13 mars 2012 – 21 novembre 2012. Cela fait exactement huit mois, jour pour jour, qu’Ahoussou Jeannot-Kouadio a travaillé comme Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. La gestion d’un tel poste dans un pays en pleine sortie de crise n’était pas du pain béni. Mais, le Premier ministre Ahoussou s’est résolu à conduire le programme de gouvernement du président de la République, Alassane Ouattara. En se fixant dans la logique de celui-ci, Ahoussou travaillait à l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon des années 2020. Or, pour un pays qui vient à peine de traverser une période douloureuse de son histoire faisant 3000 morts au sein de sa population, fallait-il ignorer le côté cohésion sociale ? Fort heureusement, JAK a cerné le fond des problèmes en si peu de temps. En s’inscrivant dans cette logique, il trouvera ses propres créneaux, en fonction de son génie, de sa trajectoire personnelle, du contexte, des intérêts supérieurs du pays et de l’espace à lui laisser pour agir, par le Président et ses Conseillers. Puisque « le Premier ministre n’a pas de pouvoir constitutionnel propre. Il détient ses pouvoirs du Président de la République et par délégation ». Son rôle étant donc d’ « assurer la coordination de l’action gouvernementale et d’en rendre compte au Président » dont il est, en réalité, un « collaborateur ». En conséquence, il se fera l’option d’être le Premier ministre de la réconciliation et du rassemblement des Ivoiriens, de la justice et de la sécurité judiciaire, des grands dossiers sociaux (cherté de la vie, travail, éducation, santé), de la bonne gouvernance et de l’éthique, ainsi que du développement durable. En un mot, il a eu à cœur de panser les plaies des Ivoiriens et de créer une nouvelle synergie pour le bon vivre dans notre pays. Dans ses rôles de rassembleur, son talent d’avocat, son expérience politique et ses qualités humaines propres, dont, notamment, un grand sens de l’écoute, un sens de la répartie et de la formule, JAK était à l’aise. Il savait faire rapidement des synthèses et les proposer en arborant son légendaire sourire, pour faire avancer le débat. A cet égard, il apparaissait comme une carte maîtresse du jeu du Président Ouattara, pour faire avancer certaines négociations. Dans son rêve de réussir sa mission nationale, le Premier ministre Ahoussou avait besoin du soutien et de la reconnaissance du peuple ivoirien.
Et, il savait que sa réussite passerait par l’ouverture et la conclusion heureuse de grands dossiers, car l’histoire ne retient que les grands bâtisseurs. C’est la raison pour laquelle, avec la discrétion et l’humilité qui le caractérisent, et dans l’ombre du Président Ouattara, mais avec persévérance, il aura ouvert de vastes chantiers. Comme le dialogue ‘’Gouvernement/Opposition’’, le traitement de ce dossier avec dextérité est, assurément, celui dans lequel le Premier ministre Ahoussou aura le plus joué sa crédibilité et engagé son énergie. Il est, à n’en point douter, celui où ses résultats sont les plus positifs et les plus palpables. Comment amener à la table de négociation une opposition qui posait comme préalable à toute rencontre la libération de son leader, Laurent Gbagbo, détenu par la Cpi à La Haye, qu’elle continue de considérer comme Président légal, d’une part, et un parti au pouvoir, celui du Président Ouattara, d’autre part, qui estime avoir été la plus grande victime de la répression de l’ex-pouvoir? L’équation était posée.
Et, JAK était en train de réussir ce pari, avec beaucoup d’humilité et de tacts, quant il l’a rétrocédé au président de la CDVR. Au niveau de la ‘’Justice et de la sécurité judiciaire’’, ses succès dans ce domaine sont presque spectaculaires. En parcourant les différents lieux de détention des dirigeants politiques de l’ex-régime, en un temps record, pour instruire les procureurs d’ouvrir des dossiers, afin d’enrôler leurs cas, de donner une légalité à leurs arrestations intervenues en pleine crise, dans des conditions difficiles. Une fois l’ordre mis dans les dossiers judiciaires, il s’attela à la réfection des prisons et à l’amélioration des conditions de vie et de sécurité. Puis, le recrutement de plus de 2000 gardes pénitentiaires. D’ailleurs, que savez-vous du transfèrement rapide de l’ex-président, Laurent Gbagbo, à la Haye, sans la moindre effusion de sang ? De même, sous son magistère, plusieurs dossiers d’enquêtes sur l’assassinat de l’ex-président Gueï Robert, du Colonel Dosso Adama, ont connu des avancées notables jusqu’à l’ouverture du procès des pro-Gbagbo le lundi 19 novembre 2012. En sa qualité de Ministre de la Justice, il n’a pas hésité à faire l’état des lieux du système judiciaire de la Côte d’Ivoire, en donnant, lors d’une rentrée judiciaire solennelle et magistrale à Yamoussoukro, l’occasion au Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de présenter son programme pour la Gouvernance judiciaire et promettre la création future d’une cité judiciaire dans la capitale politique à Abidjan. S’agissant de l’‘’Ethique gouvernementale’’. En la matière, la Côte d’Ivoire avait reculé vers le fond du classement et s’approchait des pays à gouvernance douteuse, où la corruption, les dérives éthiques et autres étaient légion. Ahoussou a, d’abord renforcé, l’arsenal juridique et judiciaire afin que les textes permettant de légiférer et de traquer le mal. Dans le secteur de l’‘’Education et la formation’’, le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou se sera impliqué personnellement dans le dossier de reconstruction et de réhabilitation des universités et des grandes écoles. Il est donc naturel qu’il ait eu succès.
Et, c’est à juste titre que le Président de la République l’a nommé président de la Commission d’audit en charge d’examiner ce dossier, du reste mis en chantier par ses proches. Sur la question du Développement durable, JAK, s’est impliqué dans la limitation de l’exploitation forestière en dessous du 8ème parallèle afin de ne pas accélérer la désertification du Nord du pays. Dorénavant, il a été demandé aux exploitants d’être de vrais industriels qui limitent les gaspillages et les destructions de la forêt. Concernant la ‘’Lutte contre la pauvreté et pour la hausse du pouvoir d’achat’’. Il a lancé sa campagne contre la cherté de la vie. Et enfin, le ‘’Forum social’’ qu’il a initié. Dans l’attente du point d’achèvement de l’initiative PPTE, de nombreuses promesses avaient été faites à divers protagonistes du tissu social, relatives à la revalorisation de leur statut, de leur rémunération et de leurs conditions de travail. Des magistrats aux enseignants en passant par les cadres de la santé, tous attendaient le point d’achèvement de l’initiative PPTE en juin 2012, pour bénéficier des fruits de leurs luttes syndicales. L’atelier sur le thème « Dialogue social et promotion de l’emploi », programmé du 19 au 20 novembre, vise à consolider les cadres formels de pratique du dialogue social et de négociations collectives et, spécifiquement, à s’approprier les contraintes et les enjeux de la compétition et de la concurrence mondiale liée à la problématique de la flexibilité, cerner les coûts des facteurs et les mécanismes de révision des niveaux de salaires, de réglementer et stratifier les outils et les moyens de la participation démocratique des travailleurs à l’essor de l’entreprise et de la nation. On peut le dire, en huit mois, sans moyens conséquents, Jeannot Ahoussou-Kouadio, qui ne cherchait pas à impressionner les Ivoiriens, a voulu être impressionné par eux, dans l’union, la discipline et le travail. En clair, JAK part dignement de la Primature de Côte d’Ivoire.
F.B.I
Et, il savait que sa réussite passerait par l’ouverture et la conclusion heureuse de grands dossiers, car l’histoire ne retient que les grands bâtisseurs. C’est la raison pour laquelle, avec la discrétion et l’humilité qui le caractérisent, et dans l’ombre du Président Ouattara, mais avec persévérance, il aura ouvert de vastes chantiers. Comme le dialogue ‘’Gouvernement/Opposition’’, le traitement de ce dossier avec dextérité est, assurément, celui dans lequel le Premier ministre Ahoussou aura le plus joué sa crédibilité et engagé son énergie. Il est, à n’en point douter, celui où ses résultats sont les plus positifs et les plus palpables. Comment amener à la table de négociation une opposition qui posait comme préalable à toute rencontre la libération de son leader, Laurent Gbagbo, détenu par la Cpi à La Haye, qu’elle continue de considérer comme Président légal, d’une part, et un parti au pouvoir, celui du Président Ouattara, d’autre part, qui estime avoir été la plus grande victime de la répression de l’ex-pouvoir? L’équation était posée.
Et, JAK était en train de réussir ce pari, avec beaucoup d’humilité et de tacts, quant il l’a rétrocédé au président de la CDVR. Au niveau de la ‘’Justice et de la sécurité judiciaire’’, ses succès dans ce domaine sont presque spectaculaires. En parcourant les différents lieux de détention des dirigeants politiques de l’ex-régime, en un temps record, pour instruire les procureurs d’ouvrir des dossiers, afin d’enrôler leurs cas, de donner une légalité à leurs arrestations intervenues en pleine crise, dans des conditions difficiles. Une fois l’ordre mis dans les dossiers judiciaires, il s’attela à la réfection des prisons et à l’amélioration des conditions de vie et de sécurité. Puis, le recrutement de plus de 2000 gardes pénitentiaires. D’ailleurs, que savez-vous du transfèrement rapide de l’ex-président, Laurent Gbagbo, à la Haye, sans la moindre effusion de sang ? De même, sous son magistère, plusieurs dossiers d’enquêtes sur l’assassinat de l’ex-président Gueï Robert, du Colonel Dosso Adama, ont connu des avancées notables jusqu’à l’ouverture du procès des pro-Gbagbo le lundi 19 novembre 2012. En sa qualité de Ministre de la Justice, il n’a pas hésité à faire l’état des lieux du système judiciaire de la Côte d’Ivoire, en donnant, lors d’une rentrée judiciaire solennelle et magistrale à Yamoussoukro, l’occasion au Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de présenter son programme pour la Gouvernance judiciaire et promettre la création future d’une cité judiciaire dans la capitale politique à Abidjan. S’agissant de l’‘’Ethique gouvernementale’’. En la matière, la Côte d’Ivoire avait reculé vers le fond du classement et s’approchait des pays à gouvernance douteuse, où la corruption, les dérives éthiques et autres étaient légion. Ahoussou a, d’abord renforcé, l’arsenal juridique et judiciaire afin que les textes permettant de légiférer et de traquer le mal. Dans le secteur de l’‘’Education et la formation’’, le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou se sera impliqué personnellement dans le dossier de reconstruction et de réhabilitation des universités et des grandes écoles. Il est donc naturel qu’il ait eu succès.
Et, c’est à juste titre que le Président de la République l’a nommé président de la Commission d’audit en charge d’examiner ce dossier, du reste mis en chantier par ses proches. Sur la question du Développement durable, JAK, s’est impliqué dans la limitation de l’exploitation forestière en dessous du 8ème parallèle afin de ne pas accélérer la désertification du Nord du pays. Dorénavant, il a été demandé aux exploitants d’être de vrais industriels qui limitent les gaspillages et les destructions de la forêt. Concernant la ‘’Lutte contre la pauvreté et pour la hausse du pouvoir d’achat’’. Il a lancé sa campagne contre la cherté de la vie. Et enfin, le ‘’Forum social’’ qu’il a initié. Dans l’attente du point d’achèvement de l’initiative PPTE, de nombreuses promesses avaient été faites à divers protagonistes du tissu social, relatives à la revalorisation de leur statut, de leur rémunération et de leurs conditions de travail. Des magistrats aux enseignants en passant par les cadres de la santé, tous attendaient le point d’achèvement de l’initiative PPTE en juin 2012, pour bénéficier des fruits de leurs luttes syndicales. L’atelier sur le thème « Dialogue social et promotion de l’emploi », programmé du 19 au 20 novembre, vise à consolider les cadres formels de pratique du dialogue social et de négociations collectives et, spécifiquement, à s’approprier les contraintes et les enjeux de la compétition et de la concurrence mondiale liée à la problématique de la flexibilité, cerner les coûts des facteurs et les mécanismes de révision des niveaux de salaires, de réglementer et stratifier les outils et les moyens de la participation démocratique des travailleurs à l’essor de l’entreprise et de la nation. On peut le dire, en huit mois, sans moyens conséquents, Jeannot Ahoussou-Kouadio, qui ne cherchait pas à impressionner les Ivoiriens, a voulu être impressionné par eux, dans l’union, la discipline et le travail. En clair, JAK part dignement de la Primature de Côte d’Ivoire.
F.B.I