Abengourou - L’Etat de Côte d’Ivoire, représenté par M. Anaky Kobenan, délégué par la grande Chancellerie de l’ordre national, et le Père Mian Valentin, représentant le Nonce apostolique, ont remis samedi, à la Sœur Marie-Bernard Bargeolles respectivement la médaille d’officier de l’ordre du mérite ivoirien et la médaille de Bénédiction Apostolique de la Sainteté le Pape Benoit XVI, pour les actions de charité de la Religieuse en faveur des populations ivoiriennes.
C’est dans la paroisse Notre Dame de la paix de la sous-préfecture de Kouassi Datêkro (département de Koun Fao), au cours d’une messe d’action de grâce pour la Sœur, que ces distinctions ont été remises à la religieuse affectueusement appelée « Mô Daguiri » qui a passé 17 ans en Côte d’Ivoire et qui retourne dans son pays natal, la France.
Au cours de l’homélie, le curé de la paroisse de Kouassi Datêkro, le Père Mian Valentin a remercié la Sœur Marie-Bernard pour son dévouement à la cause des démunis et pour son Amour pour le prochain. Aussi, a-t-il souligné que la Sœur s’est donnée à Jésus en quittant son pays natal pour apporter le message de l’Evangile, en aidant les personnes à connaître Jésus Christ.
Le Père Mian a invité les chrétiens et les prêtres à être des témoins de l’Evangile du Christ jusqu’au bout en tendant la main à ceux qui souffrent et qui ont besoin de leur assistance. Pour le curé, il faut que chacun s’appuie sur les actions de la religieuse pour « aider les autres à grandir et à vivre. »
M. Anaky Kobenan, originaire de Kouassi Datêkro, estime que la Sœur Marie-Bernard est « une mère Theresa ivoirienne » par ses actions qui sont entre autres la mise en place d’un système de boîte pharmaceutique dans différents villages de la sous-préfecture du Bini, la formation des femmes à la gestion de ces dépôts pharmaceutiques et l’assistance aux filles-mères et aux enfants démunis. Il a indiqué que le départ de la Sœur est une grande perte pour Kouassi Datêkro.
Il a par ailleurs souhaité que l’œuvre qu’elle a laissée soit entretenue et que cela profite encore aux populations de Bini.
Cette célébration a été l’occasion pour la Sœur Marie-Bernard de recevoir 17 fleurs des mains des enfants du Bini pour les 17 années qu’elle a passées dans le Bini à s’occuper des autres.
Née le 10 février 1934 en France, la Sœur Mari-Bernard a vécu au Niger et au Burkina Faso avant de venir en Côte d’Ivoire en 1996. Elle a sillonné différents villages de Kouassi Datêkro pour identifier les besoins des uns et des autres et aider les filles mères et les enfants malnutris.
Avec l’aide de M. Essy Amara, elle a bénéficié du soutien financier du Fonds Européen de Développement et mis en place des caisses pharmaceutiques villageoises dans 15 villages. Dans ces villages, elle a formé des filles à la gestion des caisses et permis ainsi aux populations qui sont éloignées des centres de santé de bénéficier de médicaments de première nécessité.
apk/cmas
C’est dans la paroisse Notre Dame de la paix de la sous-préfecture de Kouassi Datêkro (département de Koun Fao), au cours d’une messe d’action de grâce pour la Sœur, que ces distinctions ont été remises à la religieuse affectueusement appelée « Mô Daguiri » qui a passé 17 ans en Côte d’Ivoire et qui retourne dans son pays natal, la France.
Au cours de l’homélie, le curé de la paroisse de Kouassi Datêkro, le Père Mian Valentin a remercié la Sœur Marie-Bernard pour son dévouement à la cause des démunis et pour son Amour pour le prochain. Aussi, a-t-il souligné que la Sœur s’est donnée à Jésus en quittant son pays natal pour apporter le message de l’Evangile, en aidant les personnes à connaître Jésus Christ.
Le Père Mian a invité les chrétiens et les prêtres à être des témoins de l’Evangile du Christ jusqu’au bout en tendant la main à ceux qui souffrent et qui ont besoin de leur assistance. Pour le curé, il faut que chacun s’appuie sur les actions de la religieuse pour « aider les autres à grandir et à vivre. »
M. Anaky Kobenan, originaire de Kouassi Datêkro, estime que la Sœur Marie-Bernard est « une mère Theresa ivoirienne » par ses actions qui sont entre autres la mise en place d’un système de boîte pharmaceutique dans différents villages de la sous-préfecture du Bini, la formation des femmes à la gestion de ces dépôts pharmaceutiques et l’assistance aux filles-mères et aux enfants démunis. Il a indiqué que le départ de la Sœur est une grande perte pour Kouassi Datêkro.
Il a par ailleurs souhaité que l’œuvre qu’elle a laissée soit entretenue et que cela profite encore aux populations de Bini.
Cette célébration a été l’occasion pour la Sœur Marie-Bernard de recevoir 17 fleurs des mains des enfants du Bini pour les 17 années qu’elle a passées dans le Bini à s’occuper des autres.
Née le 10 février 1934 en France, la Sœur Mari-Bernard a vécu au Niger et au Burkina Faso avant de venir en Côte d’Ivoire en 1996. Elle a sillonné différents villages de Kouassi Datêkro pour identifier les besoins des uns et des autres et aider les filles mères et les enfants malnutris.
Avec l’aide de M. Essy Amara, elle a bénéficié du soutien financier du Fonds Européen de Développement et mis en place des caisses pharmaceutiques villageoises dans 15 villages. Dans ces villages, elle a formé des filles à la gestion des caisses et permis ainsi aux populations qui sont éloignées des centres de santé de bénéficier de médicaments de première nécessité.
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