Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a été reçu en audience, à l’Elysée, ce mardi 4 décembre 2012, par son homologue français, SEM. François HOLLANDE.
A sa sortie de l’audience qui a duré environ une heure (17h30 – 18h30 GMT), le Président Alassane OUATTARA, a répondu aux questions des journalistes sur le mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre l’ex- Première Dame, Simone GBAGBO ; les différents rapports des ONG sur les allégations de violation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire ; la question malienne et enfin la réunion du Groupe Consultatif pour le financement du Plan National de Développement (PND) de la Côte d’Ivoire qui se tient actuellement à Paris.
Concernant le cas Simone GBAGBO, le Chef de l’Etat a indiqué que la question de son transfèrement à la Haye est en train d’être examinée, et dans les semaines ou mois à venir, le gouvernement fera connaître sa position.
A propos des différents rapports d'ONG sur les droits de l’homme, le Président de la République a affirmé qu’il tenait compte de leurs recommandations puis a rappelé la volonté de la Côte d’Ivoire d’être un Etat de droit ; où les droits humains sont respectés.
Sur la crise au Mali, le Chef de l’Etat, par ailleurs Président en exercice de la CEDEAO, a souligné le caractère urgent de la question. Il a révélé être en phase avec le Président François HOLLANDE, "qui nous apporte son soutien sur ce sujet". Il a cependant précisé que la question malienne est d’abord et avant tout une question africaine. Dans ce cadre, il a dit toute sa détermination à mettre en place les structures décidées lors du dernier Sommet de la CEDEAO à Abuja. Il a également indiqué attendre une résolution de l’ONU sur le Mali. Toutefois, pour le Président Ouattara, si le dialogue politique n’aboutit pas, une intervention militaire paraît
A sa sortie de l’audience qui a duré environ une heure (17h30 – 18h30 GMT), le Président Alassane OUATTARA, a répondu aux questions des journalistes sur le mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre l’ex- Première Dame, Simone GBAGBO ; les différents rapports des ONG sur les allégations de violation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire ; la question malienne et enfin la réunion du Groupe Consultatif pour le financement du Plan National de Développement (PND) de la Côte d’Ivoire qui se tient actuellement à Paris.
Concernant le cas Simone GBAGBO, le Chef de l’Etat a indiqué que la question de son transfèrement à la Haye est en train d’être examinée, et dans les semaines ou mois à venir, le gouvernement fera connaître sa position.
A propos des différents rapports d'ONG sur les droits de l’homme, le Président de la République a affirmé qu’il tenait compte de leurs recommandations puis a rappelé la volonté de la Côte d’Ivoire d’être un Etat de droit ; où les droits humains sont respectés.
Sur la crise au Mali, le Chef de l’Etat, par ailleurs Président en exercice de la CEDEAO, a souligné le caractère urgent de la question. Il a révélé être en phase avec le Président François HOLLANDE, "qui nous apporte son soutien sur ce sujet". Il a cependant précisé que la question malienne est d’abord et avant tout une question africaine. Dans ce cadre, il a dit toute sa détermination à mettre en place les structures décidées lors du dernier Sommet de la CEDEAO à Abuja. Il a également indiqué attendre une résolution de l’ONU sur le Mali. Toutefois, pour le Président Ouattara, si le dialogue politique n’aboutit pas, une intervention militaire paraît