Venus calmement de leur domicile pour prendre part au réveillon du 31 décembre, plus de soixante personnes ont été frappées par une mort tragique dès les premières heures de l’année 2O13. Que s’est-il passé, telle est la question qui circule sur toutes les lèvres. Aucune réponse claire ne peur être donnée et nous aurions souhaité que cet événement ne soit qu’un cauchemar. Après les tires réussis des feux d’artifice qui émerveillé tous les curieux abidjanais et les frères venus de l’intérieur du pays pour la circonstance, une foule de personnes qui rentraient chez elles sont brutalement entrées dans une bousculade dont les causes restent mystérieuses. Certaines souches avancent que c’est une tentative de vol de téléphone portable qui a créé l’émeute. D’autres souches disent que c’est la rencontre entre deux foules compactes qui en est la cause. Selon le gouverneur du district Robert Beugré Mambé qui était sur le lieu du drame aussitôt qu’il a été informé, il y a nécessité d’ouvrir une enquête pour que les causes soient révélées. La question principale que nous posons par la suite c’est qu’est ce que c’est que ça ? A ce même endroit, près d’une vingtaine de nos compatriotes y ont perdu la vie le 29 mars 2009. Ils étaient venus pour assister au match de football opposant la Côte d’Ivoire leur pays au Malawi. Ils ne verront jamais ce match puisque leur sortie s’est terminée au cimetière après les larmes du Président d’alors monsieur Laurent Gbagbo. Le matin du mardi 1er janvier, le Président Ouattara n’a pu supporter l’émotion en arrivant sur les lieux. Il a difficilement contenu ses larmes dit-on. Comme notre reporter en a éprouvé la sensation lui aussi quelques instants après le passage des personnalités officielles. Dans notre pays où nous croyons encore fortement aux pratiques traditionnelles, l’on ne peut s’empêcher de penser que des génies sont en colère contre nous. Après le drame de 2009 des voix ont évoqué une histoire de dette envers les sorciers adioukrou qui auraient été mél remerciés après leur contribution à la victoire de notre pays à la CAN 92 au Sénégal. Avant-hier ceux et celles qui sont venus au plateau n’avaient rien à voir avec le football et le spectacle lui-même n’avait aucun rapport avec le sport. Comme ceux qui sont morts dans la chute du bus de la Sotra sous les eaux du pont Félix Houphouët-Boigny. Plus de soixante personnes dans une bousculade c’est incompréhensible et inimaginable. C’est là que la thèse de ce visiteur rencontré par notre collaborateur mérite d’être évoquée. Selon ce monsieur « les ivoiriens ont agi et continuent d’agir comme s’ils aiment la mort ; ils ont braisé leurs semblables et ils en ont égorgé comme s’ils s’offraient du plaisir à tuer. Dieu n’a donc aucun regret de nous tuer en aussi grand nombre ». Et si cette observation était une interpellation nationale ? Ce drame est de trop entendons- nous sur toutes les lèvres. Et des spirituels et hommes de Dieu charismatiques qui annoncent avec amertume que ce n’est pas fini. Qu’avons-nous donc faits aux Dieux ? Qui peut leur demander de nous communiquer les attitudes à observer pour obtenir leur pardon ? Pour le moment le Président Alassane a été bien inspiré de décréter un deuil national car ce drame est de portée nationale nous devons tous pleurer avec les familles éplorées. En ce début d’année il est absolument indispensable de considérer ce drame comme une interpellation du Dieu créateur si nous reconnaissons que la voie de la déshumanisions dans laquelle nous semblons avoir engagée le pays est en train de nous conduire à la perte.
Justine Klah
Justine Klah