Nialé Kaba, ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances veut aller vite. Hier, au 20ème étage de l’immeuble Sciam, à l’occasion du lancement de la deuxième revue de la Gestion et du système de gestion des finances publiques, Nialé Kaba a salué cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’efficacité de la dépense publique. Toute chose qui appelle ‘‘ renforcement de la transparence, recherche continue de la performance’’. Après avoir rappelé que la première revue (2007-2008) s’imposait pour la relance économique post-conflit, elle a souligné que cette deuxième étude va permettre de présenter les progrès enregistrés, jeter un regard critique sur la reforme en capitalisant les acquis afin de mettre fin aux dysfonctionnements qui prévalent au niveau des finances publiques. Et y apporter les correctifs nécessaires. A travers ce processus, Nialé Kaba s’engage à créer les conditions d’une certification internationale de la Côte d’Ivoire auprès de la communauté des bailleurs de fonds à l’effet d’attirer davantage d’investisseurs. «C’est un processus international de certification du cadre de gestion qui donne un indicateur favorable pouvant augmenter la crédibilité tout en offrant des garanties de viabilité des pays certifiés et ainsi attirer des financements», a expliqué le locataire du 19ème étage de l’immeuble Sciam. Précisant que cela permettra à la Côte d’Ivoire de jeter les bases de l’émergence en 2020, tant prônée par le président Alassane Ouattara. Et le Pemfar se veut un adjuvant à l’atteinte de cet objectif. Il vise selon Nialé Kaba, le renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques, l’optimisation de l’allocation des ressources, le respect de la discipline budgétaire, l’assainissement du cadre macroéconomique, l’amélioration de l’environnement des affaires et la réforme du secteur financier. A l’en croire, l’adhésion de la Côte d’Ivoire à ce processus qui constitue un axe central du programme économique et financier, traduit l’engagement du gouvernement à l’amélioration continue des outils de gestion, conformément aux standards internationaux et surtout le renforcement de l’efficacité de la dépense publique et d’optimisation du potentiel de recouvrement des recettes. Peu avant, Mme Madeleine Yao, coordonnatrice du Pemfar a relevé que in fine, ‘‘il s’agira de mettre à disposition, les informations les plus adéquates, les plus adaptées pour un résultat partagé et non contesté. Quant à Elise Hadman, représentant l’Union Européenne et Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, c’est un exercice de coordination entre les partenaires au développement car la gestion des finances publiques est au cœur de l’action publique et de la gouvernance. « Il faut améliorer la gestion des finances publiques, particulièrement au moment où la Côte d’Ivoire retrouve la confiance de la communauté internationale », a soutenu Madani
Tall. Jean Eric ADINGRA
Tall. Jean Eric ADINGRA