Abidjan, Trente-six personnes ressources issues de ministères et de structures sous leurs tutelles, de directions régionales de l’Agriculture, d’organisations non gouvernementales nationales et internationales et du système des Nations Unies ont participé de lundi à mercredi à Grand-Bassam, à un atelier portant sur le 8ème cycle d’analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).
Organisé par le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec la FAO, le PAM et l’Unité globale de soutien à l’IPC, cet atelier fait suite à un autre entamé depuis le 10 décembre dans le même lieu, à l’hôtel Etoile du Sud, portant formation renforcée à la maîtrise de nouveaux outils de la version 2.0 du cadre intégré de l’IPC.
Au terme des travaux, le représentant du ministère de l’Agriculture, Kpangni Barthélémy s’est réjoui du travail abattu au cours des 10 jours de réflexions qui ont favorisé la production de 23 rapports fiables et 349 fichiers. Il a engagé le chef de service Sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture, Assouan Amon Brice, également secrétaire permanent de l’IPC, à déposer le rapport final dès le lendemain (ce jeudi, ndlr), afin qu’il soit présenté à l’autorité, en vue de sa diffusion, dans la perspective des futurs plaidoyers.
Auparavant, les représentants du comité de soutien global à l’IPC (GSU), Mme Paola Cadiaoni, du PAM, Mulonda Jean-Marie et de la FAO, Luc Genot, ont tour à tour exprimé leur satisfaction pour la tenue de ces travaux.
M. Mulonda a rappelé que le PAM s’est engagé aux côtés du gouvernement ivoirien depuis 2006, en collaboration avec la FAO, à utiliser l’IPC comme principal outil d’analyse et de cartographie de la sécurité alimentaire.
Il a souligné que cet atelier donne l’opportunité notamment d’actualiser la situation de l’insécurité alimentaire à partir de l’application pratique des nouveaux outils et procédures de la version 2.0, sur la base des informations disponibles durant la période de référence (d’avril à décembre 2012).
« Il est vital de s’intéresser à la sécurité alimentaire partout, sur le territoire national, en faisant des interventions pertinentes qui ciblent les besoins pertinents et les réels bénéficiaires », a fait observer le représentant du PAM, ajoutant que l’IPC constitue à cet effet une « boussole incontournable ». M. Mulonda a rassuré que le Programme alimentaire mondial s’engage à soutenir ce processus aux côtés du gouvernement, avec les autres partenaires techniques et financiers.
Quant au représentant de la FAO, il a également réaffirmé l’engagement de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture auprès du ministère de l’Agriculture, pour toutes les initiatives visant au renforcement des outils et mécanismes de gestion de l’information sur la sécurité alimentaire.
M. Genot a indiqué que pour tous les acteurs du secteur de la sécurité alimentaire, la nouvelle cartographie de l’insécurité alimentaire et l’analyse qui la sous-tend, constitueront pour la période de validité (décembre 2012 – février 2013), l’une des boussoles dans l’élaboration et la conception des programmes d’interventions à venir, ainsi que de soutenir les actions de plaidoyers auprès des bailleurs.
La cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire est un outil d’analyse et de cartographie de la sécurité alimentaire, adopté en 2006, avec un impact positif sur la prise de décision. Sa mise en œuvre a été décidée de manière consensuelle par les principaux acteurs de la sécurité alimentaire au niveau international, à savoir PAM, FAO, OXFAM, SCF, ACF, FEWSNET.
La Côte d’Ivoire a adopté l’IPC en 2007, avec le ministère de l’Agriculture comme point d’ancrage institutionnel. Depuis fin 2011, la version 2.0 de l’IPC, développée au moyen d’un processus de consultation approfondie avec les utilisateurs de l’IPC, a été introduite.
Dans le cadre du 8ème cycle d’analyse IPC, la Côte d’Ivoire est subdivisée en 10 aires géographiques avec chacun un sous-groupe de travail. Selon la nouvelle cartographie de l’insécurité alimentaire, l’on risque d’observer dans le pays, pour la période de référence (décembre 2012 – février 2013), cinq phases de l’insécurité alimentaire aigue, allant de la disponibilité alimentaire (1) à la famine (5), via le stress alimentaire (2), la crise (3) et l’urgence (4).
(AIP)
cmas
Organisé par le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec la FAO, le PAM et l’Unité globale de soutien à l’IPC, cet atelier fait suite à un autre entamé depuis le 10 décembre dans le même lieu, à l’hôtel Etoile du Sud, portant formation renforcée à la maîtrise de nouveaux outils de la version 2.0 du cadre intégré de l’IPC.
Au terme des travaux, le représentant du ministère de l’Agriculture, Kpangni Barthélémy s’est réjoui du travail abattu au cours des 10 jours de réflexions qui ont favorisé la production de 23 rapports fiables et 349 fichiers. Il a engagé le chef de service Sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture, Assouan Amon Brice, également secrétaire permanent de l’IPC, à déposer le rapport final dès le lendemain (ce jeudi, ndlr), afin qu’il soit présenté à l’autorité, en vue de sa diffusion, dans la perspective des futurs plaidoyers.
Auparavant, les représentants du comité de soutien global à l’IPC (GSU), Mme Paola Cadiaoni, du PAM, Mulonda Jean-Marie et de la FAO, Luc Genot, ont tour à tour exprimé leur satisfaction pour la tenue de ces travaux.
M. Mulonda a rappelé que le PAM s’est engagé aux côtés du gouvernement ivoirien depuis 2006, en collaboration avec la FAO, à utiliser l’IPC comme principal outil d’analyse et de cartographie de la sécurité alimentaire.
Il a souligné que cet atelier donne l’opportunité notamment d’actualiser la situation de l’insécurité alimentaire à partir de l’application pratique des nouveaux outils et procédures de la version 2.0, sur la base des informations disponibles durant la période de référence (d’avril à décembre 2012).
« Il est vital de s’intéresser à la sécurité alimentaire partout, sur le territoire national, en faisant des interventions pertinentes qui ciblent les besoins pertinents et les réels bénéficiaires », a fait observer le représentant du PAM, ajoutant que l’IPC constitue à cet effet une « boussole incontournable ». M. Mulonda a rassuré que le Programme alimentaire mondial s’engage à soutenir ce processus aux côtés du gouvernement, avec les autres partenaires techniques et financiers.
Quant au représentant de la FAO, il a également réaffirmé l’engagement de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture auprès du ministère de l’Agriculture, pour toutes les initiatives visant au renforcement des outils et mécanismes de gestion de l’information sur la sécurité alimentaire.
M. Genot a indiqué que pour tous les acteurs du secteur de la sécurité alimentaire, la nouvelle cartographie de l’insécurité alimentaire et l’analyse qui la sous-tend, constitueront pour la période de validité (décembre 2012 – février 2013), l’une des boussoles dans l’élaboration et la conception des programmes d’interventions à venir, ainsi que de soutenir les actions de plaidoyers auprès des bailleurs.
La cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire est un outil d’analyse et de cartographie de la sécurité alimentaire, adopté en 2006, avec un impact positif sur la prise de décision. Sa mise en œuvre a été décidée de manière consensuelle par les principaux acteurs de la sécurité alimentaire au niveau international, à savoir PAM, FAO, OXFAM, SCF, ACF, FEWSNET.
La Côte d’Ivoire a adopté l’IPC en 2007, avec le ministère de l’Agriculture comme point d’ancrage institutionnel. Depuis fin 2011, la version 2.0 de l’IPC, développée au moyen d’un processus de consultation approfondie avec les utilisateurs de l’IPC, a été introduite.
Dans le cadre du 8ème cycle d’analyse IPC, la Côte d’Ivoire est subdivisée en 10 aires géographiques avec chacun un sous-groupe de travail. Selon la nouvelle cartographie de l’insécurité alimentaire, l’on risque d’observer dans le pays, pour la période de référence (décembre 2012 – février 2013), cinq phases de l’insécurité alimentaire aigue, allant de la disponibilité alimentaire (1) à la famine (5), via le stress alimentaire (2), la crise (3) et l’urgence (4).
(AIP)
cmas