Quel sentiment au moment où vous recevez ce prix ?
C’est pour moi un grand plaisir et une fierté de me voir nominé aux Ebony. Je voudrais au moment où je reçois ce prix sectoriel du meilleur journaliste en Economie, doté «prix Nady Rayess », rendre hommage à ce grand bâtisseur d’entreprise de presse en Côte d’Ivoire qui nous a tragiquement quittés en 2011. Le 5 novembre 2011, dans cette même salle du «Palais des Congrès» de l’Hôtel Ivoire, il avait promis être là à l’édition 2012 pour m’encourager. Malheureusement, le sort aura décidé autrement. Que son âme repose en paix. Je voudrais ensuite confraternellement féliciter les autres nominés et particulièrement, la «Super Ebony», Marcelline Gneproust qui a été mon maitre de stage à Fraternité Matin en 1998. Mes hommages vont à Madame Nadiani Bamba, la fondatrice du Groupe Cyclone, pour m’avoir fait confiance en me confiant la gestion du Service Economie de Le Temps. Loin de sa terre natale, nous sommes de cœur avec elle. Une pensée très particulière à Ousmane Sy Savané, mon Pdg incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) depuis bientôt un an sans jugement. A eux, je voudrais dédier ce prix. Je n’oublie pas mon épouse Nicole pour son soutien moral inestimable.
On vous attendait dans le trio du prix Ebony, mais vous avez été primé dans la catégorie des «prix sectoriels» ; un peu découragé?
Pas du tout ! Bien au contraire, ce prix m’engage à mieux faire et à travers moi, l’ensemble de l’équipe rédactionnelle de «Le Temps», de «Lg Infos» et de «Prestige mag». C’est la famille à qui je voudrais dédier cette distinction. L’année prochaine, nous serons encore très nombreux en tout cas à défendre les couleurs des différents supports du Groupe Cyclone. Le jury est souverain, il a fait un travail remarquable, tout comme la Commission permanente dirigée par César Etou qui a eu à plancher sur les différentes productions. C’est l’occasion de remercier nos lecteurs et les annonceurs qui nous accompagnent.
Etre primé Meilleur journaliste en Economie a-t-il une signification particulière pour vous et pour
Le Temps ?
Bien sur que oui ! D’abord, cela montre que les articles en Economie politique que nous produisons sont de bonne qualité ou du moins de qualités irréprochables. N’oublions pas, après la crise postélectorale, «Le Temps» est parti de rien dès le 5 Juin 2011, qui à partir de son domicile, qui à partir d’un cybercafé pour produire quotidiennement des articles de qualité en vue de repositionner sur le segment des quotidiens nationaux, Le Temps. Grâce à un travail collégial abattu dans un environnement très difficile, nous avons ensemble réussi à occuper la première place durant un bon moment. Nous avons du perdre une place mais… Alors, cette distinction prouve que Le Temps est à l’avant-garde de la vraie information et nous menons le bon combat. Pour rester coller à l’actualité, il y a quelques mois, nous avons dénoncé dans un de nos papiers, qu’il n’était pas normal, qu’alors que la crise post- électorale est terminée, que des ministres de la République dorment à l’hôtel sur le dos du contribuable ivoirien. Du point de vue éthique, ce n’était pas bon. Le temps nous donne raison dans «l’affaire un ministre vidé de son hôtel». Plus que jamais, Le Temps est à l’écoute des opérateurs économiques et des ménages quant à leurs préoccupations de tous les jours. Enfin que les annonceurs qui hésitent encore reviennent communiquer dans Le Temps. Sans eux, nous ne sommes rien…
Par Renaud Djatchi & Marlène Sika
C’est pour moi un grand plaisir et une fierté de me voir nominé aux Ebony. Je voudrais au moment où je reçois ce prix sectoriel du meilleur journaliste en Economie, doté «prix Nady Rayess », rendre hommage à ce grand bâtisseur d’entreprise de presse en Côte d’Ivoire qui nous a tragiquement quittés en 2011. Le 5 novembre 2011, dans cette même salle du «Palais des Congrès» de l’Hôtel Ivoire, il avait promis être là à l’édition 2012 pour m’encourager. Malheureusement, le sort aura décidé autrement. Que son âme repose en paix. Je voudrais ensuite confraternellement féliciter les autres nominés et particulièrement, la «Super Ebony», Marcelline Gneproust qui a été mon maitre de stage à Fraternité Matin en 1998. Mes hommages vont à Madame Nadiani Bamba, la fondatrice du Groupe Cyclone, pour m’avoir fait confiance en me confiant la gestion du Service Economie de Le Temps. Loin de sa terre natale, nous sommes de cœur avec elle. Une pensée très particulière à Ousmane Sy Savané, mon Pdg incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) depuis bientôt un an sans jugement. A eux, je voudrais dédier ce prix. Je n’oublie pas mon épouse Nicole pour son soutien moral inestimable.
On vous attendait dans le trio du prix Ebony, mais vous avez été primé dans la catégorie des «prix sectoriels» ; un peu découragé?
Pas du tout ! Bien au contraire, ce prix m’engage à mieux faire et à travers moi, l’ensemble de l’équipe rédactionnelle de «Le Temps», de «Lg Infos» et de «Prestige mag». C’est la famille à qui je voudrais dédier cette distinction. L’année prochaine, nous serons encore très nombreux en tout cas à défendre les couleurs des différents supports du Groupe Cyclone. Le jury est souverain, il a fait un travail remarquable, tout comme la Commission permanente dirigée par César Etou qui a eu à plancher sur les différentes productions. C’est l’occasion de remercier nos lecteurs et les annonceurs qui nous accompagnent.
Etre primé Meilleur journaliste en Economie a-t-il une signification particulière pour vous et pour
Le Temps ?
Bien sur que oui ! D’abord, cela montre que les articles en Economie politique que nous produisons sont de bonne qualité ou du moins de qualités irréprochables. N’oublions pas, après la crise postélectorale, «Le Temps» est parti de rien dès le 5 Juin 2011, qui à partir de son domicile, qui à partir d’un cybercafé pour produire quotidiennement des articles de qualité en vue de repositionner sur le segment des quotidiens nationaux, Le Temps. Grâce à un travail collégial abattu dans un environnement très difficile, nous avons ensemble réussi à occuper la première place durant un bon moment. Nous avons du perdre une place mais… Alors, cette distinction prouve que Le Temps est à l’avant-garde de la vraie information et nous menons le bon combat. Pour rester coller à l’actualité, il y a quelques mois, nous avons dénoncé dans un de nos papiers, qu’il n’était pas normal, qu’alors que la crise post- électorale est terminée, que des ministres de la République dorment à l’hôtel sur le dos du contribuable ivoirien. Du point de vue éthique, ce n’était pas bon. Le temps nous donne raison dans «l’affaire un ministre vidé de son hôtel». Plus que jamais, Le Temps est à l’écoute des opérateurs économiques et des ménages quant à leurs préoccupations de tous les jours. Enfin que les annonceurs qui hésitent encore reviennent communiquer dans Le Temps. Sans eux, nous ne sommes rien…
Par Renaud Djatchi & Marlène Sika
