Une autre bonne nouvelle en ce début d’année, après la libération en décembre dernier des huit prisonniers détenus au nord. La mise en liberté de Mady Bouabré, l’ex-député de la commune du Plateau, emprisonné depuis le 6 août 2012, dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire (DST), sis à Cocody. Il a été libéré lundi entre 15 h et 16 h. Il a été arrêté à Noé, à la frontière ivoiro-ghanéenne. Le régime Ouattara l’accusait d’être impliqué dans les attaques contre les camps militaires d’Akouédo et du commissariat du 17ème arrondissement de Yopougon. Ces attaques menées par des individus non identifiés ont été perpétrées dans la nuit du 5 au 6 août 2012 faisant des morts dans les rangs des Frci. Ayant accompagné, le lundi 6 août dernier, son épouse, Mme Victoire Ehivet Bouabré, sœur cadette de l’ex-Première dame, Mme Simone Gbagbo, au Ghana avec leur fille devant embarquer pour l’Angleterre, l’ex-député Mady Bouabré a été perçu de facto par le régime Ouattara comme un complice tentant de prendre la poudre d’escampette après sa forfaiture. Alors que, précise un membre de sa famille, « Mady Bouabré n’est ni de près, ni de loin concerné par ces attaques. Il accompagnait sans arrière pensée sa famille au Ghana. D’ailleurs, c’est sur le chemin du retour qu’il a été arrêté». Détenu au secret à la Dst pris à la MACA, cet ex-parlementaire du parti politique créé par Laurent Gbagbo a vécu l’enfer
César Ebrokié
César Ebrokié