L’huile de palme très consommée à travers le monde subit depuis quelques années un dénigrement d’une extrême violence. Face à cette campagne orchestrée par la concurrence occidentale, les producteurs ivoiriens ont décidé de réagir : après avoir saisi les tribunaux, ils étaient face à la presse, pour expliquer la tenue en juin prochain du premier congrès africain sur L’huile de palme à Abidjan.
C’est en juin prochain que va se tenir à Abidjan le 1er congrès africain sur l’huile de palme. Le projet vient d’être présenté aux journalistes au cours d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Ivoire. Plus qu’un simple forum, ce congrès va rassembler sur les bords de la lagune ébrié, des producteurs, des industriels, des chercheurs, des distributeurs ainsi que tout autre corps de métier intervenant dans la filière palmier à huile. L’objectif est de démontrer tous les bienfaits de l’huile de palme, afin de contredire les éléments de la campagne de dénigrement perpétrée par des ONG françaises contre ce produit.
Campagne odieuse
La campagne de dénigrement soigneusement menée par des ONG françaises en Occident a occupé une large place dans la conférence de presse organisée par l’AIPH (association interprofessionnelle du palmier à huile de Côte d’Ivoire). Il se trouve que le succès observé de l’huile de palme dans les cuisines européenne et nord américaine a relégué les huiles concurrentes telles que le soja, ainsi que le colza et le tournesol au second plan. Sous l’impulsion des producteurs de ces huiles, de puissantes ONG ont depuis quelques années déclaré la guerre à l’huile de palme. Vu l’ampleur grandissante de la campagne de désinformation, la grande distribution en Europe et aux Etats-Unis a banni tous les produits contenant de l’huile de palme de ses rayons. La campagne de dénigrement est basée sur plusieurs axes : menace sur la biodiversité par la destruction de la forêt donc production de l’effet de serre, pollution à travers la culture du palmier à huile, forte concentration de matière grasse nocive dans l’huile de palme, ainsi que la production de biocarburant avec de l’huile de palme. Réaction des producteurs ivoiriens Face à cette attitude incompréhensible des producteurs européens d’huile, l’AIPH a décidé de monter au créneau. Au cours de la conférence de presse de la semaine dernière, plusieurs spécialistes ont battu en brèche avec forte argumentation, toutes les allégations de la campagne de dénigrement. Les intervenants étaient : M. Logossina Berté président de l’AIPH, Prof. Eugène Konan maître de recherche au CNRA, Prof. Gnopo Jean Nemlin directeur de recherche au CNRA, ainsi que le professeur Absalome Mondé agrégé de médecine. Selon leurs dires, chacun dans sa spécialité, l’on retient ceci : le palmier à huile est la plante la plus productrice en huile, avec des rendements allant de 6 à 12 tonnes à l’hectare par an, contre le tiers de cette quantité pour le soja. L’huile de palme ne détruit donc pas plus la forêt que les huiles de l’occident. Concernant la pollution, son exploitation nécessite des pesticides au même titre que toutes les cultures du monde actuellement. Mieux, les matières grasses de l’huile de palme ne sont pas nocives, mais plutôt nourrissantes. Les argumentaires de ces thèses ont confirmé toute la cabale montée contre l’huile de palme, dont la Côte d’Ivoire est 5è productrice mondiale et 2è africaine. La mauvaise foi de la campagne d’intoxication a poussé l’AIPH à intenter une action en justice en France. Sa défense représentée à Abidjan par Maître Jean François Chauveau, a présenté et démontré tous les éléments qui plaident en faveur de son client. L’association interprofessionnelle du palmier à huile de Côte d’Ivoire est décidée à déployer tous les efforts possibles pour réhabiliter son produit sur le marché international. Certes, la Côte d’Ivoire se bat pour la qualité de son produit, mais elle n’est pas seule ; des pays comme la Malaisie et l’Indonésie, respectivement 1ere et 2è productrice mondiale se démènent de leur côté pour atteindre le même résultat. L’union faisant la force, une action d’ensemble pourrait être plus efficace. Espérons que la conférence de Juin soit un premier pas dans ce sens.
Natacha KONE
C’est en juin prochain que va se tenir à Abidjan le 1er congrès africain sur l’huile de palme. Le projet vient d’être présenté aux journalistes au cours d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Ivoire. Plus qu’un simple forum, ce congrès va rassembler sur les bords de la lagune ébrié, des producteurs, des industriels, des chercheurs, des distributeurs ainsi que tout autre corps de métier intervenant dans la filière palmier à huile. L’objectif est de démontrer tous les bienfaits de l’huile de palme, afin de contredire les éléments de la campagne de dénigrement perpétrée par des ONG françaises contre ce produit.
Campagne odieuse
La campagne de dénigrement soigneusement menée par des ONG françaises en Occident a occupé une large place dans la conférence de presse organisée par l’AIPH (association interprofessionnelle du palmier à huile de Côte d’Ivoire). Il se trouve que le succès observé de l’huile de palme dans les cuisines européenne et nord américaine a relégué les huiles concurrentes telles que le soja, ainsi que le colza et le tournesol au second plan. Sous l’impulsion des producteurs de ces huiles, de puissantes ONG ont depuis quelques années déclaré la guerre à l’huile de palme. Vu l’ampleur grandissante de la campagne de désinformation, la grande distribution en Europe et aux Etats-Unis a banni tous les produits contenant de l’huile de palme de ses rayons. La campagne de dénigrement est basée sur plusieurs axes : menace sur la biodiversité par la destruction de la forêt donc production de l’effet de serre, pollution à travers la culture du palmier à huile, forte concentration de matière grasse nocive dans l’huile de palme, ainsi que la production de biocarburant avec de l’huile de palme. Réaction des producteurs ivoiriens Face à cette attitude incompréhensible des producteurs européens d’huile, l’AIPH a décidé de monter au créneau. Au cours de la conférence de presse de la semaine dernière, plusieurs spécialistes ont battu en brèche avec forte argumentation, toutes les allégations de la campagne de dénigrement. Les intervenants étaient : M. Logossina Berté président de l’AIPH, Prof. Eugène Konan maître de recherche au CNRA, Prof. Gnopo Jean Nemlin directeur de recherche au CNRA, ainsi que le professeur Absalome Mondé agrégé de médecine. Selon leurs dires, chacun dans sa spécialité, l’on retient ceci : le palmier à huile est la plante la plus productrice en huile, avec des rendements allant de 6 à 12 tonnes à l’hectare par an, contre le tiers de cette quantité pour le soja. L’huile de palme ne détruit donc pas plus la forêt que les huiles de l’occident. Concernant la pollution, son exploitation nécessite des pesticides au même titre que toutes les cultures du monde actuellement. Mieux, les matières grasses de l’huile de palme ne sont pas nocives, mais plutôt nourrissantes. Les argumentaires de ces thèses ont confirmé toute la cabale montée contre l’huile de palme, dont la Côte d’Ivoire est 5è productrice mondiale et 2è africaine. La mauvaise foi de la campagne d’intoxication a poussé l’AIPH à intenter une action en justice en France. Sa défense représentée à Abidjan par Maître Jean François Chauveau, a présenté et démontré tous les éléments qui plaident en faveur de son client. L’association interprofessionnelle du palmier à huile de Côte d’Ivoire est décidée à déployer tous les efforts possibles pour réhabiliter son produit sur le marché international. Certes, la Côte d’Ivoire se bat pour la qualité de son produit, mais elle n’est pas seule ; des pays comme la Malaisie et l’Indonésie, respectivement 1ere et 2è productrice mondiale se démènent de leur côté pour atteindre le même résultat. L’union faisant la force, une action d’ensemble pourrait être plus efficace. Espérons que la conférence de Juin soit un premier pas dans ce sens.
Natacha KONE