Abidjan, La proportion de journalistes tués en 2012 dans le monde en hausse de 33% par rapport à l’année dernière, selon un rapport publié mercredi par Reporters sans frontière (RSF).
"Malgré l’adoption de la résolution 1738 par le Conseil de sécurité des Nations unies qui rappelle aux Etats la nécessité de protéger les reporters en zones dangereuses, les violences commises à l’encontre des journalistes demeurent l’une des plus grandes menaces pour la liberté d’expression", fait savoir l’organisation internationale qui relève que les assassinats des journalistes sont de loin la plus grande menace avec 88 journalistes tués dans l’exercice de leur métier.
Selon RSF, cinq pays, dont la Somalie en Afrique subsaharienne, excellent dans cette lugubre activité.
"L’absence de gouvernement stable depuis plus de 20 ans, dans cet Etat failli où la violence est enracinée et l’impunité la règle, alimente ce décompte macabre", souligne le rapport.
Ces journalistes qui ont perdu la vie en 2012, en lien avec leur activité, ont été victimes de la couverture de conflits ou d’attentats, ou assassinés par des groupes liés au crime organisé (mafia, narcotrafic, etc.), des milices islamistes ou sur ordre d’officiels corrompus, a déclaré le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.
Outre les assassinats, les hommes et femmes des médias ont été aussi arrêtés (-16%), agressés et/ou menacés (+2%), enlevés (-46%) et exilés (-5%).
Fondée en 1985 à Montpellier (France), Reporter sans frontière a pris une ampleur internationale avec entre autres missions la lutte contre la censure, le soutien et la protection des journalistes à travers le monde.
(AIP)
kp
"Malgré l’adoption de la résolution 1738 par le Conseil de sécurité des Nations unies qui rappelle aux Etats la nécessité de protéger les reporters en zones dangereuses, les violences commises à l’encontre des journalistes demeurent l’une des plus grandes menaces pour la liberté d’expression", fait savoir l’organisation internationale qui relève que les assassinats des journalistes sont de loin la plus grande menace avec 88 journalistes tués dans l’exercice de leur métier.
Selon RSF, cinq pays, dont la Somalie en Afrique subsaharienne, excellent dans cette lugubre activité.
"L’absence de gouvernement stable depuis plus de 20 ans, dans cet Etat failli où la violence est enracinée et l’impunité la règle, alimente ce décompte macabre", souligne le rapport.
Ces journalistes qui ont perdu la vie en 2012, en lien avec leur activité, ont été victimes de la couverture de conflits ou d’attentats, ou assassinés par des groupes liés au crime organisé (mafia, narcotrafic, etc.), des milices islamistes ou sur ordre d’officiels corrompus, a déclaré le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.
Outre les assassinats, les hommes et femmes des médias ont été aussi arrêtés (-16%), agressés et/ou menacés (+2%), enlevés (-46%) et exilés (-5%).
Fondée en 1985 à Montpellier (France), Reporter sans frontière a pris une ampleur internationale avec entre autres missions la lutte contre la censure, le soutien et la protection des journalistes à travers le monde.
(AIP)
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