Yamoussoukro – L’atelier régional sur le cadre stratégique régional de référence pour le renforcement des capacités statistiques en Afrique qui se tient lundi et mardi à Yamoussoukro, en prélude au symposium international sur le développement de la statistique, a servi de tribune au directeur des affaires économiques de la Commission de l’Union africaine (CUA) pour faire des remarques relativement à la bonne marche et au bon fonctionnement de la Charte africaine de la statistique.
« La Charte souffre d’une restriction de la part des Etats qui ne ratifient pas. Je vous demande, au nom de la présidente de la CUA, Dr Nkosazana Dlami Zuma, d’agir auprès de vos Etats respectifs pour ratifier afin de mener au mieux votre mission de fournir des données statistiques fiables pour le développement de ces Etats », a plaidé, d’entrée, le directeur des affaires économiques de la CUA, Dr René N’Guettia Kouassi.
Selon le représentant de la CUA, malgré différents efforts entrepris au cours de ces dernières années par les acteurs du système statistique africain, la production des statistiques fiables en Afrique demeure très pauvre et est confrontée à de sérieuses difficultés.
« Nous voulons accompagner les différentes initiatives continentales pour la production de meilleures statistiques en Afrique, les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) ont adopté respectivement en janvier 2009 à Addis-Abeba, en Ethiopie, et en juillet 2010 à Kampala, en Ouganda, la Charte africaine de la statistique, et la stratégique pour l’harmonisation des statistiques en Afrique (ShaSA) », a-t-il rappelé.
Insistant qu’à ce jour, les Sociétés nationales de développement de la statistique (SNDS) ne prennent pas en compte les préoccupations des stratégies régionales ou continentales pour le développement de la statistique. « Une telle situation constitue donc un handicap réel pour la coordination et l’harmonisation de la production statistique en Afrique », déplore Dr René N’Guettia Kouassi.
Aussi, exhorte-t-il les experts participant à cet atelier à accorder une attention particulière à « cette rencontre de Yamoussoukro qui s’inscrit dans la logique de la conjugaison des efforts entrepris par les trois organisations panafricaines de développement et la Commission économique pour l’Afrique pour produire en Afrique des statistiques dignes de ce nom. »
Cet atelier vise à donner une nouvelle impulsion au cadre stratégique régional de référence pour le renforcement des capacités statistiques en Afrique (CSPR), en encourageant les parties prenantes à s’engager de manière plus proactive dans sa mise en œuvre et son suivi évaluation; à améliorer le dialogue entre les différentes parties prenantes à la mies en œuvre du CSPR; à échanger pour rendre son dispositif plus opérationnel; et à préparer les conditions de son évaluation finale.
(AIP)
zgrp/cmas
« La Charte souffre d’une restriction de la part des Etats qui ne ratifient pas. Je vous demande, au nom de la présidente de la CUA, Dr Nkosazana Dlami Zuma, d’agir auprès de vos Etats respectifs pour ratifier afin de mener au mieux votre mission de fournir des données statistiques fiables pour le développement de ces Etats », a plaidé, d’entrée, le directeur des affaires économiques de la CUA, Dr René N’Guettia Kouassi.
Selon le représentant de la CUA, malgré différents efforts entrepris au cours de ces dernières années par les acteurs du système statistique africain, la production des statistiques fiables en Afrique demeure très pauvre et est confrontée à de sérieuses difficultés.
« Nous voulons accompagner les différentes initiatives continentales pour la production de meilleures statistiques en Afrique, les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) ont adopté respectivement en janvier 2009 à Addis-Abeba, en Ethiopie, et en juillet 2010 à Kampala, en Ouganda, la Charte africaine de la statistique, et la stratégique pour l’harmonisation des statistiques en Afrique (ShaSA) », a-t-il rappelé.
Insistant qu’à ce jour, les Sociétés nationales de développement de la statistique (SNDS) ne prennent pas en compte les préoccupations des stratégies régionales ou continentales pour le développement de la statistique. « Une telle situation constitue donc un handicap réel pour la coordination et l’harmonisation de la production statistique en Afrique », déplore Dr René N’Guettia Kouassi.
Aussi, exhorte-t-il les experts participant à cet atelier à accorder une attention particulière à « cette rencontre de Yamoussoukro qui s’inscrit dans la logique de la conjugaison des efforts entrepris par les trois organisations panafricaines de développement et la Commission économique pour l’Afrique pour produire en Afrique des statistiques dignes de ce nom. »
Cet atelier vise à donner une nouvelle impulsion au cadre stratégique régional de référence pour le renforcement des capacités statistiques en Afrique (CSPR), en encourageant les parties prenantes à s’engager de manière plus proactive dans sa mise en œuvre et son suivi évaluation; à améliorer le dialogue entre les différentes parties prenantes à la mies en œuvre du CSPR; à échanger pour rendre son dispositif plus opérationnel; et à préparer les conditions de son évaluation finale.
(AIP)
zgrp/cmas
