Agboville, Selon l’appréciation OMS, la maladie de la lèpre n’est pas encore éliminée dans l’ouest ivoirien frontalier du Libéria, a indiqué le directeur coordonnateur du Programme national d’élimination de la lèpre (PNEL), Dr Kouassi N’Guessan, lundi à Agboville.
« Il s’agit encore d’une zone hyper endémique », a déploré le directeur coordonnateur. Les districts sanitaires de Zouan Hounien ou Guiglo, proches du Libéria, présentent en effet un taux de prévalence régionale au-dessus d’un malade pour 10 000 habitants en traitement.
Dr Kouassi a expliqué que les zones qui ne sont pas encore éradiquées sont localisées dans l’ouest du pays, à la frontière avec le Libéria. Ce pays est l’un des rares Etats africains qui n’a pas encore atteint le stade d’élimination de la lèpre, a-t-il dit.
La seconde raison qui fonde l’hyper endémie à l’ouest est que la prise en charge des dépistés n’a pas pu être efficacement assurée durant plusieurs années, notamment à cause de la guerre qui y sévissait, a noté le directeur coordonnateur du programme
La lèpre ne constitue plus un problème de santé publique dans les autres districts sanitaires du pays. Au plan national, le taux a atteint le seuil de l’élimination de la lèpre fixé par l’OMS qui est de moins d’un malade pour 10 000 habitants en traitement. Dr Kouassi a assuré qu’en demi-siècle de lutte, il y a eu beaucoup d’acquis, même si la maladie existe encore.
Une trentaine de spécialistes de la lèpre sont réunis en atelier de lundi à jeudi à Agboville, pour étudier les possibilités d’améliorer la qualité de la prise en charge des malades lépreux.
L’atelier a bénéficié de l’appui de la fondation Raoul Follereau qui est le « partenaire légendaire » du Programme national d’élimination de la lèpre.
(AIP)
« Il s’agit encore d’une zone hyper endémique », a déploré le directeur coordonnateur. Les districts sanitaires de Zouan Hounien ou Guiglo, proches du Libéria, présentent en effet un taux de prévalence régionale au-dessus d’un malade pour 10 000 habitants en traitement.
Dr Kouassi a expliqué que les zones qui ne sont pas encore éradiquées sont localisées dans l’ouest du pays, à la frontière avec le Libéria. Ce pays est l’un des rares Etats africains qui n’a pas encore atteint le stade d’élimination de la lèpre, a-t-il dit.
La seconde raison qui fonde l’hyper endémie à l’ouest est que la prise en charge des dépistés n’a pas pu être efficacement assurée durant plusieurs années, notamment à cause de la guerre qui y sévissait, a noté le directeur coordonnateur du programme
La lèpre ne constitue plus un problème de santé publique dans les autres districts sanitaires du pays. Au plan national, le taux a atteint le seuil de l’élimination de la lèpre fixé par l’OMS qui est de moins d’un malade pour 10 000 habitants en traitement. Dr Kouassi a assuré qu’en demi-siècle de lutte, il y a eu beaucoup d’acquis, même si la maladie existe encore.
Une trentaine de spécialistes de la lèpre sont réunis en atelier de lundi à jeudi à Agboville, pour étudier les possibilités d’améliorer la qualité de la prise en charge des malades lépreux.
L’atelier a bénéficié de l’appui de la fondation Raoul Follereau qui est le « partenaire légendaire » du Programme national d’élimination de la lèpre.
(AIP)