Toucher du doigt les réalités de la reforme du café cacao, deux mois après l’ouverture de la campagne. C’est la mission qu’initie le Conseil café cacao depuis une semaine à l’intérieur du pays. Une tournée qui a conduit l’administrateur Koné Mamadou, dans les régions du Worodogou, du Haut Sassandra, du Tonpki, du Bafing et du Guémon. En attendant la fin de cette tournée, en fin de semaine, le bilan à mi-parcours sur des notes de satisfaction des planteurs vis-à-vis de la reforme qu’ils jugent salutaire. Et le prix minimum bord champ garanti à 725fcfa. Le même sentiment de satisfaction est partagé par le président du Conseil d’Administration de la coopérative Ecahzo, M. Doué Fulbert qui pense que la reforme va booster la production des années à venir. Toutefois, les planteurs et les coopératives ont exposé au membre du Conseil Café Cacao quelques soucis qu’ils rencontrent sur le terrain. A Danané, à Zouan-Houin, tout comme à Touba, leurs préoccupations ont porté sur l’état des pistes villages qui ne permettent pas l’acheminement des produits. Outre cette situation, les coopératives ont souhaité avoir des financements pour mener à bien leurs activités. Des préoccupations auxquelles, l’administrateur a apporté des réponses. Selon lui, les problèmes de route vont bientôt connaître des solutions à travers un programme du Conseil. Quant au besoin de financement exprimé par les coopératives, Koné Mamadou a indiqué que la question est à l’étude. «Mais, il faut que vous sachiez qu’il n’y aura plus d’argent cadeau dans la filière pour les coopératives», a-t-il prévenu. Autre constat de cette tournée, ce sont les régions du Worodougou et du Bafing qui deviennent des zones productrices de cacao. Toute chose qui a retenu l’attention de l’administrateur Koné Mamadou.
K. Kouassi Maurice
K. Kouassi Maurice