L’appel à la reprise du travail n’a pas été suivi d’effet sur le terrain. Les écoles primaires et secondaires sont restées fermées ce mercredi 21 novembre 2012. Pis, le mouvement a touché hier les universités et grandes écoles publiques. Où la CNEC a enclenché sa grève.
Les activités académiques notamment les cours, les soutenances de thèses et de mémoires sont suspendues depuis hier dans les universités et grandes écoles publiques. Cette paralysie fait suite à une grève des enseignants et chercheurs. Ceux-ci, à l’appel de la CNEC (Coordination nationale des enseignants et chercheurs) entendent ainsi contraindre le gouvernement à leur payer de manière intégrale les salaires revalorisés prescrits par le décret de 2007 et l’application de la bi-appartenance. Là où le gouvernement s’engageait à leur payer premièrement 10% des nouveaux salaires à partir de mars 2013. Avant de revoir à la hausse sa proposition, qui était finalement passée à 25%. «Nous refusons toute offre qui écarte le paiement des arriérés. Contrairement à ce que les ex-ministres avec qui nous avons discuté distillent dans l’opinion, il n’y a eu aucun accord.
C’est pourquoi, nous avons entamé ce jour (mercredi) notre grève d’avertissement d’une semaine reconductible qui est suivie à 100% dans les universités publiques et grandes écoles. C’est le signe de l’expression de l’exaspération des camarades d’un pouvoir qui refuse, malgré l’embellie économique actuelle, de faire de leur département le levier de la construction de la Côte d’Ivoire émergente», a précisé le Pr Ouattara Mamadou, Secrétaire Général de la CNEC. Au niveau du primaire et du secondaire général, contre toute attente, les cours n’ont pas repris. En dépit de l’appel du Synepci, les écoles primaires et secondaires n’ont rouvertes leurs portes. Preuve que la grève se poursuit. «Il faut relever à travers la paralysie des cours, une volonté des enseignants de ne pas se laisser distraire. Il n’y a eu aucun accord avec le gouvernement. De sorte à nous amener à suspendre le mot d’ordre de grève. Le mouvement se poursuit parce que les propositions à nous faites, sont loin de nous satisfaire. Même si par manipulation, des camarades de corps ont tenté de faire croire le contraire. La grève se poursuit et ira à son terme du vendredi 23 novembre 2012. Si à cette échéance, nos revendications ne sont pas satisfaites pleinement, nous irons à une grève générale illimitée», averti Abonga Yves-Koutouan, leader du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (Synafept-ci), par ailleurs un des porte-paroles de l’ISEF (Intersyndicale du secteur Education-Formation). Une structure qui regroupe sept syndicats du primaire dont le MIDD de Mesmin Comoé et du secondaire général et technique. Qui observent un arrêt de travail largement suivi dans les écoles depuis le lundi dernier.
MTT
Les activités académiques notamment les cours, les soutenances de thèses et de mémoires sont suspendues depuis hier dans les universités et grandes écoles publiques. Cette paralysie fait suite à une grève des enseignants et chercheurs. Ceux-ci, à l’appel de la CNEC (Coordination nationale des enseignants et chercheurs) entendent ainsi contraindre le gouvernement à leur payer de manière intégrale les salaires revalorisés prescrits par le décret de 2007 et l’application de la bi-appartenance. Là où le gouvernement s’engageait à leur payer premièrement 10% des nouveaux salaires à partir de mars 2013. Avant de revoir à la hausse sa proposition, qui était finalement passée à 25%. «Nous refusons toute offre qui écarte le paiement des arriérés. Contrairement à ce que les ex-ministres avec qui nous avons discuté distillent dans l’opinion, il n’y a eu aucun accord.
C’est pourquoi, nous avons entamé ce jour (mercredi) notre grève d’avertissement d’une semaine reconductible qui est suivie à 100% dans les universités publiques et grandes écoles. C’est le signe de l’expression de l’exaspération des camarades d’un pouvoir qui refuse, malgré l’embellie économique actuelle, de faire de leur département le levier de la construction de la Côte d’Ivoire émergente», a précisé le Pr Ouattara Mamadou, Secrétaire Général de la CNEC. Au niveau du primaire et du secondaire général, contre toute attente, les cours n’ont pas repris. En dépit de l’appel du Synepci, les écoles primaires et secondaires n’ont rouvertes leurs portes. Preuve que la grève se poursuit. «Il faut relever à travers la paralysie des cours, une volonté des enseignants de ne pas se laisser distraire. Il n’y a eu aucun accord avec le gouvernement. De sorte à nous amener à suspendre le mot d’ordre de grève. Le mouvement se poursuit parce que les propositions à nous faites, sont loin de nous satisfaire. Même si par manipulation, des camarades de corps ont tenté de faire croire le contraire. La grève se poursuit et ira à son terme du vendredi 23 novembre 2012. Si à cette échéance, nos revendications ne sont pas satisfaites pleinement, nous irons à une grève générale illimitée», averti Abonga Yves-Koutouan, leader du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (Synafept-ci), par ailleurs un des porte-paroles de l’ISEF (Intersyndicale du secteur Education-Formation). Une structure qui regroupe sept syndicats du primaire dont le MIDD de Mesmin Comoé et du secondaire général et technique. Qui observent un arrêt de travail largement suivi dans les écoles depuis le lundi dernier.
MTT