Houon Pierre repose depuis le samedi 1er décembre 2012, à Baoulékro, ce quartier d’Adiaké où se trouve le cimetière de la ville. Ceux qui viendront se recueillir n’auront pas besoin de guide. A quelques mètres de la rue qui borde le cimetière, ils pourront lire sur la pierre tombale : «Houon Pierre, 20 – 02 – 1955 / 31 – 10 – 2012. Adieu l’artiste». Beaucoup de personnes ont fait le déplacement d’Abidjan pour dire au revoir à l’ami, au frère, au père à l’artiste. Des amis de plus de 45 ans, des amis de Daloa (Houon Perre a été élève au lycée normal), les membres du club des amis du Nandjelet, sa famille, tous étaient au cimetière pour le magnifier. La mère de Houon Pierre qui a tenu à accompagner son fils à sa dernière demeure lui a dit ses adieux en quelques phrases. C’est avec Tiburce Koffi que s’est ouverte la série d’hommages. Par le tutoiement (c’étaient des amis), Tiburce Koffi s’adressant à Houon Pierre ne l’en veut pas. Selon lui, Houon Pierre seul sait pourquoi c’est à Yamoussoukro qu’il décide de mettre fin à tout ce 31 octobre 2012.
S’il lui reconnaît ses qualités d’artiste talentueux, de «grande star» qui a préféré l’antichambre du studio pour faire des stars, Tiburce s’est réjoui de voir en Arafat Dj (fils de Houon Pierre) cette flamme allumée. A Houon Pierre, Tiburce s’est dit désolé du fait que les talents ne soient reconnus «dans ce pays».
TV3 (Stéphane), fils aîné de Houon Pierre, qui a rendu les hommages au nom de ses frères et sœur présents, ne doute pas que son géniteur ait été un «bosseur». Une qualité qu’il a inculqué à ses enfants. «Ça se voit, nous sommes des bosseurs», a-t-il traduit. Cependant, TV3 a demandé pardon pour certains impairs. «Si nous avons fait ou dit des choses qui t’ont offensé, nous te demandons pardon», a-t-il indiqué puis de demander un banc pour Houon Pierre, son père. Sans véritablement comprendre le mal qui ronge la famille Houon, les enfants, fans de Arafat ont presque perturbé le recueillement. Tous n’avaient de voix que pour Yorobo (l’autre nom de Arafat) quand d’autres n’avaient d’yeux que pour ces visages qu’ils admirent à la télé. Sous la barbe qui ferme un visage déjà caché par des lunettes noires, Arafat, l’air grave, n’était pas à Adiaké pour faire plaisir à ses fans où chercher dans la joie son chemin dans une foule qui l’adule. Ainsi, pour lui faciliter la tâche, une équipe de ‘’bodyguard’’ (gros bras) était à ses côtés. C’est après la cérémonie traditionnelle et des hommages au domicile familial où étaient des noms du monde culturel ivoirien (Valen Guédé, Léonard Groguhet, Akissi Delta, Alain Tailly, Jean-Jacques Bizolon du studio JBZ…) que tous ont convergé au cimetière au son de la fanfare de Cocody-Blokhauss. Présente à la messe de requiem à l’église Saint-Jean de Cocody, Tina Glamour (mère de Arafat) n’a pas fait le déplacement à Adiaké. Elle y était représentée par sa grande sœur. Avoir partagé un repas à l’EPP2, ce fut la véritable séparation.
Koné Saydoo, envoyé spécial
S’il lui reconnaît ses qualités d’artiste talentueux, de «grande star» qui a préféré l’antichambre du studio pour faire des stars, Tiburce s’est réjoui de voir en Arafat Dj (fils de Houon Pierre) cette flamme allumée. A Houon Pierre, Tiburce s’est dit désolé du fait que les talents ne soient reconnus «dans ce pays».
TV3 (Stéphane), fils aîné de Houon Pierre, qui a rendu les hommages au nom de ses frères et sœur présents, ne doute pas que son géniteur ait été un «bosseur». Une qualité qu’il a inculqué à ses enfants. «Ça se voit, nous sommes des bosseurs», a-t-il traduit. Cependant, TV3 a demandé pardon pour certains impairs. «Si nous avons fait ou dit des choses qui t’ont offensé, nous te demandons pardon», a-t-il indiqué puis de demander un banc pour Houon Pierre, son père. Sans véritablement comprendre le mal qui ronge la famille Houon, les enfants, fans de Arafat ont presque perturbé le recueillement. Tous n’avaient de voix que pour Yorobo (l’autre nom de Arafat) quand d’autres n’avaient d’yeux que pour ces visages qu’ils admirent à la télé. Sous la barbe qui ferme un visage déjà caché par des lunettes noires, Arafat, l’air grave, n’était pas à Adiaké pour faire plaisir à ses fans où chercher dans la joie son chemin dans une foule qui l’adule. Ainsi, pour lui faciliter la tâche, une équipe de ‘’bodyguard’’ (gros bras) était à ses côtés. C’est après la cérémonie traditionnelle et des hommages au domicile familial où étaient des noms du monde culturel ivoirien (Valen Guédé, Léonard Groguhet, Akissi Delta, Alain Tailly, Jean-Jacques Bizolon du studio JBZ…) que tous ont convergé au cimetière au son de la fanfare de Cocody-Blokhauss. Présente à la messe de requiem à l’église Saint-Jean de Cocody, Tina Glamour (mère de Arafat) n’a pas fait le déplacement à Adiaké. Elle y était représentée par sa grande sœur. Avoir partagé un repas à l’EPP2, ce fut la véritable séparation.
Koné Saydoo, envoyé spécial