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Société Publié le vendredi 14 décembre 2012 | Le Mandat

Enseignement supérieur : Voici ce que devient l’INP-HB de Yamoussoukro : Le plan de sauvetage du Directeur général

© Le Mandat Par DR
Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro
«Depuis quelques années, les infrastructures destinées aux enseignements, les laboratoires, les résidences et les équipements sont devenus, en grande partie, vétustes, obsolètes ou inutilisables. Certains bâtiments sont confrontés à des problèmes sérieux d’étanchéité, de plomberie et d’électricité. Sans oublier les pannes prolongées de climatisation ainsi que les mobiliers défectueux des salles de cours”. Cette description de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INP-HB), établissement de référence créé en 1996 à l’issue de la fusion de l’ENSTP, l’INSET, l’ENSA et l’IAB, qui étaient des grandes écoles qui ont fait la fierté de la Côte d’Ivoire à l’époque, a été faite par son Directeur général,Koffi N’Guessan. C’était à l’occasion de la journée de l’ingénieur industriel de la promotion 2012, célébrée les 7 et 8 décembre 2012. Selon le premier responsable de l’INP-HB, cette école de renommée africaine doit « devenir un creuset scientifique majeur pour soutenir le développement technologique de la Côte d’Ivoire et de la région africaine ». Il a, également, fait cas des difficultés que rencontrent les étudiants après leur formation pour se trouver soit des stages encore moins des emplois. Sans oublier le crucial problème de financement.
Comment sauver l’INP-HB
Ayant pris conscience de ces phénomènes qui minent l’INP-HB, N’Guessan Koffi et son équipe disent s’atteler à « renforcer les formations techniques et focaliser les recherches sur l’innovation technologique ». Pour eux, tout ceci ne peut être possible que « par le partenariat privé et par une grande implication de nos diplômés. Un avantage comparatif en référence aux autres Instituts et centres de formation et de recherche de même niveau ». Car dans ce domaine, les entreprises partenaires et les diplômés dudit Institut à travers leurs associations dont l’OIICI, qui peuvent apporter énormément à travers leurs différents appuis au renforcement de la professionnalisation des formations par des stages, l’emploi, les appuis pédagogiques, le financement des projets de recherche, le développement et l’innovation. Concernant le problème de financement, la nouvelle équipe dirigeante dit être à la tâche. Ils s’attèlent à rechercher des financements tant internes qu’auprès des partenaires internationaux afin de les résoudre progressivement pour que l’Institut retrouve son lustre d’antan. « Une partie de ces problèmes trouvera des solutions avec la mise en œuvre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) piloté par l’Agence Française de Développement (AFD) », a révélé Koffi N’guessan. Aussi, a-t-il indiqué que « trois études seront réalisées avant d’entamer la réforme proprement dite de l’INP-HB ». « Il s’agit de l’audit des infrastructures, l’étude sur la rénovation pédagogique et de l’audit de la gestion, de l’organisation et des finances », a-t-il expliqué. « Notre ambition est de construire sur le site de Yamoussoukro un technopôle de 10000 à 12000 personnes à l’horizon 2020-2025 », a-t-il promis.

JULIANA EBOUAH (Stg)
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