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Région Publié le mardi 11 décembre 2012 | AIP

Des journalistes et animateurs formés à la lutte contre le travail des enfants

Daloa - Quinze agents des médias, notamment des correspondants régionaux de l'Agence Ivoirienne de Presse (AIP) et des animateurs des radios de proximité issus de localités du sud-ouest et du centre-ouest, sont instruits depuis lundi, sur le phénomène des pires formes de travail des enfants (PFTE), afin d'être mieux outillés à apprécier les considérations liées à cette problématique.

Renforcer les connaissances des participants sur les interventions adéquates en matière de lutte contre le travail des enfants, particulièrement sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui encadrent la lutte contre le travail des enfants, en vue de contribuer à éradiquer le phénomène, sont les objectifs poursuivis par cet atelier de formation organisée par le Bureau International du Travail (BIT).

La pertinence de cette rencontre de trois jours(du 10 au 12 décembre) a été soulignée à l'ouverture par M. Boua Bi Semien, directeur international du projet cacao (IPEC) ou Programme International pour l'élimination du travail des enfants. En ce sens que l'implication des personnels des médias dans la lutte contre le travail des enfants, permettra sans doute, a-t-il dit, de mieux sensibiliser les communautés sur ce qu'est en fait le travail des enfants.
A ses dires, le travail des enfants est tout travail effectué par les moins de 18 ans, ''regroupant l'ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance,de leur potentiel, de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, à leur santé et à leur développement physique et mental''.
Parlant des concepts clés du travail des enfants, Boua Bi Semien a précisé que ''le travail des enfants renvoie non seulement à la présence des enfants dans une activité de production, mais concerne l'utilisation des enfants dans des activités qui ne sont pas admissibles; et cible également l'emploi des enfants dans des activités pouvant porter atteinte à leur développement psycho affectif''.

S'agissant des pires formes de travail des enfants, les participants au séminaire ont appris à l'issue de la première journée, qu'elles concernent toutes les formes d'esclavage ou pratiques analogues, telles que la vente et la traite des enfants, le travail forcé ou obligatoire, y compris le recrutement forcé des enfants en vue de leur utilisation dans des conflits armés; l'utilisation, ou le recrutement des enfants à des fin de prostitution, de production de matériels ou de spectacles pornographiques; l'utilisation des enfants aux fins d'actvités illicites, notamment pour la production et le trafic de stupéfiants.
Insistant sur la dangérosité de ces travaux et de leurs effets négatifs sur le devenir des enfants, les intervenants ont souhaité une réelle implication des jounarlistes qui sont un maillon essentiel pour renforcer l'opinion des communautés et des populations contre ce genre de pratiques, afin d'accorder la priorité à l'éducation.
Des thèmes tels que l'éducation comme moyen de lutte contre le travail des enfants, le cadre normatif de la lutte contre le travail des enfants; la mobilisation communautaire dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants; le rôle des journalistes dans la lutte contre les PFTE, entre autres, figurent également au programme de cet atelier qui vise également à protéger la population d'enfants travaillant dans le domaine agricole, notamment dans les secteurs du cacao et du café.
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