Invité spécial de la 14ème édition des Ebony 2012, Christophe Boisbouvier, journaliste-analyste à Radio France Internationale (RFI), se prononce sur le mode opératoire de sélection des nominés des Ebony et préconise ses recettes pour une presse forte et indépendante.
Quelles sont vos premières impressions après votre première nuit des Ebony ?
J’étais content parce que c’est la première fois que le prix Ebony a invité un journaliste étranger, et c’est un journaliste de RFI qui a été choisi, ça fait plaisir. Je suis très honoré pour RFI. Ça veut dire qu’ici en Côte d’Ivoire, on aime bien RFI. Ça m’a fait plaisir d’être avec vous ce soir et en plus, les prix ont été décernés à des gens méritants. J’ai vu avec quelle rigueur le président du jury a expliqué qu’ils choisissaient avec beaucoup d’attention, la sélection était très sérieuse, d’ailleurs c’est qu’il n’y a pas trois prix. Mais seulement deux prix qui ont été décernés. Cela dépend de l’exigence et la rigueur avec laquelle tout cela a été fait. Vraiment, bravo !
Votre regard de façon générale sur la presse ivoirienne ?
C’est une presse qui a vécu des moments très difficiles, c’est aussi pour ça que je suis venu, c’est une presse qui a vécu douze (12) ans de guerre et qui a été évidemment très exposée. C’est pour cela aussi que j’ai rendu hommage à tous ceux qui ont perdu la vie pendant ces douze ans, et j’ai une pensée très personnelle pour mon ami et confrère, Jean Hélène de RFI. L’année prochaine, ça fera dix ans qu’il est mort. Je pense aussi, parce qu’on en parle pas souvent, aux photo-reporters et aux caméramans, qui sont les plus exposés, ce sont eux qui prennent les plus grands risques en temps de guerre. Ceux qui prennent les photos, ceux qui prennent les images, on les oublie un peu, mais il faut y penser. La seconde chose est que j’ai le sentiment, grâce à l’UNJCI que cette presse se retrouve, arrive à surmonter ses divergences, la preuve, ce soir, il y avait des gens qui revenaient de l’exil, des journalistes de sensibilités très différentes et c’est grâce notamment à cette action de l’UNJCI, c’est par ce rassemblement, c’est par cette solidarité entre tous les journalistes et les femmes de Côte d’Ivoire que cette presse deviendra forte et indépendante comme elle doit l’être. Donc c’est plein d’avenir, c’est pour cela que c’est bien.
Réalisé par A. Dedi et RD
Quelles sont vos premières impressions après votre première nuit des Ebony ?
J’étais content parce que c’est la première fois que le prix Ebony a invité un journaliste étranger, et c’est un journaliste de RFI qui a été choisi, ça fait plaisir. Je suis très honoré pour RFI. Ça veut dire qu’ici en Côte d’Ivoire, on aime bien RFI. Ça m’a fait plaisir d’être avec vous ce soir et en plus, les prix ont été décernés à des gens méritants. J’ai vu avec quelle rigueur le président du jury a expliqué qu’ils choisissaient avec beaucoup d’attention, la sélection était très sérieuse, d’ailleurs c’est qu’il n’y a pas trois prix. Mais seulement deux prix qui ont été décernés. Cela dépend de l’exigence et la rigueur avec laquelle tout cela a été fait. Vraiment, bravo !
Votre regard de façon générale sur la presse ivoirienne ?
C’est une presse qui a vécu des moments très difficiles, c’est aussi pour ça que je suis venu, c’est une presse qui a vécu douze (12) ans de guerre et qui a été évidemment très exposée. C’est pour cela aussi que j’ai rendu hommage à tous ceux qui ont perdu la vie pendant ces douze ans, et j’ai une pensée très personnelle pour mon ami et confrère, Jean Hélène de RFI. L’année prochaine, ça fera dix ans qu’il est mort. Je pense aussi, parce qu’on en parle pas souvent, aux photo-reporters et aux caméramans, qui sont les plus exposés, ce sont eux qui prennent les plus grands risques en temps de guerre. Ceux qui prennent les photos, ceux qui prennent les images, on les oublie un peu, mais il faut y penser. La seconde chose est que j’ai le sentiment, grâce à l’UNJCI que cette presse se retrouve, arrive à surmonter ses divergences, la preuve, ce soir, il y avait des gens qui revenaient de l’exil, des journalistes de sensibilités très différentes et c’est grâce notamment à cette action de l’UNJCI, c’est par ce rassemblement, c’est par cette solidarité entre tous les journalistes et les femmes de Côte d’Ivoire que cette presse deviendra forte et indépendante comme elle doit l’être. Donc c’est plein d’avenir, c’est pour cela que c’est bien.
Réalisé par A. Dedi et RD