Au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à prendre part à la Coupe d’Afrique des nations en Afrique du sud, tous les ingrédients de la bonne santé de son équipe nationale sont réunis pour revenir avec la Can 2013 sur les bords de la lagune Ebrié. La place de 14e mondial au classement Fifa des Eléphants devant le Mexique (15e), la France (17e) le Brésil (18e) et surtout le Ballon d’or africain gagné par la tour de contrôle de l’équipe nationale, Yaya Touré, achèvent de conforter la Côte d’Ivoire dans sa position de favorite de cette Can de la dernière chance pour Drogba et ses soldats. Mieux, en se maintenant sans partage à la tête du football africain, les Eléphants terminent l’année 2012 de fort belle manière. C’est de bon augure. Cette position de la Côte d’Ivoire, plus qu’un avantage, est un défi énorme d’autant que les Eléphants doivent prouver qu’ils méritent ce palmarès des plus élogieux. Il faut vaincre le signe indien, sinon la communauté footballistique mondiale penserait que l’équipe ivoirienne est maudite à jamais. Ce serait comme si une pesanteur maléfique empêcherait la Côte d’Ivoire de monter sur la plus haute marche du podium du football africain. L’échec en finale à la Can 2012 en Guinée équatoriale et au Gabon est là pour rappeler à la mémoire collective que, malgré la puissante machine à buts que constituait la Côte d’Ivoire, elle peut tomber en panne sèche. C’est donc le moment pour Yaya Touré, le ballon d’or, Didier Drogba, la légende confirmée du football mondial, et les Eléphants, volant toujours plus haut au firmament du football africain, de capitaliser ce succès fou qui leur colle aux pieds.
François Konan
François Konan