Le président de l’Union nationale des commerçants internes et inter-Etats de Côte d’Ivoire (UNCIIE-CI, Barry Moctar, a invité les commerçants à faire confiance aux autorités, quant à leur recasement. C’était au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la structure aux Deux-Plateaux.
L’opération de déguerpissement menée le 15 octobre dernier à Abobo, a été le principal sujet abordé, au cours de cette rencontre. « Dès la première phase de l’opération ville propre ordonnée par les autorités ivoiriennes, le ministre des Mines, de l’Energie et du Pétrole, Adama Toungara, a pu obtenir pour sa commune un sursis de six mois afin de permettre aux commerçants et transporteurs d’Abobo de rejoindre la nouvelle gare et de prendre les dispositions pour éviter de se laisser surprendre par l’opération de déguerpissement. La période de sursis ayant expiré, le maire d’Abobo a réuni commerçants et transporteurs pour leur expliquer la nécessité de rejoindre leur nouveau site. Mais, cette attente s’est heurtée à la réticence de personnes qui avaient des intérêts autres que ceux des transporteurs et commerçants. Il nous est revenu par la suite que des personnes avaient mis en place sur le site de l’ancienne gare une vraie mafia. Elle rançonnait les commerçants et transporteurs. Des vendeurs de drogue avaient élu domicile sur le site. Il y avait également des vendeurs d’armes à feu et des commerces illicites. Ce sont ces personnes qui manipulaient les commerçants et transporteurs, en leur faisant croire qu’ils devaient s’opposer au déguerpissement et rester sur place », a-t-il révélé, tout en dégageant la responsabilité du maire d’Abobo dans cette affaire. « Nous sommes en négociation avec le maire pour que la situation des commerçants soit prise en compte dans les projets. Au niveau d’Abobo plusieurs sites nous ont été déjà promis. L’UNCIIE-CI est au travail, nous demandons de la patience aux commerçants pour bénéficier des retomber de notre combat », a dit Barry Moctar.
O.D
L’opération de déguerpissement menée le 15 octobre dernier à Abobo, a été le principal sujet abordé, au cours de cette rencontre. « Dès la première phase de l’opération ville propre ordonnée par les autorités ivoiriennes, le ministre des Mines, de l’Energie et du Pétrole, Adama Toungara, a pu obtenir pour sa commune un sursis de six mois afin de permettre aux commerçants et transporteurs d’Abobo de rejoindre la nouvelle gare et de prendre les dispositions pour éviter de se laisser surprendre par l’opération de déguerpissement. La période de sursis ayant expiré, le maire d’Abobo a réuni commerçants et transporteurs pour leur expliquer la nécessité de rejoindre leur nouveau site. Mais, cette attente s’est heurtée à la réticence de personnes qui avaient des intérêts autres que ceux des transporteurs et commerçants. Il nous est revenu par la suite que des personnes avaient mis en place sur le site de l’ancienne gare une vraie mafia. Elle rançonnait les commerçants et transporteurs. Des vendeurs de drogue avaient élu domicile sur le site. Il y avait également des vendeurs d’armes à feu et des commerces illicites. Ce sont ces personnes qui manipulaient les commerçants et transporteurs, en leur faisant croire qu’ils devaient s’opposer au déguerpissement et rester sur place », a-t-il révélé, tout en dégageant la responsabilité du maire d’Abobo dans cette affaire. « Nous sommes en négociation avec le maire pour que la situation des commerçants soit prise en compte dans les projets. Au niveau d’Abobo plusieurs sites nous ont été déjà promis. L’UNCIIE-CI est au travail, nous demandons de la patience aux commerçants pour bénéficier des retomber de notre combat », a dit Barry Moctar.
O.D