La Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen), a initié, jeudi, à Yamoussoukro, un atelier d’information et de sensibilisation à l'attention des semenciers, responsables d’Ong et de groupements de femmes ainsi que de coopératives agricoles, mais aussi à l'endroit des responsables locaux de l’Anader afin de dénoncer l’usage des Ogm dans l’agriculture en Afrique.
« Il y a des menaces réelles qui ont été identifiées comme attentatoires au patrimoine génétique africain en l'occurrence les organismes génétiquement modifiés (Ogm). Notre objectif au sein de la Copagen est d’identifier, informer et sensibiliser les populations pour assurer les débats sur les Ogm qui posent des questions, soulèvent les enjeux des risques liés à la santé humaine, aux pratiques agro écologiques, risques liés tout simplement à la société », a dénoncé M. Sikeli Jean-Paul, juriste chargé de programmes à la Copagen.
Au plan écologique, explique-t-il, il y a que les Ogm causent une perturbation des systèmes éco systémiques, induisent des conséquences sur notre agriculture en ce sens que les petits producteurs africains deviennent dépendants des grands groupes semenciers.
« Une poignée de multinationales veut s’assurer le contrôle en reproduisant des semences de notre patrimoine génétique et en les brevetant si bien ces semences échappent au contrôle des petits paysans de notre continent » fustige-t-il.
Estimant que dans le système africain de production, il y avait une diversification qui a bien marché jusque là. « Les Ogm sont donc une atteinte à la biodiversité. Nous disons non à la manipulation génétique dans l’agriculture car les Ogm affectent la santé des populations », se défend Sikeli Jean-Paul.
Non sans relever que, pour la Copagen, l’alternative la plus viable réside dans la promotion de l’agriculture familiale, « celle que nos parents ont pratiquée depuis des milliers d’années et qui nous a de tout temps nourris. »
Pour Séraphin Biatchon, président national de la Copagen, les Ogm constituent une question de plus en plus urgente. « Il est important de donner des informations et de faire de la sensibilisation au sein des populations. »
La Copagen est née en Côte d’Ivoire en 2004 à Grand-Bassam avec comme point focal l'Inades Formation. Les pays membres sont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal, la Guinée, la Guinée-Bissau.
Cet atelier qui a réuni une quarantaine de participants à Yamoussoukro va aussi se tenir, vendredi, à Divo.
(AIP)
« Il y a des menaces réelles qui ont été identifiées comme attentatoires au patrimoine génétique africain en l'occurrence les organismes génétiquement modifiés (Ogm). Notre objectif au sein de la Copagen est d’identifier, informer et sensibiliser les populations pour assurer les débats sur les Ogm qui posent des questions, soulèvent les enjeux des risques liés à la santé humaine, aux pratiques agro écologiques, risques liés tout simplement à la société », a dénoncé M. Sikeli Jean-Paul, juriste chargé de programmes à la Copagen.
Au plan écologique, explique-t-il, il y a que les Ogm causent une perturbation des systèmes éco systémiques, induisent des conséquences sur notre agriculture en ce sens que les petits producteurs africains deviennent dépendants des grands groupes semenciers.
« Une poignée de multinationales veut s’assurer le contrôle en reproduisant des semences de notre patrimoine génétique et en les brevetant si bien ces semences échappent au contrôle des petits paysans de notre continent » fustige-t-il.
Estimant que dans le système africain de production, il y avait une diversification qui a bien marché jusque là. « Les Ogm sont donc une atteinte à la biodiversité. Nous disons non à la manipulation génétique dans l’agriculture car les Ogm affectent la santé des populations », se défend Sikeli Jean-Paul.
Non sans relever que, pour la Copagen, l’alternative la plus viable réside dans la promotion de l’agriculture familiale, « celle que nos parents ont pratiquée depuis des milliers d’années et qui nous a de tout temps nourris. »
Pour Séraphin Biatchon, président national de la Copagen, les Ogm constituent une question de plus en plus urgente. « Il est important de donner des informations et de faire de la sensibilisation au sein des populations. »
La Copagen est née en Côte d’Ivoire en 2004 à Grand-Bassam avec comme point focal l'Inades Formation. Les pays membres sont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal, la Guinée, la Guinée-Bissau.
Cet atelier qui a réuni une quarantaine de participants à Yamoussoukro va aussi se tenir, vendredi, à Divo.
(AIP)