Dans le but de donner une riposte adéquate à la lutte contre le ver de guinée, l’Organisation mondiale de la santé(Oms) en collaboration avec ses partenaires que sont l’Unicef, le centre Carter et Map internationale, organise depuis mardi à Abidjan, la réunion annuelle régionale de revue et de planification des programmes nationaux d’éradication de la dracunculose, bien connue sous le nom de ver de Guinée. La rencontre se tient du 11 au 14 décembre. Ouverte au Golf Hôtel, elle a, entre autres objets, de faire le bilan des activités menées en 2012 et les progrès réalisés, pays par pays, présenter et finaliser avec les partenaires. Dr Allarangar Yokouidé, représentant de l’Oms en Côte d’Ivoire, a fait le point sur les progrès réalisés par les pays. «Entre 1989 et 2011, le nombre de cas annuel de ver de Guinée est passé de 889.640 à 30 cas, le nombre de pays d’endémie est passé de 16 à 3, tandis que 35 Etats membres sur les 46 que compte actuellement la région africaine de l’Oms, ont été certifiés libres de transmission de la dracunculose.» Il a félicité les pays et les partenaires pour ce résultat très appréciable, fruit de l’engagement des Etats et partenaires dans la lutte. Et d’ajouter que «dans notre région, 3 pays restent encore endémiques et 8 autres ne sont pas encore certifiés. En 2012, au total 20 cas ont été notifiés contre 30 en 2011». Cependant, le Soudan reste très endémique avec près de 1.000 cas en 2011 et 500 cas notifiés de janvier à octobre 2012. Dr Konan Liliane, au nom du ministre de la Santé, a évoqué l’insuffisance des ressources financières pour parvenir à la certification. Elle a donc appelé les partenaires à s’impliquer dans le processus d’éradication du ver de Guinée.
J.P.
J.P.