Abidjan - Neuf pays endémiques ou en pré-certification, sur l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entament, depuis ce mardi, à Abidjan, une revue annuelle des programmes nationaux d’éradication de la dracunculose ou ver de Guinée.
Le représentant de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, sa conseillère, Liliane Konan, intervenant au nom du gouvernement ivoirien, a tenu à rassurer sur les efforts et les dispositions déployés en vue de l'éradication de ce fléau dont des poches de résistance existent encore dans certaines contrées du pays et sur le continent. "Le bout du tunnel n’est pas loin, et nous devons redoubler d’efforts pour parvenir à la certification de l’éradication", a-t-elle recommandé, réitérant la détermination du gouvernement ivoirien à parvenir à la certification de l’éradication du vers de Guinée en 2013.
"Cette maladie, invalidante, aux conséquences socioéconomiques néfastes, a sévi depuis longtemps au sein de nos communautés rurales qui n’avaient pas accès à l’eau potable, mais aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a atteint un taux de couverture de 75% en eau potable", a-t-elle signifié, soulignant son optimisme sur la volonté manifeste des Etats à réussir cette lutte dont les effets devront profiter à relancer la dynamique sociale.
Le ver de Guinée, de son nom scientifique dracunculose, maladie parasitaire invalidante comme la filariose lymphatique, sévit encore sur le continent africain et dans de nombreuses contrées du globe, notamment dans des pays en développement, où les ménages en zone rurales n'ont toujours accès à l'eau potable et à l'assainissement, la plupart se ravitaillant à une source (marigot, étang, lac), le plus souvent à une rivière, lit du parasite vecteur.
D'après des études effectuées, entre 1989 et 2011, le nombre de cas annuels de ver de Guinée est passé de 889.640 cas à 30 cas, le nombre de pays frappés par cette endémie de 16 à trois, tandis que 35 Etats membres sur les 46 de l'OMS sont certifiés. Toutefois, des efforts restent encore à consentir pour bouter à jamais le ver de Guinée, estiment des experts, citant l'exemple de pays tel que le Sud-Soudan, où la dracunculose, avec près de 1000 cas notifiés à l’Organisation en 2011 et 500, de janvier à octobre 2012", demeure une préoccupation réelle.
Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Allarangar Yokouidé, s’est, pour sa part, appesanti sur les résultats encourageants au niveau de la lutte contre la maladie, et indiqué que "la mise en œuvre de la résolution WHA 39.21 de 1988 en faveur de l’éradication du ver de Guinée a permis de réduire de plus de 99.99% l’incidence annuelle de la maladie". Dr Allarangar a réaffirmé la disponibilité et l'engagement de l’OMS à poursuivre son appui à la Côte d’Ivoire et à tous les pays membres en vue de l’assaut final pour la certification de l’éradication de la dracunculose.
Intervenant au nom de MAP International, Yao Aubin, s’est félicité de cette rencontre, et a fait savoir que son organisation maintient son engagement à soutenir le programme national d’éradication du ver de Guinée (PNEVG), jusqu’à la certification effective de l’éradication du fléau en Côte d’Ivoire.
La réunion annuelle régionale de revue et de planification des programmes nationaux d’éradication du ver de Guinée se tient sur quatre jours, et est conduite par les experts des institutions partenaires tels que l’Unicef, le Centre Carter et Health Development International (HDI).
Le représentant de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, sa conseillère, Liliane Konan, intervenant au nom du gouvernement ivoirien, a tenu à rassurer sur les efforts et les dispositions déployés en vue de l'éradication de ce fléau dont des poches de résistance existent encore dans certaines contrées du pays et sur le continent. "Le bout du tunnel n’est pas loin, et nous devons redoubler d’efforts pour parvenir à la certification de l’éradication", a-t-elle recommandé, réitérant la détermination du gouvernement ivoirien à parvenir à la certification de l’éradication du vers de Guinée en 2013.
"Cette maladie, invalidante, aux conséquences socioéconomiques néfastes, a sévi depuis longtemps au sein de nos communautés rurales qui n’avaient pas accès à l’eau potable, mais aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a atteint un taux de couverture de 75% en eau potable", a-t-elle signifié, soulignant son optimisme sur la volonté manifeste des Etats à réussir cette lutte dont les effets devront profiter à relancer la dynamique sociale.
Le ver de Guinée, de son nom scientifique dracunculose, maladie parasitaire invalidante comme la filariose lymphatique, sévit encore sur le continent africain et dans de nombreuses contrées du globe, notamment dans des pays en développement, où les ménages en zone rurales n'ont toujours accès à l'eau potable et à l'assainissement, la plupart se ravitaillant à une source (marigot, étang, lac), le plus souvent à une rivière, lit du parasite vecteur.
D'après des études effectuées, entre 1989 et 2011, le nombre de cas annuels de ver de Guinée est passé de 889.640 cas à 30 cas, le nombre de pays frappés par cette endémie de 16 à trois, tandis que 35 Etats membres sur les 46 de l'OMS sont certifiés. Toutefois, des efforts restent encore à consentir pour bouter à jamais le ver de Guinée, estiment des experts, citant l'exemple de pays tel que le Sud-Soudan, où la dracunculose, avec près de 1000 cas notifiés à l’Organisation en 2011 et 500, de janvier à octobre 2012", demeure une préoccupation réelle.
Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Allarangar Yokouidé, s’est, pour sa part, appesanti sur les résultats encourageants au niveau de la lutte contre la maladie, et indiqué que "la mise en œuvre de la résolution WHA 39.21 de 1988 en faveur de l’éradication du ver de Guinée a permis de réduire de plus de 99.99% l’incidence annuelle de la maladie". Dr Allarangar a réaffirmé la disponibilité et l'engagement de l’OMS à poursuivre son appui à la Côte d’Ivoire et à tous les pays membres en vue de l’assaut final pour la certification de l’éradication de la dracunculose.
Intervenant au nom de MAP International, Yao Aubin, s’est félicité de cette rencontre, et a fait savoir que son organisation maintient son engagement à soutenir le programme national d’éradication du ver de Guinée (PNEVG), jusqu’à la certification effective de l’éradication du fléau en Côte d’Ivoire.
La réunion annuelle régionale de revue et de planification des programmes nationaux d’éradication du ver de Guinée se tient sur quatre jours, et est conduite par les experts des institutions partenaires tels que l’Unicef, le Centre Carter et Health Development International (HDI).