Il aurait 107 ans s’il était encore dans le monde des vivants. Et malgré sa disparition, l’homme reste encore dans le cœur de plus d’un. En effet, le père fondateur de la nation ivoirienne a marqué non seulement l’histoire de l’Afrique, mais aussi cette du monde entier. "Notre combat n`est pas terminé, il ne sera jamais terminé.
Le vrai combat demeure, c`est le combat pour la paix", avait-il déclaré. Homme de paix et de dialogue, le président Félix Houphouët-Boigny a tiré sa révérence le 7 décembre 1993. Le "Vieux ", comme l`appelaient avec affection ses compatriotes, n’a pas vécu inutilement. Médecin, planteur, élu député à l’Assemblée constituante française en octobre 1945, Félix Houphouët-Boigny devait attacher son nom à la loi du 4 avril 1946 abolissant le travail forcé sur tous les territoires des colonies françaises d’Afrique noire. « La fondation de l’Union française par l’Assemblée nationale peut-elle se concilier avec cet esclavage déguisé qu’est le travail forcé et son cortège de souffrances ? », s’était-il exclamé devant les députés réunis au Palais-Bourbon. Aujourd’hui, en ce 19e anniversaire de la mort du sage d’Afrique, il est plus qu’indiqué que chacun ait une pensée pieuse pour lui.
Lazare Kouadio
Le vrai combat demeure, c`est le combat pour la paix", avait-il déclaré. Homme de paix et de dialogue, le président Félix Houphouët-Boigny a tiré sa révérence le 7 décembre 1993. Le "Vieux ", comme l`appelaient avec affection ses compatriotes, n’a pas vécu inutilement. Médecin, planteur, élu député à l’Assemblée constituante française en octobre 1945, Félix Houphouët-Boigny devait attacher son nom à la loi du 4 avril 1946 abolissant le travail forcé sur tous les territoires des colonies françaises d’Afrique noire. « La fondation de l’Union française par l’Assemblée nationale peut-elle se concilier avec cet esclavage déguisé qu’est le travail forcé et son cortège de souffrances ? », s’était-il exclamé devant les députés réunis au Palais-Bourbon. Aujourd’hui, en ce 19e anniversaire de la mort du sage d’Afrique, il est plus qu’indiqué que chacun ait une pensée pieuse pour lui.
Lazare Kouadio