Chaque année, en Côte d’Ivoire, une campagne de lutte contre les feux de brousse est initiée par le ministère des Eaux et Forêts. Ce, en vue d’engager les autorités administratives, politiques, les chefs des communautés et les organisations des femmes et des jeunes, à prévenir la destruction de la forêt liée au feu de brousse. Cette année, le lancement de la campagne nationale de lutte contre les feux de brousse, s’est déroulé le vendredi 14 décembre 2012, dans la forêt classée de Kassa, dans le département de Tiassalé. Toutes ces autorités étaient réunies autour d’un thème commun. «Tous unis pour une Côte d’Ivoire sans feux de brousse».
A cette à occasion, le nouveau ministre des Eaux et Forêts, Mathieu Babaud Darret a invité les populations, vivant en Côte d’Ivoire, à entreprendre, partout dans leur localité, des actions préventives contre les feux de brousse. Car, dira-t-il, les feux allumés dans le but d’aménagement d’une parcelle culturale, de chasse, ou les mégots de cigarette jetés n’importe où, représentent un danger pour les forêts ivoiriennes. Malgré tout, ces feux qui causent de dégâts importants dans certaines localités, selon le ministre peuvent être évités. «Il est possible de les éviter, mais pour cela, il faut agir ensemble et vite. Il est vrai que le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture», a indiqué le ministre. Mais précise-t-il, cette agriculture doit reposer sur un environnement écologique de qualité. Or, ajoute Babaud Darret, on ne peut pas parler d’environnement de qualité pendant que les questions de désertification et de réchauffement climatique ont pris une dimension importante dans le monde entier.
Pour le ministre des Eaux et Forêts, l’objectif «Pays émergeant à l’horizon 2020» fixé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, commande un cadre de vie et un environnement durable. Où, la protection contre les feux de brousse et les incendies de forêts est considéré comme un devoir national, a rappelé le ministre. Qui ajoute par la suite qu’en créant des institutions fortes pour la reconstitution et la protection de notre patrimoine forestier, notamment la Sodefor en 1966 et le Comité national de défense de la forêt et de lutte contre les feux de brousse en 1986), le gouvernement a indiqué la voie. Cependant, depuis plus d’un quart de siècle, les populations sont régulièrement invitées à adopter les bonnes pratiques en vue de garder la Côte d’Ivoire toujours verte. Mais cette campagne n’a pas donné le résultat escompté. La dégradation du couvert forestier continue, et cette question est devenue problématique, reconnaît le ministre.
Fatime Souamée
A cette à occasion, le nouveau ministre des Eaux et Forêts, Mathieu Babaud Darret a invité les populations, vivant en Côte d’Ivoire, à entreprendre, partout dans leur localité, des actions préventives contre les feux de brousse. Car, dira-t-il, les feux allumés dans le but d’aménagement d’une parcelle culturale, de chasse, ou les mégots de cigarette jetés n’importe où, représentent un danger pour les forêts ivoiriennes. Malgré tout, ces feux qui causent de dégâts importants dans certaines localités, selon le ministre peuvent être évités. «Il est possible de les éviter, mais pour cela, il faut agir ensemble et vite. Il est vrai que le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture», a indiqué le ministre. Mais précise-t-il, cette agriculture doit reposer sur un environnement écologique de qualité. Or, ajoute Babaud Darret, on ne peut pas parler d’environnement de qualité pendant que les questions de désertification et de réchauffement climatique ont pris une dimension importante dans le monde entier.
Pour le ministre des Eaux et Forêts, l’objectif «Pays émergeant à l’horizon 2020» fixé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, commande un cadre de vie et un environnement durable. Où, la protection contre les feux de brousse et les incendies de forêts est considéré comme un devoir national, a rappelé le ministre. Qui ajoute par la suite qu’en créant des institutions fortes pour la reconstitution et la protection de notre patrimoine forestier, notamment la Sodefor en 1966 et le Comité national de défense de la forêt et de lutte contre les feux de brousse en 1986), le gouvernement a indiqué la voie. Cependant, depuis plus d’un quart de siècle, les populations sont régulièrement invitées à adopter les bonnes pratiques en vue de garder la Côte d’Ivoire toujours verte. Mais cette campagne n’a pas donné le résultat escompté. La dégradation du couvert forestier continue, et cette question est devenue problématique, reconnaît le ministre.
Fatime Souamée