMAR». Je ne sais pas d’où j’ai sorti ce nom. Mais j’ai pensé que personne d’autre à Divo ne pourrait se faire appeler Ibo Cheick Oumar et que ce nom permettrait à Gnaoré Dago Bernard de se cacher, d’être moins exposé. Il m’a répondu : «Chef, ce nom me plaît». Voilà comment Gnahoré Bernard est devenu IBO CHEICK OUMAR pour être, jusqu’à ce jour, l’unique correspondant de La Voie, puis de Notre Voie à Divo. (…) C’est donc ce frère auquel j’ai donné un nom qui me quitte définitivement à partir d’aujourd’hui. Il s’en va avec le nom que je lui ai donné. Personne ne portera plus jamais ce nom, parce que c’était notre secret à nous deux», a terminé César Etou en écrasant une larme rebelle.
Propos recueillis par Patrice Tapé
tapepatrice@yahoo.fr
«Mais qui donc écrit-il à Divo sous le même nom que notre correspondant en essai ? Pour tout tirer au clair, j’ai fait un communiqué dans le journal pour inviter le correspondant Gnahoré Bernard à venir me rencontrer au siège de La Voie à Adjamé, 220 Logements.
Au jour du rendez-vous, deux personnes se présentent à moi. Je leur demande de présenter leurs pièces d’identité. Incroyable mais vrai, les deux ont exactement le même nom, Gnahoré Dago Bernard. J’ai donc demandé au deuxième qui m’a envoyé la fausse information de ne plus écrire. Mais pour être sûr que cela sera respecté, j’ai demandé au premier Gnahoré Bernard, celui que nous pleurons aujourd’hui, de changer de nom. De prendre un pseudonyme parce que cela se fait dans la presse. Moi-même, mon nom César Etou est un pseudonyme qui me colle bien à la peau aujourd’hui. Calmement, il m’a dit : «Chef, il faut me donner un nom toi-même». Je lui ai dit : « Tu t’appelleras désormais IBO CHEICK OUMAR». Je ne sais pas d’où j’ai sorti ce nom. Mais j’ai pensé que personne d’autre à Divo ne pourrait se faire appeler Ibo Cheick Oumar et que ce nom permettrait à Gnaoré Dago Bernard de se cacher, d’être moins exposé. Il m’a répondu : «Chef, ce nom me plaît». Voilà comment Gnahoré Bernard est devenu IBO CHEICK OUMAR pour être, jusqu’à ce jour, l’unique correspondant de La Voie, puis de Notre Voie à Divo. (…) C’est donc ce frère auquel j’ai donné un nom qui me quitte définitivement à partir d’aujourd’hui. Il s’en va avec le nom que je lui ai donné. Personne ne portera plus jamais ce nom, parce que c’était notre secret à nous deux», a terminé César Etou en écrasant une larme rebelle.
Propos recueillis par Patrice Tapé
tapepatrice@yahoo.fr