Le feuilleton sur la présidence de la Caf n’a pas encore fini de livrer ses secrets. La Confédération africaine de football (CAF) a rejeté, le 10 décembre dernier, la candidature de Jacques Anouma à la présidence de l’institution, le 10 mars prochain à Marrakech. Malgré cette supercherie, l’ancien président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) est toujours debout et compte aller jusqu’au bout.
Ainsi, il a décidé de saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Mais que vaut vraiment ce Tribunal ? La cause de Jacques Anouma sera-t-elle entendue ? On se rappelle que le 3 septembre dernier lors d’une réunion aux Seychelles, la loi Raouraoua qui stipule que’’ toute personne briguant un mandat doit être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF’’ , avait été votée par 44 voix contre 5 et 1 abstention. Une loi sur mesure qui visait naturellement à écarter de la course à la présidence l’ancien président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Jacques Anouma. La loi entrant en vigueur en décembre, il décide de déposer sa candidature au poste de président le 27 novembre. Mais comme il fallait s’y attendre, la candidature de Jacques Bernard Anouma, qui a obtenu le parrainage de la Fif, a été invalidée. Toutefois, tel un fauve qui ne recule jamais devant le danger, celui qui a présidé aux destinées de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) de 2002 à 2011, ne veut pas abdiquer. Jacques Anouma qui a décidé d’interjeter appel, va saisir le Tribunal Arbitral du Sport. Cependant, que peut vraiment cette juridiction sportive ? La question mérite d’être posée. Mais étant donné la situation, tout le mérite revient à Jacques Anouma qui fait et continue de faire trembler Issa Hayatou. Même s’il venait à être débouté par ce tribunal, il aura montré aux yeux du monde qu’une seule personne ne peut pas faire infiniment la pluie et le beau temps et que désormais, il faudra compter avec des personnes comme lui qui savent se mettre au dessus des intérêts mesquins pour servir les autres et qui savent dire non à l’imposture. En tout cas, il fait preuve de beaucoup de courage en défiant le ’’Tout-Puissant’’ Hayatou dont certains veulent voir éternellement au pouvoir. Un pouvoir qui, selon Jacques Anouma, ’’est craint…Heureusement qu’il y a des gens courageux …’’ Bien plus, même s’il n’a pas gain de cause, ce ne sera pas une fin en soi comme il le reconnaît lui-même. ‘’’ La vie continuera’’, a-t-il déclaré à un confrère. De toute façon, nul n’est éternel, et la loi étant immuable, l’espoir est toujours permis pour Jacques Anouma qui pourrait peut-être occupé le fauteuil de la présidence de la Confédération Africaine de football si Dieu le veut. Il y a un temps pour toute chose et c’est Dieu qui donne le pouvoir. S’il est écrit quelque part qu’il sera le président de la Caf, il le sera et personne ne pourra rien y faire. En attendant, les regards sont tournés vers le Tribunal Arbitral du Sport qui doit sauver le football africain en disant le droit.
Affia Marie
Ainsi, il a décidé de saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Mais que vaut vraiment ce Tribunal ? La cause de Jacques Anouma sera-t-elle entendue ? On se rappelle que le 3 septembre dernier lors d’une réunion aux Seychelles, la loi Raouraoua qui stipule que’’ toute personne briguant un mandat doit être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF’’ , avait été votée par 44 voix contre 5 et 1 abstention. Une loi sur mesure qui visait naturellement à écarter de la course à la présidence l’ancien président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Jacques Anouma. La loi entrant en vigueur en décembre, il décide de déposer sa candidature au poste de président le 27 novembre. Mais comme il fallait s’y attendre, la candidature de Jacques Bernard Anouma, qui a obtenu le parrainage de la Fif, a été invalidée. Toutefois, tel un fauve qui ne recule jamais devant le danger, celui qui a présidé aux destinées de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) de 2002 à 2011, ne veut pas abdiquer. Jacques Anouma qui a décidé d’interjeter appel, va saisir le Tribunal Arbitral du Sport. Cependant, que peut vraiment cette juridiction sportive ? La question mérite d’être posée. Mais étant donné la situation, tout le mérite revient à Jacques Anouma qui fait et continue de faire trembler Issa Hayatou. Même s’il venait à être débouté par ce tribunal, il aura montré aux yeux du monde qu’une seule personne ne peut pas faire infiniment la pluie et le beau temps et que désormais, il faudra compter avec des personnes comme lui qui savent se mettre au dessus des intérêts mesquins pour servir les autres et qui savent dire non à l’imposture. En tout cas, il fait preuve de beaucoup de courage en défiant le ’’Tout-Puissant’’ Hayatou dont certains veulent voir éternellement au pouvoir. Un pouvoir qui, selon Jacques Anouma, ’’est craint…Heureusement qu’il y a des gens courageux …’’ Bien plus, même s’il n’a pas gain de cause, ce ne sera pas une fin en soi comme il le reconnaît lui-même. ‘’’ La vie continuera’’, a-t-il déclaré à un confrère. De toute façon, nul n’est éternel, et la loi étant immuable, l’espoir est toujours permis pour Jacques Anouma qui pourrait peut-être occupé le fauteuil de la présidence de la Confédération Africaine de football si Dieu le veut. Il y a un temps pour toute chose et c’est Dieu qui donne le pouvoir. S’il est écrit quelque part qu’il sera le président de la Caf, il le sera et personne ne pourra rien y faire. En attendant, les regards sont tournés vers le Tribunal Arbitral du Sport qui doit sauver le football africain en disant le droit.
Affia Marie