Jacques Anouma, candidat à la présidence de la CAF, a porté plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) depuis le 18 décembre 2012 suite au rejet de sa candidature. Mais de bonne source, le tribunal ne pourra pas rendre son verdict avant le 7 janvier 2013. La décision qui devrait en principe tomber le 27 décembre 2012, devra donc attendre quelques jours. La raison ? La CAF a demandé que le TAS lui accorde un délai, le temps de rassembler les preuves que Jacques Anouma n`est pas et/ou n`a jamais été membre du Comité Exécutif de l`institution.
Un travail d`Hercule, on le devine, qui justifie que la CAF demande un délai de grâce. C`est surtout que Issa Hayatou, président de la CAF depuis mars 1988, ne dispose d`aucune preuve pour rejeter la candidature de l`ex-patron du football ivoirien. Avant de s`envoler pour Lausanne en Suisse, au siège de la juridiction du sport, Jacques Anouma avait dit son optimisme au cours d`une émission en direct de la télévision ivoirienne. «Nous allons au TAS. Nos dossiers sont prêts et nous sommes confiants », avait dit l`ex-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui estimait déjà qu`il serait difficile, voire impossible à la CAF de démonter qu`il n`a jamais siégé au Comité Exécutif ou mené des activités en tant que membre de ce comité. L`attitude de la CAF dénote une fébrilité qui n`étonne pas. Hayatou et les siens ne sont pas à leur premier coup.
Lors de la plainte de la Fédération libérienne de football devant le même TAS, ils avaient demandé le même délai alors que le tribunal leur demandait des informations à propos des Assemblées générales tenues aux Seychelles le 3 septembre 2012 et qui a adopté l`amendement Raouaraoua à l`origine du rejet de la candidature de Jacques Anouma. Suffisants, pris de court par les arguments de la Fédération libérienne de football et s`offusquant que le TAS leur exige des informations, Issa Hayatou avait trouvé la parade dans une fuite en avant. Et il s`en est tiré à bon compte puisque le TAS n`avait plus eu l`occasion de juger l`affaire au fond, ayant estimé que la Fédération libérienne n`avait pas un intérêt juridiquement protégé à agir, notamment les procès verbaux des Assemblées générales. Depuis, les fameux procès verbaux sont disponibles qui mentionnent l`amendement Raouaroua. Le TAS devra dire s`il est conforme à l`éthique et surtout, à partir de son application, si Jacques Anouma n`est effectivement pas membre du Comité Exécutif de la CAF.
Litié BOAGNON
Un travail d`Hercule, on le devine, qui justifie que la CAF demande un délai de grâce. C`est surtout que Issa Hayatou, président de la CAF depuis mars 1988, ne dispose d`aucune preuve pour rejeter la candidature de l`ex-patron du football ivoirien. Avant de s`envoler pour Lausanne en Suisse, au siège de la juridiction du sport, Jacques Anouma avait dit son optimisme au cours d`une émission en direct de la télévision ivoirienne. «Nous allons au TAS. Nos dossiers sont prêts et nous sommes confiants », avait dit l`ex-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui estimait déjà qu`il serait difficile, voire impossible à la CAF de démonter qu`il n`a jamais siégé au Comité Exécutif ou mené des activités en tant que membre de ce comité. L`attitude de la CAF dénote une fébrilité qui n`étonne pas. Hayatou et les siens ne sont pas à leur premier coup.
Lors de la plainte de la Fédération libérienne de football devant le même TAS, ils avaient demandé le même délai alors que le tribunal leur demandait des informations à propos des Assemblées générales tenues aux Seychelles le 3 septembre 2012 et qui a adopté l`amendement Raouaraoua à l`origine du rejet de la candidature de Jacques Anouma. Suffisants, pris de court par les arguments de la Fédération libérienne de football et s`offusquant que le TAS leur exige des informations, Issa Hayatou avait trouvé la parade dans une fuite en avant. Et il s`en est tiré à bon compte puisque le TAS n`avait plus eu l`occasion de juger l`affaire au fond, ayant estimé que la Fédération libérienne n`avait pas un intérêt juridiquement protégé à agir, notamment les procès verbaux des Assemblées générales. Depuis, les fameux procès verbaux sont disponibles qui mentionnent l`amendement Raouaroua. Le TAS devra dire s`il est conforme à l`éthique et surtout, à partir de son application, si Jacques Anouma n`est effectivement pas membre du Comité Exécutif de la CAF.
Litié BOAGNON